Abdoulaye Wade, s'en est toujours défendu : il n'entend pas faire de son fils Karim son successeur. Seulement, à 82 ans, le président sénégalais vient de relancer les spéculations en confiant à Karim un ministère de premier plan, incluant la coopération et les infrastructures.
A 40 ans, Karim Wade est devenu, vendredi 1er mai, "le premier fils d'un président de la République à faire partie d'un gouvernement au Sénégal", souligne le quotidien progouvernemental Le Soleil, qui n'a cependant pas été jusqu'à mettre l'information à la "une", préférant le faire apparaître comme un ministre parmi 31 autres.
Mais, de son côté, le journal privé L'As ironise : "Le Gabon a son Ali Bongo (fils du président et ministre de la défense), le Sénégal son Karim Wade". Et Sud-Quotidien assure qu'Abdoulaye Wade a taillé à son fils le plus grand ministère "jamais constitué depuis l'indépendance".
Entrant dans l'équipe formée par le nouveau premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye, Karim Wade devient d'emblée "ministre d'Etat, ministre de la coopération internationale, de l'aménagement du territoire, des transports aériens et des infrastructures". Un poste stratégique puisqu'il sera chargé de mettre en œuvre les grands chantiers et de solliciter l'aide de partenaires étrangers.
BATTU AUX MUNICIPALES
Métis de mère française, Karim Wade a fait ses études à Paris. Analyste financier de profession, il est considéeé comme très libéral et plus particulièrement proche des investisseurs du Moyen-Orient. Le chef de l'Etat, élu en 2000, l'avait dès 2001 placé à ses côtés comme conseiller.
Il lui avait ensuite confié la présidence du conseil de surveillance de l'Anoci, agence nationale chargée de préparer l'organisation de la conférence islamique qui a eu lieu l'an dernier à Dakar.
Battu aux élections municipales à Dakar, en mars, Karim Wade est devenu un simple conseiller municipal d'opposition. "Le président voulait conquérir le pouvoir pour son fils à partir de Dakar. Maintenant, il le fait à partir du gouvernement", a jugé samedi le porte-parole de l'Alliance pour la République, parti d'opposition de l'ex-premier ministre Macky Sall.
Le Parti démocratique sénégalais, au pouvoir, appelle lui à "raison garder" et "juger Karim Wade sur ses résultats". Le nouveau ministre devra notamment se pencher d'urgence sur l'avenir d'Air Sénégal International, compagnie en pleine tourmente.
Le Monde
A 40 ans, Karim Wade est devenu, vendredi 1er mai, "le premier fils d'un président de la République à faire partie d'un gouvernement au Sénégal", souligne le quotidien progouvernemental Le Soleil, qui n'a cependant pas été jusqu'à mettre l'information à la "une", préférant le faire apparaître comme un ministre parmi 31 autres.
Mais, de son côté, le journal privé L'As ironise : "Le Gabon a son Ali Bongo (fils du président et ministre de la défense), le Sénégal son Karim Wade". Et Sud-Quotidien assure qu'Abdoulaye Wade a taillé à son fils le plus grand ministère "jamais constitué depuis l'indépendance".
Entrant dans l'équipe formée par le nouveau premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye, Karim Wade devient d'emblée "ministre d'Etat, ministre de la coopération internationale, de l'aménagement du territoire, des transports aériens et des infrastructures". Un poste stratégique puisqu'il sera chargé de mettre en œuvre les grands chantiers et de solliciter l'aide de partenaires étrangers.
BATTU AUX MUNICIPALES
Métis de mère française, Karim Wade a fait ses études à Paris. Analyste financier de profession, il est considéeé comme très libéral et plus particulièrement proche des investisseurs du Moyen-Orient. Le chef de l'Etat, élu en 2000, l'avait dès 2001 placé à ses côtés comme conseiller.
Il lui avait ensuite confié la présidence du conseil de surveillance de l'Anoci, agence nationale chargée de préparer l'organisation de la conférence islamique qui a eu lieu l'an dernier à Dakar.
Battu aux élections municipales à Dakar, en mars, Karim Wade est devenu un simple conseiller municipal d'opposition. "Le président voulait conquérir le pouvoir pour son fils à partir de Dakar. Maintenant, il le fait à partir du gouvernement", a jugé samedi le porte-parole de l'Alliance pour la République, parti d'opposition de l'ex-premier ministre Macky Sall.
Le Parti démocratique sénégalais, au pouvoir, appelle lui à "raison garder" et "juger Karim Wade sur ses résultats". Le nouveau ministre devra notamment se pencher d'urgence sur l'avenir d'Air Sénégal International, compagnie en pleine tourmente.
Le Monde
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