par Abed Charef, Le Quotidien d'Oran, 30 avril 2009
Les ministres algériens sont précieux. Si précieux qu'on ne veut pas en perdre un seul. On les garde en bloc.
On ne change pas une équipe qui gagne. Pour le président Abdelaziz Bouteflika, le gouvernement en place avant les élections présidentielles du 9 avril a si parfaitement rempli sa mission qu'il ne fallait surtout pas y toucher. C'est une équipe qui frise la perfection, dans sa composition comme dans son organisation. Elle est aussi d'une efficacité redoutable. La conserver, sans en briser l'harmonie ni altérer les équilibres, est un acte patriotique. Le bilan de cette équipe gouvernementale est en effet impressionnant. Elle a si bien géré les affaires du pays que les Algériens ont massivement adhéré à sa politique.
Preuve en a été donnée le 9 avril, lorsque 75 pour cent des Algériens, bravant la pluie et les difficultés, se sont rendus aux urnes pour participer aux élections présidentielles, montrant ainsi leur passion pour la vie politique. Entre deux élections, le chiffre de la participation a doublé, ce qui montre la très forte adhésion à la politique suivie par les dirigeants algériens sous M. Bouteflika, et particulièrement depuis le retour de M. Ouyahia au gouvernement.
Et sur les trois quarts des Algériens qui ont voté le 9 avril, 90 pour cent ont littéralement plébiscité le président Abdelaziz Bouteflika. Cela montre que le programme du chef de l'Etat était bon, que ses choix ont été judicieux aussi bien dans les domaines politique et économique que dans le domaine des hommes appelés à mettre en oeuvre son programme. Ceci a naturellement débouché sur des résultats qui ont dépassé toutes les espérances. Dès lors, il n'était plus question de changer ni le chef de l'Etat, ni les ministres qui ont été à la hauteur.
Il suffit de rappeler que le gouvernement a réalisé plus d'un million de logements, selon les propos du ministre de l'Habitat. Dans le domaine de l'emploi, l'Algérie compte un taux de chômage nettement moins élevé que celui de l'Espagne, selon M. Djamel Ould Abbas. Les institutions fonctionnent bien. Elles fonctionnent si bien qu'il est désormais possible de fixer les résultats d'une élection à l'avance.
A côté d'un bilan aussi solide, il était naturel d'enregistrer quelques points noirs, qui restent toutefois sans signification particulière. Malgré l'exploitation politicienne que veulent en faire certains esprits chagrins, ces difficultés ne peuvent altérer la marche triomphale du pays vers le progrès.
Le phénomène des « harraga », par exemple, que certains veulent mettre en évidence, n'est qu'un épiphénomène sans impact sur le bilan du gouvernement. Celui-ci le traite avec le dédain qu'il mérite. Pour le gouvernement, les « harraga » relèvent tantôt de la délinquance, qu'il faut combattre, tantôt du manque de patriotisme, selon les propos d'un ministre. A défaut de trouver des parades à ce phénomène, on multiplie les explications d'un comportement jugé irrationnel. Comment quitter un si beau pays, où sévit une bureaucratie si efficace, et où les services publics fonctionnent si bien ?
Depuis cette semaine, une nouvelle explication de la « harga » a été lancée sur le marché. Elle est l'œuvre d'un célèbre prédicateur, un de ceux qui sont invités par le ministère des Affaires religieuses pour dialoguer avec les terroristes et gérer l'islamisme politique dans le pays.
Les ministres algériens sont précieux. Si précieux qu'on ne veut pas en perdre un seul. On les garde en bloc.
On ne change pas une équipe qui gagne. Pour le président Abdelaziz Bouteflika, le gouvernement en place avant les élections présidentielles du 9 avril a si parfaitement rempli sa mission qu'il ne fallait surtout pas y toucher. C'est une équipe qui frise la perfection, dans sa composition comme dans son organisation. Elle est aussi d'une efficacité redoutable. La conserver, sans en briser l'harmonie ni altérer les équilibres, est un acte patriotique. Le bilan de cette équipe gouvernementale est en effet impressionnant. Elle a si bien géré les affaires du pays que les Algériens ont massivement adhéré à sa politique.
Preuve en a été donnée le 9 avril, lorsque 75 pour cent des Algériens, bravant la pluie et les difficultés, se sont rendus aux urnes pour participer aux élections présidentielles, montrant ainsi leur passion pour la vie politique. Entre deux élections, le chiffre de la participation a doublé, ce qui montre la très forte adhésion à la politique suivie par les dirigeants algériens sous M. Bouteflika, et particulièrement depuis le retour de M. Ouyahia au gouvernement.
Et sur les trois quarts des Algériens qui ont voté le 9 avril, 90 pour cent ont littéralement plébiscité le président Abdelaziz Bouteflika. Cela montre que le programme du chef de l'Etat était bon, que ses choix ont été judicieux aussi bien dans les domaines politique et économique que dans le domaine des hommes appelés à mettre en oeuvre son programme. Ceci a naturellement débouché sur des résultats qui ont dépassé toutes les espérances. Dès lors, il n'était plus question de changer ni le chef de l'Etat, ni les ministres qui ont été à la hauteur.
Il suffit de rappeler que le gouvernement a réalisé plus d'un million de logements, selon les propos du ministre de l'Habitat. Dans le domaine de l'emploi, l'Algérie compte un taux de chômage nettement moins élevé que celui de l'Espagne, selon M. Djamel Ould Abbas. Les institutions fonctionnent bien. Elles fonctionnent si bien qu'il est désormais possible de fixer les résultats d'une élection à l'avance.
A côté d'un bilan aussi solide, il était naturel d'enregistrer quelques points noirs, qui restent toutefois sans signification particulière. Malgré l'exploitation politicienne que veulent en faire certains esprits chagrins, ces difficultés ne peuvent altérer la marche triomphale du pays vers le progrès.
Le phénomène des « harraga », par exemple, que certains veulent mettre en évidence, n'est qu'un épiphénomène sans impact sur le bilan du gouvernement. Celui-ci le traite avec le dédain qu'il mérite. Pour le gouvernement, les « harraga » relèvent tantôt de la délinquance, qu'il faut combattre, tantôt du manque de patriotisme, selon les propos d'un ministre. A défaut de trouver des parades à ce phénomène, on multiplie les explications d'un comportement jugé irrationnel. Comment quitter un si beau pays, où sévit une bureaucratie si efficace, et où les services publics fonctionnent si bien ?
Depuis cette semaine, une nouvelle explication de la « harga » a été lancée sur le marché. Elle est l'œuvre d'un célèbre prédicateur, un de ceux qui sont invités par le ministère des Affaires religieuses pour dialoguer avec les terroristes et gérer l'islamisme politique dans le pays.
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