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Une virée effectuée, hier, dans les différentes artères de Tizi Ouzou, nous a permis de constater le manque flagrant en informations chez la population beaucoup plus préoccupée par la cherté de la vie quotidienne. C’est d’ailleurs ce que nous affirment plusieurs personnes que nous avons interrogé à ce sujet.
La rue tizi-ouzéenne semble vivre encore en marge de la tempête qui touche les grandes capitales du monde et relative à l’apparition d’une autre maladie dangereuse appelée la grippe porcine. Une virée effectuée, hier, dans les différentes artères de la ville des Genêts nous a permis de constater le manque flagrant en informations chez la population beaucoup plus préoccupée par la cherté de la vie quotidienne.
C’est d’ailleurs ce que nous affirment plusieurs personnes que nous avons interrogé à ce sujet. Pis encore, même la communauté universitaire semble “zapper” la question qui est, pourtant, au centre du débat à l’échelle planétaire. Ahmed, étudiant en 4e année médecine, dit ne pas avoir beaucoup de données à ce sujet : “J’avoue, franchement que je ne dispose pas de données sur le sujet, mis à part ce que j’ai vu sur les différentes chaînes de télévision, étrangères en particulier. C’est l’amère réalité que celle de l’université de Tizi-Ouzou qui ne peut à l’heure actuelle suivre l’actualité, personne parmi le corps enseignant n’ose prendre l’initiative d’organiser un colloque sur la grippe porcine. On attendra peut-être une année ou plus pour voir une telle activité assurée, on est toujours en retard”, nous dit l’étudiant rencontré dans le hall de la faculté de médecine de l’université de Tizi-Ouzou. C’est l’avis d’un autre étudiant, Mohand, qui est en 6e année dans la même faculté :“Il est malheureux de voir une telle situation, nous sommes censés être à l’avant-garde de la société ; or, l’université se retrouve encore une fois en marge d’un début important. Alors que plusieurs activités scientifiques sont organisées sous d’autre lieux”, a indiqué notre interlocuteur.
Même topo dans la rue de la ville de Tizi-Ouzou. Saïd, commerçant, dit ne rien savoir sur la question. “Je n’arrive même pas à saisir de quoi il s’agit”, dit-il. Il faut dire que la population affiche une totale indifférence sur le sujet.” “Les gens sont préoccupés par autre chose. La grippe porcine touche les autres pays consommateurs du porc, chez nous cela n’existe pas”, nous dit Kamel, fonctionnaire à l’APC de Tizi-Ouzou. Pour lui, la population s’inquiète du pouvoir d’achat qui baisse sensiblement depuis des mois et de la flambée des prix des produits de large consommation. “Les gens n’ont pas le temps de s’intéresser à la question, surtout que pour eux, le danger n’est guerre imminent”, ajoute notre interlocuteur. Cet avis est vite démenti par les dernières mesures prises par le gouvernement algérien concernant surtout, le niveau d’alerte sanitaire décrété par la tutelle à son niveau 5. Le virus A (H1N1), dont la propagation cause une véritable pandémie au sud de l’Amérique latine, le Mexique en particulier, ne fait pas, donc parler de lui autant que la cherté de la vie, chez les Tizi-Ouzéens.
Manque d’informations et... indifférence !
“L’indifférence qu’affiche la rue à Tizi-Ouzou par rapport à la questions est en partie due au manque flagrant d’information. Ni prospectus ni campagne de sensibilisation ne sont constatés. Au fond, on comprend que le risque n’est pas évoqué par notre pays”, indique Mouloud, originaire de Béni Douala. L’événement ne suscite guère la curiosité à Tizi-Ouzou, beaucoup disent même ne rien savoir sur la grippe mexicaine contrairement aux pays occidentaux où le débat fait fureur allant jusqu’à proposer la suppression des vols en direction du Mexique, principal foyer de l’épédémie.
L’épidémie risque-t-elle de débarquer chez nous ?
C’est là, une question à laquelle on peut répondre par deux approches opposées, l’une est le fait que la culture de production du porc n’est presque pas présente en Algérie de même que sa consommation considéré, en islam comme péché. Vue sous cet angle, certains diront que la grippe mexicaine ne risque pas de débarquer chez nous. Cependant, d’autres soutiendrons tout à fait le contraire en raison de la caractéristique du virus A (H1N1), qui se transmet d’homme à homme, contrairement à la grippe aviairee. Les personnes que nous avons interrogées sur le sujet, espèrent par ailleurs, que les moyens de prévention seront disponibles en cas de déclaration d’un foyer de la maladie. C’est le cas de le dire pour les masques préventifs qui sont en ce moment distribués en Europe et partout dans le monde ; rien que la France, il est fait état de plusieurs dizaines de millions de masque qui sont en stock.
Il reste toutefois, que le réflexe de porter un masque préventif n’entre pas dans les habitudes de la région. Si certains tentent de récupérer, à la faveur de leur idéologie, l’apparition de l’épédémie dans le monde, il est important de cerner la question et de la traiter avec un esprit scientifique loin de tout fanatisme ou surenchère, de quelque nature que ce soit.
Par la Dépêche de kabylie
La rue tizi-ouzéenne semble vivre encore en marge de la tempête qui touche les grandes capitales du monde et relative à l’apparition d’une autre maladie dangereuse appelée la grippe porcine. Une virée effectuée, hier, dans les différentes artères de la ville des Genêts nous a permis de constater le manque flagrant en informations chez la population beaucoup plus préoccupée par la cherté de la vie quotidienne.
C’est d’ailleurs ce que nous affirment plusieurs personnes que nous avons interrogé à ce sujet. Pis encore, même la communauté universitaire semble “zapper” la question qui est, pourtant, au centre du débat à l’échelle planétaire. Ahmed, étudiant en 4e année médecine, dit ne pas avoir beaucoup de données à ce sujet : “J’avoue, franchement que je ne dispose pas de données sur le sujet, mis à part ce que j’ai vu sur les différentes chaînes de télévision, étrangères en particulier. C’est l’amère réalité que celle de l’université de Tizi-Ouzou qui ne peut à l’heure actuelle suivre l’actualité, personne parmi le corps enseignant n’ose prendre l’initiative d’organiser un colloque sur la grippe porcine. On attendra peut-être une année ou plus pour voir une telle activité assurée, on est toujours en retard”, nous dit l’étudiant rencontré dans le hall de la faculté de médecine de l’université de Tizi-Ouzou. C’est l’avis d’un autre étudiant, Mohand, qui est en 6e année dans la même faculté :“Il est malheureux de voir une telle situation, nous sommes censés être à l’avant-garde de la société ; or, l’université se retrouve encore une fois en marge d’un début important. Alors que plusieurs activités scientifiques sont organisées sous d’autre lieux”, a indiqué notre interlocuteur.
Même topo dans la rue de la ville de Tizi-Ouzou. Saïd, commerçant, dit ne rien savoir sur la question. “Je n’arrive même pas à saisir de quoi il s’agit”, dit-il. Il faut dire que la population affiche une totale indifférence sur le sujet.” “Les gens sont préoccupés par autre chose. La grippe porcine touche les autres pays consommateurs du porc, chez nous cela n’existe pas”, nous dit Kamel, fonctionnaire à l’APC de Tizi-Ouzou. Pour lui, la population s’inquiète du pouvoir d’achat qui baisse sensiblement depuis des mois et de la flambée des prix des produits de large consommation. “Les gens n’ont pas le temps de s’intéresser à la question, surtout que pour eux, le danger n’est guerre imminent”, ajoute notre interlocuteur. Cet avis est vite démenti par les dernières mesures prises par le gouvernement algérien concernant surtout, le niveau d’alerte sanitaire décrété par la tutelle à son niveau 5. Le virus A (H1N1), dont la propagation cause une véritable pandémie au sud de l’Amérique latine, le Mexique en particulier, ne fait pas, donc parler de lui autant que la cherté de la vie, chez les Tizi-Ouzéens.
Manque d’informations et... indifférence !
“L’indifférence qu’affiche la rue à Tizi-Ouzou par rapport à la questions est en partie due au manque flagrant d’information. Ni prospectus ni campagne de sensibilisation ne sont constatés. Au fond, on comprend que le risque n’est pas évoqué par notre pays”, indique Mouloud, originaire de Béni Douala. L’événement ne suscite guère la curiosité à Tizi-Ouzou, beaucoup disent même ne rien savoir sur la grippe mexicaine contrairement aux pays occidentaux où le débat fait fureur allant jusqu’à proposer la suppression des vols en direction du Mexique, principal foyer de l’épédémie.
L’épidémie risque-t-elle de débarquer chez nous ?
C’est là, une question à laquelle on peut répondre par deux approches opposées, l’une est le fait que la culture de production du porc n’est presque pas présente en Algérie de même que sa consommation considéré, en islam comme péché. Vue sous cet angle, certains diront que la grippe mexicaine ne risque pas de débarquer chez nous. Cependant, d’autres soutiendrons tout à fait le contraire en raison de la caractéristique du virus A (H1N1), qui se transmet d’homme à homme, contrairement à la grippe aviairee. Les personnes que nous avons interrogées sur le sujet, espèrent par ailleurs, que les moyens de prévention seront disponibles en cas de déclaration d’un foyer de la maladie. C’est le cas de le dire pour les masques préventifs qui sont en ce moment distribués en Europe et partout dans le monde ; rien que la France, il est fait état de plusieurs dizaines de millions de masque qui sont en stock.
Il reste toutefois, que le réflexe de porter un masque préventif n’entre pas dans les habitudes de la région. Si certains tentent de récupérer, à la faveur de leur idéologie, l’apparition de l’épédémie dans le monde, il est important de cerner la question et de la traiter avec un esprit scientifique loin de tout fanatisme ou surenchère, de quelque nature que ce soit.
Par la Dépêche de kabylie
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