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SMSI : Les 15 ennemis de l'Internet

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  • SMSI : Les 15 ennemis de l'Internet

    Malgré le refoulement de Robert Ménard au sommet de Tunis, RSF compte bien faire entendre sa parole et publie aussi la liste des 15 ennemis de l'Internet qu'elle a aussi nommé Blacks Holes. N'oublions pas qu'en Tunisie, les grévistes de la faim poursuivent leur combat .

    ===

    Reporters sans frontières (RSF) les a surnommés les «trous noirs» de l'Internet. Des branches mortes du réseau, déconnectées du reste de la Toile mondiale non pas en raison d'un mauvais référencement ou de bugs techniques, mais par la seule volonté d'Etats déterminés à bloquer toute liberté d'expression en ligne. RSF, qui a réalisé un long travail de collecte d'informations auprès de son réseau de correspondants et d'experts en nouvelles technologies, en révélera dans la journée la liste à Tunis, par la voix de son président, Robert Ménard * à moins que ce dernier ne soit refoulé ou arrêté à son arrivée à l'aéroport ce matin .( il a été refoulé) Libération s'est procuré le rapport de RSF et publie cette liste en avant-première.

    Les «ennemis de l'Internet» sont au nombre de quinze: Arabie Saoudite, Bélarus, Birmanie, Chine, Corée du Nord, Cuba, Iran, Libye, Maldives, Népal, Ouzbékistan, Syrie, Tunisie, Turkménistan et Vietnam. Ils sont tous ou presque représentés au sommet de Tunis, exhibant dans leurs stands leurs réussites en matière de nouvelles technologies et/ou de lutte contre la fracture numérique.

    Premier au hit-parade de la répression : la Chine. Très présente à Tunis et au sein de l'UIT (Union internationale des télécommunications) où elle réclame un transfert de la gestion de l'Internet à l'ONU, c'est une superpuissance du réseau, avec plus de 130 millions d'internautes. Le régime réussit la gageure d'avoir aseptisé son réseau en le purgeant de toute information critique tout en le développant à grande vitesse. «Les Chinois ont créé une police spéciale de l'Internet, explique Julien Pain, de RSF, responsable du rapport. Elle filtre des milliers de sites [dont celui de Libération et le blog de son correspondant à Pékin, ndlr] et bloque des centaines de mots clés. Ce sont ceux qui sont allés le plus loin dans l'automatisation de la censure.»

    L'Arabie Saoudite revendique avec fierté le blocage de près de 400 000 sites dans son oeuvre «d'assainissement» de la Toile.

    Signe qui ne trompe pas, selon Julien Pain, plusieurs pays comme la Chine ou la Tunisie, autrefois importateurs de technologies de filtrage essentiellement américaines, se mettent maintenant à en exporter vers Cuba et d'autres pays membres du réseau des «ennemis de l'Internet». Plus grave encore, plusieurs de ces pays ne se contentent pas de priver leurs habitants de l'accès à des milliers de sites : 62 des 70 cyberdissidents emprisonnés dans le monde pour des textes publiés sur l'Internet sont des Chinois. Les autres sont des Tunisiens (comme l'avocat Mohammed Abbou, condamné à trois ans et demi de prison pour avoir critiqué le président Ben Ali sur un site), Libyens ou citoyens des Maldives.

    L'Iran, dont le chef de la délégation à Tunis affiche fièrement sa place de «douzième pays mondial par le nombre de blogueurs» (700 000 selon les estimations), détient pour sa part le record de blogueurs passés par la case prison: une vingtaine ces douze derniers mois. Pourtant, sur le stand de la République islamique, Davoud Zareian affirme : «On n'interdit que les sites pornographiques.» Avant de reconnaître, gêné, que «certains sites politiques, contraires à la loi, sont également filtrés».

    Si, d'enjeu secondaire, la cyber-répression devient une priorité et même un marché avec le développement de l'Internet, elle concerne également des pays comme Cuba. «Comparé à la Chine, l'Internet y est très peu développé. Mais le fait d'accéder au Net est un privilège auquel très peu ont droit, et qui nécessite une autorisation expresse du parti.» Sur le stand de Cuba, la question de la liberté d'expression en ligne laisse plutôt froide Beatriz, représentante de la délégation. «Il n'y a pas de censure à Cuba, à part pour certains sites pornographiques, et encore pas tous. Notre problème avec l'Internet est un problème économique, pas un enjeu de libertés»...

    A côté des quinze ennemis de l'Internet, RSF publie une liste d'une dizaine de «pays à surveiller». Rien de comparable avec les «trous noirs», mais les Etats-Unis, l'Union européenne ou encore la Corée du Sud sont épinglés pour certaines dérives liberticides, selon RSF, dans leur lutte, souvent «louable» nuance l'ONG, contre le terrorisme, la pédophilie ou la cybercriminalité...

    Source: Liberation

    www.rsf.org
    Le rapport complet à découvrir

  • #2
    Comment ???

    Comment l'Algerie n'y est pas ?
    C'est une honte :31:
    Allons Robert !!!!
    Ne te laisse pas abattre



    Un peu d'humour

    Commentaire


    • #3
      Très intéressant ce ptit texte.

      Merci.

      Commentaire

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