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Les Tigres accusent l'armée d'avoir tué 64 civils au Sri Lanka

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  • Les Tigres accusent l'armée d'avoir tué 64 civils au Sri Lanka

    La rébellion tamoule du Sri Lanka a affirmé, samedi 2 mai, via un site Internet qui relaie ses revendications, qu'au moins soixante-quatre civils avaient été tués dans un bombardement de l'armée contre une structure médicale dans leur dernière enclave du nord-est. Le site a indiqué que deux obus avaient été tirés contre ce petit dispensaire planté sur les cinq km2 de bande côtière qui restent aux mains des Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE). Deux médecins travaillant dans l'hôpital ont confirmé l'information à la BBC.

    Seul le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a une entrée limitée dans cette poche des insurgés et Tamilnet l'a accusé d'avoir fourni à l'armée, il y a trois jours l'emplacement exact, de cette structure médicale. La Croix-Rouge à Colombo, qui ne communique plus depuis des mois, n'a fait aucun commentaire sur ce bombardement qui aurait fait aussi 87 blessés.

    "IL POURRAIT S'AGIR D'UNE ERREUR DE TIR DES TIGRES"

    De son côté, l'armée sri-lankaise nie avoir bombardé l'hôpital. "Nous n'avons procédé à aucun bombardement, mais nous avons entendu de fortes explosions dans la zone et il pourrait s'agir d'une erreur de tir des Tigres", a déclaré le porte-parole des forces armées, le général Udaya Nanayakkara.

    Officiellement, les militaires ont l'ordre depuis la semaine dernière de ne plus faire usage d'armes lourdes contre la zone du conflit, où 20 000 à 50 000 civils cohabitent avec les Tigres. L'armée avait même démenti, plus tôt samedi, tout pilonnage sur la région au cours des deux derniers mois, malgré des images satellitaires datées, émanant de l'ONU et montrant des cratères.

    Les forces armées sri-lankaises s'étaient dites prêtes vendredi à donner le coup de grâce aux Tigres tamouls et à leur chef Velupillaï Prabhakaran, malgré deux semaines d'exhortations de la communauté internationale pour obtenir de Colombo un "cessez-le-feu humanitaire".

    par Le Monde
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