Le métro d’Alger sera bientôt fonctionnel. Il sera le deuxième en importance en Afrique, après celui du Caire. « Le rêve est devenu une réalité », a lancé Amar Tou, ministre des Transports, lors des essais techniques effectués début avril 2009. Ce projet a duré vingt ans.
Au fil des ans, les Algérois l’ont oublié. Certains n’y croyaient plus. Trop de retard, trop d’argent gaspillé. Les premières études techniques du métro d’Alger remontent à 1985. Les crises financières et sécuritaires des années 1990 ont ralenti l’évolution des travaux dans un sous-sol algérois rocheux et à la topographie difficile. En quinze ans, seules quatre stations ont été construites ! L’exploitation commerciale de la première ligne du métro, entre Kouba et Hussein-Dey, deux quartiers populaires de l’Est d’Alger, se fera durant l’été 2009.
Peu d’informations sont disponibles sur le prix du ticket de métro. Mais, d’après des sources proches de l’EMA, les usagers auront des tickets uniques de 30 dinars (0,32 euro).
D’une longueur de 9,5 km en doubles voies et sur dix stations, le métro devra desservir Bachdjarah, El Maqaria, Hussein Dey, Sidi M’hamed et Alger-centre. Deux extensions de la ligne 1 sont prévues en 2010 : de Haï El Badr vers Aïn Naâdja et de Tafourah vers la Place des Martyrs. Les travaux relatifs au tronçon Hai El Badr-El Harrach sont déjà entamés pour l’extension à l’Est. Des avis d’appel d’offres pour la sélection de bureaux d’études ont été lancés pour les autres tronçons de l’Est et de l’Ouest d’Alger : Bab Ezzouar, Ain Nâadja et Baraki, Place des Martyrs, Bab El Oued, Chevalley, Dely Brahim, Draria et Ouled Fayet.
150 millions de voyageurs par an
En heure de pointe, la demande moyenne de transport par métro est estimée à 21 000 passagers/heure, avant de doubler en deux ans, surtout sur la ligne reliant Place des Martyrs (centre d’Alger) à Hai El Badr. Après la mise en exploitation de toutes les lignes, et selon les prévisions de l’Entreprise du métro d’Alger (EMA), le trafic devrait atteindre les 150 millions de voyageurs par an. Chacune des quatorze rames du métro d’Alger se compose de six voitures, d’une capacité de 1200 personnes.
Sur ces quatorze rames de la première ligne, huit ont été réceptionnées. La réception des autres est prévue dans les six prochains mois. Le métro sera équipé du système d’automatisme Trainguard MT CBTC de Siemens (train sans conducteur). Ce système d’exploitation rationnel existe déjà dans les métros de Barcelone, de New York, de Budapest et la ligne 14 du métro de Paris. La Régie autonome des transports parisiens (RATP) va exploiter le métro d’Alger et assurer sa maintenance durant huit ans. Le contrat est évalué à 126 millions d’euros.
30 dinars le ticket ?
Quant au coût de la première phase du métro d’Alger, il est estimé à 900 millions d’euros. Mais, selon plusieurs sources, le coût du projet sera revu à la hausse, en raison des retards et de certains mauvais calculs techniques. La réalisation du projet est assurée par des entreprises allemandes, françaises et espagnoles : Siemens Transportation Systems, Vinci, Dywidag et Construcciones y auxiliar de ferrocarriles.
Peu d’informations sont disponibles sur le prix du ticket de métro. Mais, d’après des sources proches de l’EMA, les usagers auront des tickets uniques de 30 dinars (0,32 euro). L’abonnement est un service non encore prévu, probablement pour des raisons de sécurité. Avec des intervalles d’exploitation de deux minutes et d’une vitesse de 70 km/h, le métro d’Alger sera ouvert de 5 heures à 23 heures, sept jours sur sept. « Nous allons continuer les essais d’expérimentation technique, car ceux-ci ont un rapport avec la sécurité des futurs voyageurs. Nous mettons beaucoup d’efforts sur la maintenance », a indiqué à la presse le ministre des Transports. Des agents seront recrutés par l’EMA pour assurer la sécurité des sites. Une surveillance vidéo sera également mise en place.
En attendant le tramway
Autre moyen de transport prévu à Alger : le tramway. Lancé en 2006 pour un montant de 350 millions d’euros, le projet est confié au consortium Mediterrail, composé de l’algérien ETRHB, de l’italien Todini et du français Alstom. La première ligne, la ligne Est, devra relier Dergana aux El Annasser sur 23 kilomètres. Le groupe français Alstom a livré en mars dernier la première rame, Citadis, destinée à la future ligne de ce tramway. En tout, Alstom devra livrer 41 rames commandée par l’EMA, qui gère également le tramway. La maintenance sera assurée dans un dépôt-atelier à Bordj El Kiffan, qui s’étend sur une surface de 20 000 m². Comme le métro, la livraison de la première ligne du tramway est prévue pour l’été 2009.
Les Afriques
Au fil des ans, les Algérois l’ont oublié. Certains n’y croyaient plus. Trop de retard, trop d’argent gaspillé. Les premières études techniques du métro d’Alger remontent à 1985. Les crises financières et sécuritaires des années 1990 ont ralenti l’évolution des travaux dans un sous-sol algérois rocheux et à la topographie difficile. En quinze ans, seules quatre stations ont été construites ! L’exploitation commerciale de la première ligne du métro, entre Kouba et Hussein-Dey, deux quartiers populaires de l’Est d’Alger, se fera durant l’été 2009.
Peu d’informations sont disponibles sur le prix du ticket de métro. Mais, d’après des sources proches de l’EMA, les usagers auront des tickets uniques de 30 dinars (0,32 euro).
D’une longueur de 9,5 km en doubles voies et sur dix stations, le métro devra desservir Bachdjarah, El Maqaria, Hussein Dey, Sidi M’hamed et Alger-centre. Deux extensions de la ligne 1 sont prévues en 2010 : de Haï El Badr vers Aïn Naâdja et de Tafourah vers la Place des Martyrs. Les travaux relatifs au tronçon Hai El Badr-El Harrach sont déjà entamés pour l’extension à l’Est. Des avis d’appel d’offres pour la sélection de bureaux d’études ont été lancés pour les autres tronçons de l’Est et de l’Ouest d’Alger : Bab Ezzouar, Ain Nâadja et Baraki, Place des Martyrs, Bab El Oued, Chevalley, Dely Brahim, Draria et Ouled Fayet.
150 millions de voyageurs par an
En heure de pointe, la demande moyenne de transport par métro est estimée à 21 000 passagers/heure, avant de doubler en deux ans, surtout sur la ligne reliant Place des Martyrs (centre d’Alger) à Hai El Badr. Après la mise en exploitation de toutes les lignes, et selon les prévisions de l’Entreprise du métro d’Alger (EMA), le trafic devrait atteindre les 150 millions de voyageurs par an. Chacune des quatorze rames du métro d’Alger se compose de six voitures, d’une capacité de 1200 personnes.
Sur ces quatorze rames de la première ligne, huit ont été réceptionnées. La réception des autres est prévue dans les six prochains mois. Le métro sera équipé du système d’automatisme Trainguard MT CBTC de Siemens (train sans conducteur). Ce système d’exploitation rationnel existe déjà dans les métros de Barcelone, de New York, de Budapest et la ligne 14 du métro de Paris. La Régie autonome des transports parisiens (RATP) va exploiter le métro d’Alger et assurer sa maintenance durant huit ans. Le contrat est évalué à 126 millions d’euros.
30 dinars le ticket ?
Quant au coût de la première phase du métro d’Alger, il est estimé à 900 millions d’euros. Mais, selon plusieurs sources, le coût du projet sera revu à la hausse, en raison des retards et de certains mauvais calculs techniques. La réalisation du projet est assurée par des entreprises allemandes, françaises et espagnoles : Siemens Transportation Systems, Vinci, Dywidag et Construcciones y auxiliar de ferrocarriles.
Peu d’informations sont disponibles sur le prix du ticket de métro. Mais, d’après des sources proches de l’EMA, les usagers auront des tickets uniques de 30 dinars (0,32 euro). L’abonnement est un service non encore prévu, probablement pour des raisons de sécurité. Avec des intervalles d’exploitation de deux minutes et d’une vitesse de 70 km/h, le métro d’Alger sera ouvert de 5 heures à 23 heures, sept jours sur sept. « Nous allons continuer les essais d’expérimentation technique, car ceux-ci ont un rapport avec la sécurité des futurs voyageurs. Nous mettons beaucoup d’efforts sur la maintenance », a indiqué à la presse le ministre des Transports. Des agents seront recrutés par l’EMA pour assurer la sécurité des sites. Une surveillance vidéo sera également mise en place.
En attendant le tramway
Autre moyen de transport prévu à Alger : le tramway. Lancé en 2006 pour un montant de 350 millions d’euros, le projet est confié au consortium Mediterrail, composé de l’algérien ETRHB, de l’italien Todini et du français Alstom. La première ligne, la ligne Est, devra relier Dergana aux El Annasser sur 23 kilomètres. Le groupe français Alstom a livré en mars dernier la première rame, Citadis, destinée à la future ligne de ce tramway. En tout, Alstom devra livrer 41 rames commandée par l’EMA, qui gère également le tramway. La maintenance sera assurée dans un dépôt-atelier à Bordj El Kiffan, qui s’étend sur une surface de 20 000 m². Comme le métro, la livraison de la première ligne du tramway est prévue pour l’été 2009.
Les Afriques
Commentaire