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Je propose ici un court article qui ne sera qu’un rappel pour certains. Néanmoins je tiens à préciser ces éléments avant de continuer sur “l’inflation ou la déflation” : pour bien saisir de quoi il retourne, il est vital de saisir les questions paradoxales que pose le dollar US. Le but n’est pas d’être exhaustif : je ne veux que poser la base du questionnement, ce billet n’est pas là pour expliquer le fonctionnement général de la monnaie.
La particularité des US c’est qu’ils disposent du dollar qui est une devise mondialement reconnue. Certains disposent de la monnaie américaine comme réserve : les pays qui exportent vers les US stockent de la dette libellée en dollars : cela permet de vendre facilement à crédit (à des gens insolvables). Ces exportateurs c’est la Chine, le Japon etc. D’autres ont leurs dettes libellées en dollars : tous les pays qui ont une monnaie trop instable ont emprunté via la devise américaine qui est censée garantir une certaine stabilité. L’idée c’est que l’emprunteur et le créancier sont ainsi rassurés sur le fait que la somme remboursée aura à peu près la même valeur que la somme empruntée. Imaginez que vous empruntiez avec de la monnaie Zimbabwéenne : avec plus de 200 millions de % d’inflation par an : personne ne voudra vous prêter sauf à la condition de se faire rembourser dans les dix minutes qui suivent, avec un intérêt démentiel. Pour échanger et se prêter de l’argent il faut des devises sur lesquelles on peut compter.
Ceci pour bien comprendre que le dollar est devenu une référence : tout le monde reconnait implicitement sa valeur en l’utilisant et plus il y a de monde qui utilise cette devise plus elle devient solide. En effet, ce que je veux montrer ici c’est que le dollar n’est pas sûr parce qu’il correspond à quelque chose de concret…ce n’est que du papier. Depuis 1973 la devise américaine n’est plus échangeable contre de l’or. Cela signifie qu’il est impossible de tester sa valeur en demandant à recevoir l’or qui correspond aux dollars que l’on détient : si le dollar n’est plus que papier, il n’est alors plus que confiance (ou croyance).
Ce qui appelle à croire au dollar c’est cette universalité : tout le monde utilise le billet vert. Tous les pays s’empruntent et se remboursent en dollars. Si demain il ne vaut plus rien cela signifie que des pays verront leur dette effacée quand d’autres verront l’argent qu’on leur doit disparaître. Devant un dollar qui perdrait sa valeur, créanciers et débiteurs se retrouveraient paralysés. Plus personne ne saurait ce qu’il doit ni ce qu’on lui doit : la conséquence immédiate serait des conflits de toutes sortes à tous les niveaux et dans tous les sens. L’économie mondialisée comme elle fonctionne aujourd’hui est inconcevable sans le dollar : il est partout.
Ce ne serait pas un problème si il y avait un montant de dollars en circulation qui soit fixe. Cela reviendrait un peu au même que si il y avait une certaine quantité d’or derrière chaque dollar : en effet, on garantit alors une stabilité dans la valeur que l’on reconnait au dollar. C’est ce qu’on appelait l’étalon or : comme un mètre étalon sert à garantir que les mètres mis en circulation font bien un mètre, l’étalon or servait à vérifier que chaque dollar correspondait bien à quelque chose de concret. C’est ce que je disais plus haut : on pouvait vérifier la valeur de ses “dollars” en les échangeant contre l’or qu’ils représentaient. Par “quelque chose de concret ” il faut entendre “un élément que l’on ne peut pas produire à l’infini : il doit être disponible en quantité limitée. Vu le nombre de forêts qu’il y a sur le globe, une monnaie purement “papier” n’a pas cet attribut qu’est la limite de quantité disponible. On sait par contre de manière à peu près certaine que l’on ne va pas découvrir 20 millions de tonnes d’or d’ici l’année prochaine : l’or peut donc servir à mesurer quelque chose, il peut servir d’étalon parce que la quantité disponible sur le marché est à peu près stable.
Ce qu’il faut donc bien saisir c’est cette question : d’où le dollar tire-t-il sa force ? La réponse c’est comme vous l’avez compris son omniprésence à tous les niveaux, partout. Bien sûr ce n’est pas la version officielle. Le dollar serait garanti par les USA eux-mêmes. A la place de l’or, ce serait la richesse, la force de production et d’innovation des américains qui seraient les garanties que le dollar vaut quelque chose et que c’est pour ça que l’on peut y croire. Tout dollar resterait porteur de valeur parce qu’il est garanti par la première économie du monde.
Vous l’aurez compris ce que j’ai commencé à montrer dans “inflation ou déflation”, c’est qu’il n’y aucune raison de croire à la thèse officielle : la richesse américaine est négative, c’est une montagne de dettes. Ensuite cela laisse l’autre explication indemne : tout le monde a des dollars et tout le monde est bloqué dedans. C’est impossible d’imaginer de rester dans cette situation, mais c’est aussi inimaginable d’en sortir. Les questions insolubles que posent cet état de fait, j’espère que l’on saura les éclairer petit à petit. Je pense aussi que cela peut se faire en raisonnant et en observant les événements avec attention… “Keep an eye on China” par exemple !
La particularité des US c’est qu’ils disposent du dollar qui est une devise mondialement reconnue. Certains disposent de la monnaie américaine comme réserve : les pays qui exportent vers les US stockent de la dette libellée en dollars : cela permet de vendre facilement à crédit (à des gens insolvables). Ces exportateurs c’est la Chine, le Japon etc. D’autres ont leurs dettes libellées en dollars : tous les pays qui ont une monnaie trop instable ont emprunté via la devise américaine qui est censée garantir une certaine stabilité. L’idée c’est que l’emprunteur et le créancier sont ainsi rassurés sur le fait que la somme remboursée aura à peu près la même valeur que la somme empruntée. Imaginez que vous empruntiez avec de la monnaie Zimbabwéenne : avec plus de 200 millions de % d’inflation par an : personne ne voudra vous prêter sauf à la condition de se faire rembourser dans les dix minutes qui suivent, avec un intérêt démentiel. Pour échanger et se prêter de l’argent il faut des devises sur lesquelles on peut compter.
Ceci pour bien comprendre que le dollar est devenu une référence : tout le monde reconnait implicitement sa valeur en l’utilisant et plus il y a de monde qui utilise cette devise plus elle devient solide. En effet, ce que je veux montrer ici c’est que le dollar n’est pas sûr parce qu’il correspond à quelque chose de concret…ce n’est que du papier. Depuis 1973 la devise américaine n’est plus échangeable contre de l’or. Cela signifie qu’il est impossible de tester sa valeur en demandant à recevoir l’or qui correspond aux dollars que l’on détient : si le dollar n’est plus que papier, il n’est alors plus que confiance (ou croyance).
Ce qui appelle à croire au dollar c’est cette universalité : tout le monde utilise le billet vert. Tous les pays s’empruntent et se remboursent en dollars. Si demain il ne vaut plus rien cela signifie que des pays verront leur dette effacée quand d’autres verront l’argent qu’on leur doit disparaître. Devant un dollar qui perdrait sa valeur, créanciers et débiteurs se retrouveraient paralysés. Plus personne ne saurait ce qu’il doit ni ce qu’on lui doit : la conséquence immédiate serait des conflits de toutes sortes à tous les niveaux et dans tous les sens. L’économie mondialisée comme elle fonctionne aujourd’hui est inconcevable sans le dollar : il est partout.
Ce ne serait pas un problème si il y avait un montant de dollars en circulation qui soit fixe. Cela reviendrait un peu au même que si il y avait une certaine quantité d’or derrière chaque dollar : en effet, on garantit alors une stabilité dans la valeur que l’on reconnait au dollar. C’est ce qu’on appelait l’étalon or : comme un mètre étalon sert à garantir que les mètres mis en circulation font bien un mètre, l’étalon or servait à vérifier que chaque dollar correspondait bien à quelque chose de concret. C’est ce que je disais plus haut : on pouvait vérifier la valeur de ses “dollars” en les échangeant contre l’or qu’ils représentaient. Par “quelque chose de concret ” il faut entendre “un élément que l’on ne peut pas produire à l’infini : il doit être disponible en quantité limitée. Vu le nombre de forêts qu’il y a sur le globe, une monnaie purement “papier” n’a pas cet attribut qu’est la limite de quantité disponible. On sait par contre de manière à peu près certaine que l’on ne va pas découvrir 20 millions de tonnes d’or d’ici l’année prochaine : l’or peut donc servir à mesurer quelque chose, il peut servir d’étalon parce que la quantité disponible sur le marché est à peu près stable.
Ce qu’il faut donc bien saisir c’est cette question : d’où le dollar tire-t-il sa force ? La réponse c’est comme vous l’avez compris son omniprésence à tous les niveaux, partout. Bien sûr ce n’est pas la version officielle. Le dollar serait garanti par les USA eux-mêmes. A la place de l’or, ce serait la richesse, la force de production et d’innovation des américains qui seraient les garanties que le dollar vaut quelque chose et que c’est pour ça que l’on peut y croire. Tout dollar resterait porteur de valeur parce qu’il est garanti par la première économie du monde.
Vous l’aurez compris ce que j’ai commencé à montrer dans “inflation ou déflation”, c’est qu’il n’y aucune raison de croire à la thèse officielle : la richesse américaine est négative, c’est une montagne de dettes. Ensuite cela laisse l’autre explication indemne : tout le monde a des dollars et tout le monde est bloqué dedans. C’est impossible d’imaginer de rester dans cette situation, mais c’est aussi inimaginable d’en sortir. Les questions insolubles que posent cet état de fait, j’espère que l’on saura les éclairer petit à petit. Je pense aussi que cela peut se faire en raisonnant et en observant les événements avec attention… “Keep an eye on China” par exemple !