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Le rôle de la Chine et de l'Iran en Amérique latine inquiète Clinton

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  • Le rôle de la Chine et de l'Iran en Amérique latine inquiète Clinton

    L'Iran et la Chine opèrent des avancées inquiétantes en Amérique latine et Washington ne peut plus se permettre d'ignorer les dirigeants de pays tels que le Venezuela et la Bolivie, déclare la secrétaire d'Etat Hillary Clinton.

    "L'administration précédente a tenté de les isoler, de soutenir leurs opposants, d'en faire des parias internationaux. Cela n'a pas marché", a-t-elle dit lors d'une réunion d'agents du service extérieur au département d'Etat.

    Chinois, Russes et Iraniens avancent à grands pas en Amérique latine, où ils ouvrent d'importantes ambassades et nouent des liens économiques et politiques étroits avec des dirigeants qui étaient hostiles aux Etats-Unis durant l'administration Bush, a noté Clinton.

    "Les progrès que réalisent l'Iran et la Chine, tout particulièrement en Amérique latine, sont vraiment inquiétants. Ils établissent de très fortes connexions économiques et politiques avec beaucoup de ces dirigeants", a-t-elle poursuivi.

    "En matière de relations, nous sommes en concurrence au moins avec les Russes, les Chinois et les Iraniens", a dit Clinton en soulignant que les Etats-Unis n'avaient intérêt à tourner le dos à aucun des pays de cette région du monde.

    L'administration Obama s'efforce d'améliorer ses relations avec les pays d'Amérique latine, notamment avec le Venezuela. On a pu voir le président Barack Obama serrer la main à son homologue vénézuélien Hugo Chavez le mois dernier au sommet des Amériques, qui se tenait à Trinité-et-Tobago.

    Washington souhaite aussi de meilleurs échanges avec le président bolivien Evo Morales, qui a expulsé en septembre dernier l'ambassadeur américain en l'accusant de conspirer contre le gouvernement de La Paz.

    "Nous voulons voir s'il y a un moyen de renvoyer un ambassadeur et de travailler avec Morales", a dit Clinton.

    Elle a aussi préconisé des efforts en direction du président équatorien Rafael Correa, mais aussi du Nicaragua et de son ancien chef de guérilla sandiniste, le président Daniel Ortega.

    "Les Iraniens construisent une immense ambassade à Managua et nous pouvons seulement imaginer dans quel but", a dit la secrétaire d'Etat au sujet de la nouvelle mission diplomatique de Téhéran dans la capitale nicaraguayenne.

    Clinton a noté que le changement de politique des Etats-Unis ne produirait peut-être guère de résultats avec des leaders comme Chavez, dont les idées diffèrent des leurs en économie, en politique et en "tant d'autres choses", mais qu'il valait la peine d'essayer: "L'essentiel, pour moi, est de savoir ce qui est le mieux pour l'Amérique. Comment favoriser un comportement plus favorable à nos intérêts."

    source : Reuters
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