Il est vrai qu'avec l'élection de l'économiste Ellen Johnson Sirleaf première femme présidente du continent Africain, les femmes africaines ont toute redressé la tête. Mais dans ce continent où tout bouge, est instable, ravagé par le sida, les épidémies, les guerres civiles, ce sont les femmes qui sont omniprésente et qui s'imposent. Que ce soit par le biais des micros crédits où les femmes règnent avec compétence, en politique dans le domaine de la santé ou de l'éducation les femmes africaines s'investissent de plus en plus. A quand en France, une femme chef d’Etat ?
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D'Afrique parvient enfin une bonne nouvelle! L'élection au Liberia, confirmée mardi 15 novembre, d'Ellen Johnson Sirleaf, première présidente du continent - qui, avec 60% des suffrages, a largement distancé l'ex-ballon d'or George Weah - est saluée comme une victoire pour l'ensemble des femmes et un espoir pour l'avenir. «Cela aurait été terrible qu'une personne si éduquée et si compétente perde face à un simple footballeur», a déclaré une parlementaire ougandaise. Grand-mère de 67 ans affectueusement surnommée «Mum» par ses supporters, l'économiste Ellen Johnson Sirleaf, formée à Harvard, a commencé sa carrière à la Citibank et à la Banque mondiale avant d'entrer en politique, en 1972. Dans son pays, ravagé par quatorze ans de guerre civile (1989-2003, 150 000 morts) et où stationnent encore 15 000 Casques bleus, sa tâche est immense. Elle devra réinsérer socialement des centaines de milliers d'enfants soldats, rétablir l'eau, l'électricité et les routes.
Qui, mieux qu'une femme, est en mesure de relever un tel défi? Depuis les indépendances, le bilan des dirigeants africains peut se résumer, en exagérant à peine, à la corruption et aux guerres. Le sexe dit «faible», lui, tient le continent à bout de bras. Dans les champs, sur les marchés, au sein des structures qui pratiquent le microcrédit, ce sont les femmes qui font tourner l'économie et assurent la survie générale. En politique, l'éducation et la santé sont, en raison de leur sensibilité maternelle, leurs priorités. Au reste, leur implication directe dans les affaires de la cité augmente. Après avoir participé, parfois armes à la main, à la lutte anti-coloniale, elles ont été marginalisées à l'indépendance. Les voici de retour. Les Parlements du Mozambique, d'Afrique du Sud, du Burundi comptent désormais plus de 30% de femmes (12% en France). Au Mozambique, le Premier ministre, Luisa Diogo, s'impose comme un grand leader. Au Kenya, Wangari Maathai a reçu, l'année dernière, le prix Nobel de la paix pour sa lutte contre la déforestation. Au Botswana, l'une des économies les plus performantes du continent, Linah Mohohlo, gouverneur de la Banque centrale depuis 1999, reste une référence. Et en Afrique francophone?
Les femmes, avenir de l'Afrique
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D'Afrique parvient enfin une bonne nouvelle! L'élection au Liberia, confirmée mardi 15 novembre, d'Ellen Johnson Sirleaf, première présidente du continent - qui, avec 60% des suffrages, a largement distancé l'ex-ballon d'or George Weah - est saluée comme une victoire pour l'ensemble des femmes et un espoir pour l'avenir. «Cela aurait été terrible qu'une personne si éduquée et si compétente perde face à un simple footballeur», a déclaré une parlementaire ougandaise. Grand-mère de 67 ans affectueusement surnommée «Mum» par ses supporters, l'économiste Ellen Johnson Sirleaf, formée à Harvard, a commencé sa carrière à la Citibank et à la Banque mondiale avant d'entrer en politique, en 1972. Dans son pays, ravagé par quatorze ans de guerre civile (1989-2003, 150 000 morts) et où stationnent encore 15 000 Casques bleus, sa tâche est immense. Elle devra réinsérer socialement des centaines de milliers d'enfants soldats, rétablir l'eau, l'électricité et les routes.
Qui, mieux qu'une femme, est en mesure de relever un tel défi? Depuis les indépendances, le bilan des dirigeants africains peut se résumer, en exagérant à peine, à la corruption et aux guerres. Le sexe dit «faible», lui, tient le continent à bout de bras. Dans les champs, sur les marchés, au sein des structures qui pratiquent le microcrédit, ce sont les femmes qui font tourner l'économie et assurent la survie générale. En politique, l'éducation et la santé sont, en raison de leur sensibilité maternelle, leurs priorités. Au reste, leur implication directe dans les affaires de la cité augmente. Après avoir participé, parfois armes à la main, à la lutte anti-coloniale, elles ont été marginalisées à l'indépendance. Les voici de retour. Les Parlements du Mozambique, d'Afrique du Sud, du Burundi comptent désormais plus de 30% de femmes (12% en France). Au Mozambique, le Premier ministre, Luisa Diogo, s'impose comme un grand leader. Au Kenya, Wangari Maathai a reçu, l'année dernière, le prix Nobel de la paix pour sa lutte contre la déforestation. Au Botswana, l'une des économies les plus performantes du continent, Linah Mohohlo, gouverneur de la Banque centrale depuis 1999, reste une référence. Et en Afrique francophone?
Les femmes, avenir de l'Afrique
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