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A. Bouteflika annoncé hier au sommet de Tunis les mesures prises par l'Algérie pour développer l'utilisation des technologies et de la communication.
Il a cité l'opération «un PC pour tous» consistant à doter d'ici 2010 six millions de ménages d’un ordinateur par le biais de prêts bancaires, ainsi que la création d’une université virtuelle et a déclaré aussi que les établissements scolaires algériens seront équipés en ordinateurs.
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Intervenant devant la plénière de la 2ème phase du sommet mondial sur la société de l’information qui se tient depuis hier à Tunis, le chef de l’Etat a énuméré les mesures prises en Algérie en direction des opérateurs économiques et des citoyens pour développer l’utilisation des technologies de l’information et de la communication, considérées désormais, selon lui, comme un moyen important pour le développement d’un pays.
Il cite dans ce sens, l’opération en cours appelée «un PC pour tous» consistant à doter d’ici 2010, six millions de ménages d’un ordinateur par le biais de prêts bancaires. Il évoque également la création prochaine d’un cyber-parc, qui sera implanté à Sidi Abdellah, et deux autres projets, l’un visant à équiper en ordinateurs tous les établissements scolaires du pays, et l’autre la création d’une université virtuelle.
Le chef de l’Etat ne donne toutefois pas le coût de ces différents projets. On apprendra, en outre, qu’un réseau intranet gouvernemental, offrant des services de communications utiles au bon fonctionnement des institutions de l’Etat est en cours de réalisation. «Ce réseau sera, dans une phase ultérieure, accessible aux citoyens et opérateurs socio-économiques et deviendra à terme un moyen de communication interactive entre le gouvernement et la société civile», précise le président de la République.
La société de l’information, pense le président Bouteflika, «prend place comme un phénomène particulièrement distinctif de notre époque tant et si bien qu’aucun pays ne saurait s’y soustraire, sauf à se résoudre à une marginalisation annonciatrice de régression économique et sociale». Il estime que le consensus trouvé durant la dernière rencontre de Genève pour un accès équitable à la société du savoir doit être renforcé au cours de la réunion de Tunis pour éviter que les fractures économiques, sociales et culturelles existantes ne s’aggravent.
«Pour avoir été les premiers à subir la rigueur drastique des politiques exclusivement orientées vers les marchés qui ont toujours caractérisé la gestion de l’Internet et avoir, dans ce même contexte, souffert des coûts exorbitants liés à la mise en place ou à l’acquisition des infrastructures de transport de l’information, les pays en développement sont devenus, par la force des choses, les témoins d’une situation qui, bien que nouvelle, rappelle, en tous points, celle ayant toujours prévalu, hélas, en matière de relations économiques et financières internationales qu’ils n’ont cessé de dénoncer depuis leurs indépendances», indique le chef de l’Etat. Dans ce sens, M. Bouteflika appelle à l’instauration d’«une coopération internationale inondée de solidarité pour mieux faire face aux défis de la mondialisation et du monde numérique».
Il relève qu’en Afrique, qui souffre «d’énormes retards» dans le domaine, des initiatives sont entreprises dans le cadre du NEPAD «œuvrant à la coordination, au niveau continental, de la gouvernance électronique, ainsi qu’à la formation électronique au titre de la E-School Project qui permettra notamment de connecter à l’Internet, par des liaisons satellitaires, un certain nombre d’écoles en Afrique». Dans ce cadre, il annonce «un projet de liaison à fibre optique entre Alger et Abuja qui irriguera les pays frontaliers des deux Etats terminaux ainsi que les pays qu’elle traverse. Un tel projet qui jouera, sans nul doute, un grand rôle dans le développement socio-économique régional». Une liaison qui sera prolongée jusqu’à l’Afrique du Sud «pour constituer une véritable colonne vertébrale du nord au sud de l’Afrique et, vers le nord, en direction du Bassin méditerranéen et de l’Europe, grâce à la liaison sous-marine reliant Alger et l’Europe continentale, via Palma de Majorque», soutient le président de la République.
Source: la Tribune
Il a cité l'opération «un PC pour tous» consistant à doter d'ici 2010 six millions de ménages d’un ordinateur par le biais de prêts bancaires, ainsi que la création d’une université virtuelle et a déclaré aussi que les établissements scolaires algériens seront équipés en ordinateurs.
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Intervenant devant la plénière de la 2ème phase du sommet mondial sur la société de l’information qui se tient depuis hier à Tunis, le chef de l’Etat a énuméré les mesures prises en Algérie en direction des opérateurs économiques et des citoyens pour développer l’utilisation des technologies de l’information et de la communication, considérées désormais, selon lui, comme un moyen important pour le développement d’un pays.
Il cite dans ce sens, l’opération en cours appelée «un PC pour tous» consistant à doter d’ici 2010, six millions de ménages d’un ordinateur par le biais de prêts bancaires. Il évoque également la création prochaine d’un cyber-parc, qui sera implanté à Sidi Abdellah, et deux autres projets, l’un visant à équiper en ordinateurs tous les établissements scolaires du pays, et l’autre la création d’une université virtuelle.
Le chef de l’Etat ne donne toutefois pas le coût de ces différents projets. On apprendra, en outre, qu’un réseau intranet gouvernemental, offrant des services de communications utiles au bon fonctionnement des institutions de l’Etat est en cours de réalisation. «Ce réseau sera, dans une phase ultérieure, accessible aux citoyens et opérateurs socio-économiques et deviendra à terme un moyen de communication interactive entre le gouvernement et la société civile», précise le président de la République.
La société de l’information, pense le président Bouteflika, «prend place comme un phénomène particulièrement distinctif de notre époque tant et si bien qu’aucun pays ne saurait s’y soustraire, sauf à se résoudre à une marginalisation annonciatrice de régression économique et sociale». Il estime que le consensus trouvé durant la dernière rencontre de Genève pour un accès équitable à la société du savoir doit être renforcé au cours de la réunion de Tunis pour éviter que les fractures économiques, sociales et culturelles existantes ne s’aggravent.
«Pour avoir été les premiers à subir la rigueur drastique des politiques exclusivement orientées vers les marchés qui ont toujours caractérisé la gestion de l’Internet et avoir, dans ce même contexte, souffert des coûts exorbitants liés à la mise en place ou à l’acquisition des infrastructures de transport de l’information, les pays en développement sont devenus, par la force des choses, les témoins d’une situation qui, bien que nouvelle, rappelle, en tous points, celle ayant toujours prévalu, hélas, en matière de relations économiques et financières internationales qu’ils n’ont cessé de dénoncer depuis leurs indépendances», indique le chef de l’Etat. Dans ce sens, M. Bouteflika appelle à l’instauration d’«une coopération internationale inondée de solidarité pour mieux faire face aux défis de la mondialisation et du monde numérique».
Il relève qu’en Afrique, qui souffre «d’énormes retards» dans le domaine, des initiatives sont entreprises dans le cadre du NEPAD «œuvrant à la coordination, au niveau continental, de la gouvernance électronique, ainsi qu’à la formation électronique au titre de la E-School Project qui permettra notamment de connecter à l’Internet, par des liaisons satellitaires, un certain nombre d’écoles en Afrique». Dans ce cadre, il annonce «un projet de liaison à fibre optique entre Alger et Abuja qui irriguera les pays frontaliers des deux Etats terminaux ainsi que les pays qu’elle traverse. Un tel projet qui jouera, sans nul doute, un grand rôle dans le développement socio-économique régional». Une liaison qui sera prolongée jusqu’à l’Afrique du Sud «pour constituer une véritable colonne vertébrale du nord au sud de l’Afrique et, vers le nord, en direction du Bassin méditerranéen et de l’Europe, grâce à la liaison sous-marine reliant Alger et l’Europe continentale, via Palma de Majorque», soutient le président de la République.
Source: la Tribune
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