64 années se sont déjà écoulées sur cet horrible crime et l’Algérie s’apprête à commémorer sous le signe de la fidélité et du serment prêté à nos glorieux martyrs. Ce génocide qui s’est traduit par la mort sous toutes ses formes de 45.000 Algériens innocents dont le seul “tort” était d’avoir revendiqué une liberté spoliée par l’occupant.
A Sétif, où succomba le premier martyr de ces massacres, Saâl Bouzid, exécuté à la fleur de ses 20 ans alors qu’il refusait de céder l’emblème national, en tête de la glorieuse marche de la liberté par un mardi 8 mai 1945. L’imposant programme mis en place pour la commémoration de cette date historique a été entamé hier par une importante conférence animée par le Dr Zoheir Ihadadène et Abderahmane Khalfa, respectivement professeur à l’université d’Alger et enseignant à l’institut d’histoire de l’université “Ferhat-Abbas” de Sétif.
Cette première conférence qui s’est tenue au niveau de la salle des fêtes de la ville de Sétif, entièrement rénovée et qui accueillait cet événement, a permis aux intervenants, après la projection d’un documentaire sur ce génocide, de se pencher sur les points forts inhérents à l’interprétation par les médias des massacres du 8 Mai 1945 et pour le second, à une lecture de ce génocide.
Deux interventions fortes qui n’ont pas été sans susciter l’intérêt de l’assistance nombreuse qui a pris place dans cette salle, des moudjahidine, hommes de culture, intellectuelles et de nombreux étudiants dans le domaine de la communication. Après l’intervention du président d’APC qui a présenté cette conférence et sa place au titre de l’important programme mis en place pour la commémoration de cette date anniversaire, témoin de l’exécution de 45.000 citoyens algériens par le colonialisme, le wali M. Bedoui Noureddine, qui assistait en compagnie du président de l’APW à la mise en œuvre de ce programme et l’ouverture de cet espace culturel, rappellera le caractère odieux de ce qu’il qualifiera de crime contre l’humanité et s’inclinera devant la mémoire de tous ces précurseurs de la glorieuse Révolution de Novembre.
Il mettra à profit cette rencontre pour exprimer ses félicitations à toutes les composantes de la famille de la presse, en cette Journée mondiale de la liberté d’expression et soulignera l’intérêt particulier accordé par le Président de la République à cette corporation.
Le programme, mis en place pour commémorer le 64e anniversaire des massacres du 8 Mai 1945 et qui s’étalera jusqu’au 24 de ce mois dans la cité de Aïn Fouara, comporte de nombreuses activités à caractère politique, culturel et sportif.
C’est ainsi qu’en plus du cycle de conférences et tables rondes traitant de ce sujet, Sétif accueillera également de nombreuses autres activités comme des projections de films, tournois internationaux de volley-ball et de boxe, galas artistiques, de même qu’un Salon national du livre et un festival de chants patriotiques consacrés au 8 Mai 1945. Une semaine du film révolutionnaire est également prévue à ce programme. La journée du 8 mai sera marquée par une imposante marche sur ce même itinéraire qu’avaient empruntés les citoyens algériens, il y a 64 ans, avant la traditionnelle visite au cimetière de Sidi Saïd où avaient été jetés dans deux fosses communes de nombreux corps de Sétifiens.
Une visite dans la commune de Hammam Guergour où sera inauguré le centre de repos des moudjahidine et une autre à Ksar El Abtal où sera inauguré un musée au niveau de l’ancien centre de détention sont également prévues.
F. Z.
A Sétif, où succomba le premier martyr de ces massacres, Saâl Bouzid, exécuté à la fleur de ses 20 ans alors qu’il refusait de céder l’emblème national, en tête de la glorieuse marche de la liberté par un mardi 8 mai 1945. L’imposant programme mis en place pour la commémoration de cette date historique a été entamé hier par une importante conférence animée par le Dr Zoheir Ihadadène et Abderahmane Khalfa, respectivement professeur à l’université d’Alger et enseignant à l’institut d’histoire de l’université “Ferhat-Abbas” de Sétif.
Cette première conférence qui s’est tenue au niveau de la salle des fêtes de la ville de Sétif, entièrement rénovée et qui accueillait cet événement, a permis aux intervenants, après la projection d’un documentaire sur ce génocide, de se pencher sur les points forts inhérents à l’interprétation par les médias des massacres du 8 Mai 1945 et pour le second, à une lecture de ce génocide.
Deux interventions fortes qui n’ont pas été sans susciter l’intérêt de l’assistance nombreuse qui a pris place dans cette salle, des moudjahidine, hommes de culture, intellectuelles et de nombreux étudiants dans le domaine de la communication. Après l’intervention du président d’APC qui a présenté cette conférence et sa place au titre de l’important programme mis en place pour la commémoration de cette date anniversaire, témoin de l’exécution de 45.000 citoyens algériens par le colonialisme, le wali M. Bedoui Noureddine, qui assistait en compagnie du président de l’APW à la mise en œuvre de ce programme et l’ouverture de cet espace culturel, rappellera le caractère odieux de ce qu’il qualifiera de crime contre l’humanité et s’inclinera devant la mémoire de tous ces précurseurs de la glorieuse Révolution de Novembre.
Il mettra à profit cette rencontre pour exprimer ses félicitations à toutes les composantes de la famille de la presse, en cette Journée mondiale de la liberté d’expression et soulignera l’intérêt particulier accordé par le Président de la République à cette corporation.
Le programme, mis en place pour commémorer le 64e anniversaire des massacres du 8 Mai 1945 et qui s’étalera jusqu’au 24 de ce mois dans la cité de Aïn Fouara, comporte de nombreuses activités à caractère politique, culturel et sportif.
C’est ainsi qu’en plus du cycle de conférences et tables rondes traitant de ce sujet, Sétif accueillera également de nombreuses autres activités comme des projections de films, tournois internationaux de volley-ball et de boxe, galas artistiques, de même qu’un Salon national du livre et un festival de chants patriotiques consacrés au 8 Mai 1945. Une semaine du film révolutionnaire est également prévue à ce programme. La journée du 8 mai sera marquée par une imposante marche sur ce même itinéraire qu’avaient empruntés les citoyens algériens, il y a 64 ans, avant la traditionnelle visite au cimetière de Sidi Saïd où avaient été jetés dans deux fosses communes de nombreux corps de Sétifiens.
Une visite dans la commune de Hammam Guergour où sera inauguré le centre de repos des moudjahidine et une autre à Ksar El Abtal où sera inauguré un musée au niveau de l’ancien centre de détention sont également prévues.
F. Z.
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