Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Candidats malheureux à la présidentielle: Que deviennent-ils. ?

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Candidats malheureux à la présidentielle: Que deviennent-ils. ?

    Le 9 avril au soir, ils avaient perdu le peu d’illusions qui leur restaient. Louisa Hanoune, Moussa Touati, Fawzi Rebaïne, Djahid Younsi et Mohamed Saïd passaient du statut de candidats à celui de recalés.

    Le score attribué à Bouteflika ne leur a laissé aucune chance. En se partageant les 9,77% restants, les «concurrents» de Bouteflika ont été confirmés dans leur statut de figurants.
    Avec des scores qui frisent le ridicule, les cinq candidats malheureux ont vite fermé la parenthèse de l’élection présidentielle. Près d’un mois plus tard, que deviennent-ils ? Tentative de réponse…
    Louisa Hanoune : dans la peau de l’opposante

    Lendemain d’élections difficile pour la première dame du Parti des travailleurs. Louiza Hanoune, qui, le jour du scrutin avait dénoncé une fraude sans pareille, est montée au créneau le lendemain de l’annonce des résultats «officiels».
    Avec un discours rarement aussi virulent, Hanoune a revêtu le costume d’opposante pour dénoncer un système qui s’accroche aux vieilles pratiques mais la secrétaire générale du Parti des travailleurs s’est vite ressaisie pour se concentrer sur les priorités de sa formation politique : dissolution du Parlement, préservation de l’unité du pays et lutte pour une stratégie économique plus claire font partie des luttes qu’elle mène. Avec une grande débauche d’énergie, le parti organise des activités pratiquement tous les week-ends.
    Le PT veut profiter de la dynamique née des élections pour remobiliser ses troupes. L’élection présidentielle, c’est déjà de l’ordre du passé…
    Fawzi Rebaïne : retour à la «normale»

    Lanterne rouge de la «compétition», Fawzi Rebaïne, classé cinquième dans un premier temps puis bon dernier, a tenté de renverser la situation en sa faveur.
    Son directeur de campagne déclarait au lendemain de la proclamation des résultats définitifs que «les résultats de cette élection sont trafiqués C’est une décision politique qui est venue sanctionner M. Rebaïne pour les critiques qu’il avait émises à l’encontre du pouvoir. Ils n’illustrent en aucun cas un mérite politique. Je pense qu’il s’agit plutôt d’une mesure de rétention.
    On nous enlève 80 000 voix pour les partager entre Abdelaziz Bouteflika et Mohamed Saïd en récompense à son message de félicitations adressé au candidat gagnant». Voilà qui résume l’état d’esprit de Fawzi Rebaïne qui, aussitôt le dossier de l’élection clos, est retombé dans un silence dont il ne sortira probablement pas avant de nouvelles échéances électorales.
    Moussa Touati : face à la dissidence

    Il pensait créer la surprise, il a été «surpris » de voir que son heure n’a pas encore sonné. Criant au scandale, dénonçant la fraude, le président du Front national algérien s’est néanmoins rapidement tourné vers les affaires internes du parti. Le FNA fait, en effet, face à un mouvement de dissidence que le numéro un a de tout temps tenté de minimiser.
    Les opposants à Touati ont pourtant pris les choses en main en organisant un congrès parallèle. Fort du soutien de Zerhouni, le numéro un du FNA a tenté d’étouffer le mouvement de dissidence et continue son bonhomme de chemin, en se présentant comme l’opposant numéro un, un rôle qu’il compte continuer de jouer.
    Djahid Younsi : en quête de leadership

    Après avoir vainement tenté de rapprocher les frères ennemis dans son propre camp, Djahid Younis, secrétaire général d’El-Islah, a finalement réussi à être désigné comme le candidat de son parti.
    Une «performance» pour un parti qui n’a pas fini d’être tiraillé et de subir les luttes de leadership qui ont souvent eu raison de sa cohésion. Passé l’épreuve de l’élection présidentielle, Younsi préfère aujourd’hui se tourner vers son parti en quête d’une restructuration.
    Il table sur une plus grande capitalisation de la sympathie qu’il dit avoir perçue pendant la campagne électorale. Profitant de l’état de dislocation de la mouvance islamiste, il ne désespère pas d’incarner ce courant et d’en devenir un leader. D’ailleurs, il ne veut même pas entendre parler d’un rapprochement avec Djaballah.
    Mohamed Saïd : cap sur «la liberté et la justice»

    S’il y a un candidat qui a préféré tirer un trait sur l’élection présidentielle, c’est bien Mohamed Saïd.
    Au lendemain de la proclamation des résultats officiels, il a étonné en déclarant «la campagne électorale est derrière moi. Je l’ai dit lors de la campagne électorale, les chiffres ne m’intéressent pas. Mon objectif était de créer et lancer mon parti politique. J’étais conséquent avec moi-même, El-Mouradia ne m’intéressait pas.
    Maintenant, je me prépare à déposer le dossier d’agrément de mon parti». Considérant que l’action politiques ne se résume pas aux élections, il se dit prêt à mener le combat sur un autre terrain.
    N. I.

  • #2
    Mohamed Saïd : cap sur «la liberté et la justice»

    S’il y a un candidat qui a préféré tirer un trait sur l’élection présidentielle, c’est bien Mohamed Saïd.
    Au lendemain de la proclamation des résultats officiels, il a étonné en déclarant «la campagne électorale est derrière moi. Je l’ai dit lors de la campagne électorale, les chiffres ne m’intéressent pas. Mon objectif était de créer et lancer mon parti politique. J’étais conséquent avec moi-même, El-Mouradia ne m’intéressait pas.
    Maintenant, je me prépare à déposer le dossier d’agrément de mon parti». Considérant que l’action politiques ne se résume pas aux élections, il se dit prêt à mener le combat sur un autre terrain.
    J'ai apprécié ce passage, ça sous entend que dés sa présentation aux élections, il savais déja que son objectif n'est pas de devenir président, il sais pq et tout le monde le sais, il avait un autre objectif, juste se présenter aux algériens puis crier son partie et travailler pour la justice et la liberté ... à temps ouvert ... pas spécialement pour tel ou tel election.. assez logique, et convaincant.
    Tadjére ouala Hadjére ouala rédjline Madjer...

    Vive Tayri, Vive JSK

    Commentaire


    • #3
      Loisa Hanoune est responsable du PT et compte tenu que cette formation politique possède des députés à raison de 270 000 dinars par mois et que le PT ne rétribue ses édiles qu'à raison de 100 000 dinars mensuels, la pensonaria n'a pas de souci à se faire pécuniairement puisqu'elle est rémunérée pour son labeur au sein de son parti politique.

      En Algérie, aucune profession est mieux défrayée qu'un poste de député et de surcroît que les élus ne font que de la figuration et il faudrait voir si Hollywood rétribue davantage les figurants de films. Pas sûr.

      Commentaire

      Chargement...
      X