Avions et frégates de défense : Le Maroc s’équipe, l’Algérie suit
LUNDI, 04 MAI 2009
Le Reporter
Le Maroc a reçu ses premiers F-16 et équipé ses mirages de nouveaux radars. De même qu’il a reçu sa 1ère frégate Fremm. L’Algérie lance un marché pour 4 frégates et se prépare à remplacer les Mig rendus aux Russes.
Le Maroc vient de se voir livrer ses premiers avions de combat F-16. On se souvient que 24 de ces avions avaient été commandés au constructeur américain Lockheed Martin, l’an dernier, après que l’option d'achat d'avions français Rafale ait été définitivement écartée. Le marché porte sur un montant total de 2,4 milliards de dollars. Une économie par rapport à ce qu’auraient coûté les rafales…
De plus, avec les F-16, le Maroc se dote des mêmes appareils qui ont fait leurs preuves dans la zone si sensible du Proche Orient. L'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, ou l'Egypte, par exemple, ont les mêmes. Ainsi qu’Israël, d’ailleurs qui n’avait pas hésité à les utiliser en 1981 pour bombarder la centrale nucléaire irakienne d'Osirak.
Le Maroc peut donc désormais compter, pour sa défense aérienne, sur ces 24 appareils multi-rôles équipés de systèmes avancés (qui ne sont cependant pas encore tous livrés). Mais aussi sur ses avions Mirage qu’il vient d’équiper de nouveaux radars.
Il s’agit de « radars à antenne active », connus dans l'aviation militaire pour leur technologie de pointe. Ils avaient été commandés, il y a trois ans, au français Thalès qui vient ainsi de finir d’exécuter le contrat.
Avec ses 3.500 km de côte, le Maroc se devait aussi de penser à sa sécurité maritime. Il vient de recevoir sa première frégate… Une frégate française multi-missions, de type Fremm, dernière génération qui coûte 500 millions d'Euros.
Ces acquisitions ne passent pas, bien sûr, inaperçues en Algérie qui avec des moyens financiers bien plus importants – grâce aux rentes pétrolières – non seulement veille à ne pas se laisser dépasser, mais surenchérit.
Ainsi, après avoir passé le contrat du siècle avec la Russie pour l’achat d’avions Mig et s’être rendus compte, à la livraison, que les appareils russes étaient obsolètes, les Algériens avaient annulé le contrat et engagé de nouvelles négociations pour l’achat de nouveaux avions de type Sukhoi, des chefs d’œuvre de technologie. Rien n’a filtré officiellement sur le nombre d’appareils que pense s’offrir l’Algérie des généraux, mais la presse algérienne affidée à ces généraux a parlé de 100 appareils ! Rien que ça…
Côté naval, également, surenchère, surenchère… Les Algériens ont lancé un appel d'offres pour l'acquisition de quatre frégates ! Selon la presse algérienne, il s’agirait d’un contrat de 2 milliards d'euros et les fournisseurs se bousculeraient au portillon.
Américains, Russes, Allemands et autres Français seraient en compétition.
La frégate allemande Meko de type 125 du constructeur numéro deux européen, TKMS, serait en compétition avec la Fremm française (celle que vient d’acquérir le Maroc).
L’Algérie n’aurait pas encore arrêté son choix.
Le Président Bouteflika ayant été, semble-t-il, invité à se rendre en France à la mi-juin prochaine, la presse algérienne cache à peine le chantage qui se profile derrière les négociations qu’il devrait mener alors, à ce sujet, avec le Président français Nicolas Sarkozy.
LUNDI, 04 MAI 2009
Le Reporter
Le Maroc a reçu ses premiers F-16 et équipé ses mirages de nouveaux radars. De même qu’il a reçu sa 1ère frégate Fremm. L’Algérie lance un marché pour 4 frégates et se prépare à remplacer les Mig rendus aux Russes.
Le Maroc vient de se voir livrer ses premiers avions de combat F-16. On se souvient que 24 de ces avions avaient été commandés au constructeur américain Lockheed Martin, l’an dernier, après que l’option d'achat d'avions français Rafale ait été définitivement écartée. Le marché porte sur un montant total de 2,4 milliards de dollars. Une économie par rapport à ce qu’auraient coûté les rafales…
De plus, avec les F-16, le Maroc se dote des mêmes appareils qui ont fait leurs preuves dans la zone si sensible du Proche Orient. L'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, ou l'Egypte, par exemple, ont les mêmes. Ainsi qu’Israël, d’ailleurs qui n’avait pas hésité à les utiliser en 1981 pour bombarder la centrale nucléaire irakienne d'Osirak.
Le Maroc peut donc désormais compter, pour sa défense aérienne, sur ces 24 appareils multi-rôles équipés de systèmes avancés (qui ne sont cependant pas encore tous livrés). Mais aussi sur ses avions Mirage qu’il vient d’équiper de nouveaux radars.
Il s’agit de « radars à antenne active », connus dans l'aviation militaire pour leur technologie de pointe. Ils avaient été commandés, il y a trois ans, au français Thalès qui vient ainsi de finir d’exécuter le contrat.
Avec ses 3.500 km de côte, le Maroc se devait aussi de penser à sa sécurité maritime. Il vient de recevoir sa première frégate… Une frégate française multi-missions, de type Fremm, dernière génération qui coûte 500 millions d'Euros.
Ces acquisitions ne passent pas, bien sûr, inaperçues en Algérie qui avec des moyens financiers bien plus importants – grâce aux rentes pétrolières – non seulement veille à ne pas se laisser dépasser, mais surenchérit.
Ainsi, après avoir passé le contrat du siècle avec la Russie pour l’achat d’avions Mig et s’être rendus compte, à la livraison, que les appareils russes étaient obsolètes, les Algériens avaient annulé le contrat et engagé de nouvelles négociations pour l’achat de nouveaux avions de type Sukhoi, des chefs d’œuvre de technologie. Rien n’a filtré officiellement sur le nombre d’appareils que pense s’offrir l’Algérie des généraux, mais la presse algérienne affidée à ces généraux a parlé de 100 appareils ! Rien que ça…
Côté naval, également, surenchère, surenchère… Les Algériens ont lancé un appel d'offres pour l'acquisition de quatre frégates ! Selon la presse algérienne, il s’agirait d’un contrat de 2 milliards d'euros et les fournisseurs se bousculeraient au portillon.
Américains, Russes, Allemands et autres Français seraient en compétition.
La frégate allemande Meko de type 125 du constructeur numéro deux européen, TKMS, serait en compétition avec la Fremm française (celle que vient d’acquérir le Maroc).
L’Algérie n’aurait pas encore arrêté son choix.
Le Président Bouteflika ayant été, semble-t-il, invité à se rendre en France à la mi-juin prochaine, la presse algérienne cache à peine le chantage qui se profile derrière les négociations qu’il devrait mener alors, à ce sujet, avec le Président français Nicolas Sarkozy.
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