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Le Fouquet's ouvre ses portes à Marrakech
Lucien Barrière vient d'inaugurer un établissement au Maroc, le premier hors de France.
À quelques minutes de la place Djemaa el-Fna de Marrakech, déguster le fameux mille-feuille du Fouquet's en maillot de bain au bord d'une piscine… C'est désormais possible. Le groupe Lucien Barrière vient d'inaugurer son premier hôtel de luxe hors de France : le Naoura Barrière (naoura signifie fleur blanche) qui abrite un Fouquet's de 150 couverts. C'est une grande première hors de France pour le groupe et son fameux restaurant des Champs-Élysées. Le projet a démarré il y a sept ans. «Au début, nous avions les yeux plus gros que le ventre, raconte Dominique Desseigne, président du conseil de surveillance du groupe Lucien B arrière. Nous étions partis sur un hôtel de 180 chambres sans ryads. Économiquement, cela ne tournait pas bien.» Finalement, le Naoura Barrière compte 85 chambres et 26 ryads, des appartements achetés par des investisseurs mais dont Lucien Barrière se charge de la gestion. L'hôtel propose des chambres à 299 euros prix d'ouverture jusqu'à la fin de l'année.Pour financer ce projet qui a coûté 45 millions d'euros, Lucien Barrière s'est associé fin 2006 à quatre partenaires marocains (CFG Groupe, CMKD, Axa Assurance Maroc, RMA Watanya). Il possède finalement 35 % des parts et un contrat de gestion sous sa marque pendant vingt ans. «On a développé à fond le confort, s'enthousiasme Dominique Desseigne. La literie, le confort des salles de bains, il n'y a pas mieux au Maroc !» D'emblée, il a cherché à se démarquer de la Mamounia, le célèbre palace de Marrakech fermé pour travaux et qui devrait rouvrir à la rentrée. «La Mamounia, c'est un hôtel mythique, ajoute Dominique Desseigne. Il ne fallait pas marcher sur ses plates-bandes. Nous serons, je pense, 100 euros en dessous de la Mamounia.»
Nouveaux concurrents
L'hôtel Naoura Barrière emploie 240 personnes. Fin avril, il était plein à 40 % et il affiche complet pour les ponts de mai. Parmi les clients à 40 % français, des habitués de la Mamounia et des hôtels Barrière en France. Des Britanniques ont déjà demandé s'ils pourraient disposer de tout l'hôtel pour un mariage à la fin de l'année. En plus de la réouverture de la Mamounia, Frédéric Vincent, le directeur de l'hôtel, se prépare à l'arrivée de nouveaux concurrents de taille.
«Dans les trois ans qui viennent, il y aura 1 500 chambres d'hôtels 5 étoiles en plus à Marrakech», calcule-t-il. Le Royal Mansour, financé par la famille royale, pourrait ouvrir en octobre. Four Seasons prévoit également d'inaugurer un nouvel hôtel fin 2009, début 2010. Après Marrakech, le Groupe Lucien Barrière se prépare, lui, à ouvrir de nouveaux établissements en France. À Lille, il prévoit un nouvel hôtel avec casino : c'est un investissement de 110 millions d'euros. À Ribeauvillé, en Alsace, où il exploite déjà un casino, il construit un hôtel avec centre de balnéothérapie. Ouverture prévue fin 2010 ou début 2011.
Le Figaro
Lucien Barrière vient d'inaugurer un établissement au Maroc, le premier hors de France.
À quelques minutes de la place Djemaa el-Fna de Marrakech, déguster le fameux mille-feuille du Fouquet's en maillot de bain au bord d'une piscine… C'est désormais possible. Le groupe Lucien Barrière vient d'inaugurer son premier hôtel de luxe hors de France : le Naoura Barrière (naoura signifie fleur blanche) qui abrite un Fouquet's de 150 couverts. C'est une grande première hors de France pour le groupe et son fameux restaurant des Champs-Élysées. Le projet a démarré il y a sept ans. «Au début, nous avions les yeux plus gros que le ventre, raconte Dominique Desseigne, président du conseil de surveillance du groupe Lucien B arrière. Nous étions partis sur un hôtel de 180 chambres sans ryads. Économiquement, cela ne tournait pas bien.» Finalement, le Naoura Barrière compte 85 chambres et 26 ryads, des appartements achetés par des investisseurs mais dont Lucien Barrière se charge de la gestion. L'hôtel propose des chambres à 299 euros prix d'ouverture jusqu'à la fin de l'année.Pour financer ce projet qui a coûté 45 millions d'euros, Lucien Barrière s'est associé fin 2006 à quatre partenaires marocains (CFG Groupe, CMKD, Axa Assurance Maroc, RMA Watanya). Il possède finalement 35 % des parts et un contrat de gestion sous sa marque pendant vingt ans. «On a développé à fond le confort, s'enthousiasme Dominique Desseigne. La literie, le confort des salles de bains, il n'y a pas mieux au Maroc !» D'emblée, il a cherché à se démarquer de la Mamounia, le célèbre palace de Marrakech fermé pour travaux et qui devrait rouvrir à la rentrée. «La Mamounia, c'est un hôtel mythique, ajoute Dominique Desseigne. Il ne fallait pas marcher sur ses plates-bandes. Nous serons, je pense, 100 euros en dessous de la Mamounia.»Nouveaux concurrents
L'hôtel Naoura Barrière emploie 240 personnes. Fin avril, il était plein à 40 % et il affiche complet pour les ponts de mai. Parmi les clients à 40 % français, des habitués de la Mamounia et des hôtels Barrière en France. Des Britanniques ont déjà demandé s'ils pourraient disposer de tout l'hôtel pour un mariage à la fin de l'année. En plus de la réouverture de la Mamounia, Frédéric Vincent, le directeur de l'hôtel, se prépare à l'arrivée de nouveaux concurrents de taille.
«Dans les trois ans qui viennent, il y aura 1 500 chambres d'hôtels 5 étoiles en plus à Marrakech», calcule-t-il. Le Royal Mansour, financé par la famille royale, pourrait ouvrir en octobre. Four Seasons prévoit également d'inaugurer un nouvel hôtel fin 2009, début 2010. Après Marrakech, le Groupe Lucien Barrière se prépare, lui, à ouvrir de nouveaux établissements en France. À Lille, il prévoit un nouvel hôtel avec casino : c'est un investissement de 110 millions d'euros. À Ribeauvillé, en Alsace, où il exploite déjà un casino, il construit un hôtel avec centre de balnéothérapie. Ouverture prévue fin 2010 ou début 2011.
Le Figaro
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