Les étudiants de la faculté de médecine de l’université Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou ont organisé hier une marche de soutien aux médecins et enseignants de médecine qui se battent, en multipliant les grèves, depuis plusieurs semaines pour faire valoir leurs droits.Les étudiants de la faculté de médecine de l’université Mouloud-Mammeri de Tizi-Ouzou ont organisé hier une marche de soutien aux médecins et enseignants de médecine qui se battent, en multipliant les grèves, depuis plusieurs semaines pour faire valoir leurs droits.
Ils étaient plus de 5 000 étudiants à battre le pavé hier, en sillonnant les différentes artères de la ville des Gênets. Il faut dire que cela fait longtemps que Tizi-Ouzou n’a pas connu une aussi imposante marche. Celle-ci, qui rappelle le bon vieux temps, a démarré vers 10h de l’université de Hasnaoua. Organisés en carrés, ces étudiants ont observé un sit-in de près d’une demi-heure à la hauteur du CHU Nedir-Mohamed, avant de reprendre la marche en direction du siège de la wilaya. Là aussi, les manifestants ont initié un sit-in, alors qu’une délégation était allée voir les responsables concernés auxquels une plate-forme de revendications a été remise. “Halte à la répression contre les syndicalistes autonome de la santé”, “Oui pour la liberté dans l’exercice syndical...” sont entre autres, les slogans déployés en banderoles.
Cela résume, en somme les revendications de ces étudiants qui exigent la prise en charge immédiate des problèmes de leurs aînés, soit les médecins et les enseignants. Ceux-ci qui maintiennent leur grève cyclique lancée depuis déjà plusieurs semaines, réclament notamment l’amélioration de leur situation socio-professionnelle et la liberté de l’exercice syndical. Les étudiants d’aujourd’hui seront les médecins et enseignants de demain. Par ricochet, les revendications de ces médecins sont indirectement celles de ces étudiants. Par ailleurs, il faut savoir que la grève des enseignants, en particulier, pénalise en premier lieu ces mêmes étudiants puisque ce débrayage qui n’a que trop duré se répercute inévitablement sur le déroulement des cours et des examens. D’ailleurs, avons-nous appris hier, les examens ne sont pas encore programmés.
En fait, les étudiants qui sont sortis dans la rue pour crier leur ras-le-bol contre ce qu’ils considèrent comme un laisser-aller dont sont coupables, à leurs yeux, les pouvoirs publics, craignent le spectre de l’année blanche.
Pour leur action d’hier, ils tenaient surtout à tirer la sonnette d’alarme contre ce spectre. Il faut dire que la situation est grave, car c’est toute une année qui est mise en jeu. En effet, dans l’état actuel des choses, une année blanche n’est pas à écarter.
L’intervention des pouvoirs publics avec des solutions est plus que souhaitable afin d’éviter le pire à ces étudiants.
Par la dépêche de Kabylie
Ils étaient plus de 5 000 étudiants à battre le pavé hier, en sillonnant les différentes artères de la ville des Gênets. Il faut dire que cela fait longtemps que Tizi-Ouzou n’a pas connu une aussi imposante marche. Celle-ci, qui rappelle le bon vieux temps, a démarré vers 10h de l’université de Hasnaoua. Organisés en carrés, ces étudiants ont observé un sit-in de près d’une demi-heure à la hauteur du CHU Nedir-Mohamed, avant de reprendre la marche en direction du siège de la wilaya. Là aussi, les manifestants ont initié un sit-in, alors qu’une délégation était allée voir les responsables concernés auxquels une plate-forme de revendications a été remise. “Halte à la répression contre les syndicalistes autonome de la santé”, “Oui pour la liberté dans l’exercice syndical...” sont entre autres, les slogans déployés en banderoles.
Cela résume, en somme les revendications de ces étudiants qui exigent la prise en charge immédiate des problèmes de leurs aînés, soit les médecins et les enseignants. Ceux-ci qui maintiennent leur grève cyclique lancée depuis déjà plusieurs semaines, réclament notamment l’amélioration de leur situation socio-professionnelle et la liberté de l’exercice syndical. Les étudiants d’aujourd’hui seront les médecins et enseignants de demain. Par ricochet, les revendications de ces médecins sont indirectement celles de ces étudiants. Par ailleurs, il faut savoir que la grève des enseignants, en particulier, pénalise en premier lieu ces mêmes étudiants puisque ce débrayage qui n’a que trop duré se répercute inévitablement sur le déroulement des cours et des examens. D’ailleurs, avons-nous appris hier, les examens ne sont pas encore programmés.
En fait, les étudiants qui sont sortis dans la rue pour crier leur ras-le-bol contre ce qu’ils considèrent comme un laisser-aller dont sont coupables, à leurs yeux, les pouvoirs publics, craignent le spectre de l’année blanche.
Pour leur action d’hier, ils tenaient surtout à tirer la sonnette d’alarme contre ce spectre. Il faut dire que la situation est grave, car c’est toute une année qui est mise en jeu. En effet, dans l’état actuel des choses, une année blanche n’est pas à écarter.
L’intervention des pouvoirs publics avec des solutions est plus que souhaitable afin d’éviter le pire à ces étudiants.
Par la dépêche de Kabylie
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