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En Algérie, devant le nombre important d’infections contractées dans les hôpitaux, les spécialistes rappellent l’urgence de la sécurisation de ces structures. Ils appellent à la redynamisation des comités de lutte contre les maladies nosocomiales.
La situation dans les hôpitaux algériens inquiète les spécialistes réunis, hier, dans le cadre d’un séminaire sur l’hygiène hospitalière, organisé par la société Nosoclean. M. Timsiline, directeur général de cette entreprise, rappellera, d’ailleurs, que 14 malades sur 100 sont touchés par les maladies nosocomiales. Ceci alors que le coût de la prise en charge d’un patient victime d’une maladie nosocomiale s’élève à 800 000 DA. Concernant l’hygiène hospitalière, le ministre de la Santé a évoqué la défaillance constatée au niveau des structures hospitalières, au point de déléguer des inspecteurs sur les sites concernés et formés en hygiène hospitalière. «Il y a ainsi une prise de conscience qui permettra de réformer les pratiques et d’aller vers la généralisation de la sécurité des soins», a déclaré M. Timsiline.
Notre interlocuteur évoquera, par ailleurs, un besoin important en équipements et en formation des personnels. Pour le premier responsable de Nosoclean, il s’agit aussi d’inculquer au personnel médical le réflexe du respect du milieu hospitalier et du respect scrupuleux des mesures d’hygiène, notamment pour ce qui est des comportements à adopter au niveau du bloc opératoire. «Tout reste à faire que ce soit pour la gestion des déchets hospitaliers ou pour la stérilisation du matériel. Nous préconisons aussi un protocole algérien pour le traitement des dispositifs médicaux complexes qui peuvent aussi bien être un geste thérapeutique que de diagnostic, comme l’endoscopie », explique M. Timsiline. Les intervenants recommanderont la stérilisation du matériel selon les normes. Ils conseillent aussi aux directeurs des hôpitaux, d’investir dans les produits nécessaires à la stérilisation.
«Il y a urgence, les comités de lutte contre les infections nosocomiales doivent être redynamisés et se réunir chaque mois, en vue de sécuriser les soins. L’hygiène hospitalière concerne tous les intervenants au niveau des structures hospitalières, y compris le gardien qui se trouve à l’entrée de la structure », recommande l’organisateur de la rencontre. Ces recommandations sont d’autant plus d’actualité que les participants au séminaire mettront en garde contre les nouveaux virus mutants. «Nous devons être prêts à gérer ce type d’alerte» dira M. Timsiline. Il soulignera, par ailleurs, l’impact de l’adoption des mesures d’hygiène sur la réduction des coûts et la consommation d’antibiotiques dont la facture d’importation était évaluée à 1 milliard 200 millions de dollars.
Par Le soir
La situation dans les hôpitaux algériens inquiète les spécialistes réunis, hier, dans le cadre d’un séminaire sur l’hygiène hospitalière, organisé par la société Nosoclean. M. Timsiline, directeur général de cette entreprise, rappellera, d’ailleurs, que 14 malades sur 100 sont touchés par les maladies nosocomiales. Ceci alors que le coût de la prise en charge d’un patient victime d’une maladie nosocomiale s’élève à 800 000 DA. Concernant l’hygiène hospitalière, le ministre de la Santé a évoqué la défaillance constatée au niveau des structures hospitalières, au point de déléguer des inspecteurs sur les sites concernés et formés en hygiène hospitalière. «Il y a ainsi une prise de conscience qui permettra de réformer les pratiques et d’aller vers la généralisation de la sécurité des soins», a déclaré M. Timsiline.
Notre interlocuteur évoquera, par ailleurs, un besoin important en équipements et en formation des personnels. Pour le premier responsable de Nosoclean, il s’agit aussi d’inculquer au personnel médical le réflexe du respect du milieu hospitalier et du respect scrupuleux des mesures d’hygiène, notamment pour ce qui est des comportements à adopter au niveau du bloc opératoire. «Tout reste à faire que ce soit pour la gestion des déchets hospitaliers ou pour la stérilisation du matériel. Nous préconisons aussi un protocole algérien pour le traitement des dispositifs médicaux complexes qui peuvent aussi bien être un geste thérapeutique que de diagnostic, comme l’endoscopie », explique M. Timsiline. Les intervenants recommanderont la stérilisation du matériel selon les normes. Ils conseillent aussi aux directeurs des hôpitaux, d’investir dans les produits nécessaires à la stérilisation.
«Il y a urgence, les comités de lutte contre les infections nosocomiales doivent être redynamisés et se réunir chaque mois, en vue de sécuriser les soins. L’hygiène hospitalière concerne tous les intervenants au niveau des structures hospitalières, y compris le gardien qui se trouve à l’entrée de la structure », recommande l’organisateur de la rencontre. Ces recommandations sont d’autant plus d’actualité que les participants au séminaire mettront en garde contre les nouveaux virus mutants. «Nous devons être prêts à gérer ce type d’alerte» dira M. Timsiline. Il soulignera, par ailleurs, l’impact de l’adoption des mesures d’hygiène sur la réduction des coûts et la consommation d’antibiotiques dont la facture d’importation était évaluée à 1 milliard 200 millions de dollars.
Par Le soir