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A la conquête du jardin d'Essai

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  • A la conquête du jardin d'Essai


    [Aps 5/5/09] ALGER - Le Jardin d'Essai, rouvert au public après 5 ans de travaux de réhabilitation, n'a jamais vu autant de monde, de mémoire des Algérois qui sont pour certains venus en ce mardi ensoleillé, y revivre leurs souvenirs et humé l'air pur se dégageant de ce micro-climat considéré comme le véritable poumon de la capitale. Des centaines de personnes, entre nostalgiques, curieux ou simples visiteurs se sont ruées vers cet espace botanique inauguré samedi par le chef de l'Etat au grand bonheur des Algérois. Derrière les imposants portails en fer forgé, des dizaines de familles attendaient leur tour pour y accéder et découvrir (redécouvrir pour certains) ce jardin, situé à proximité du musée des Beaux-Arts qui tente, tant bien que mal, à le répertorier parmi les oeuvres qu'il conserve jalousement.


    A l'intérieur de ce jardin d'une trentaine d'hectares, orné de diverses plantes, notamment tropicales, des enfants accompagnés de leur parents arpentaient les différentes allées de ce parc naturel, créé en 1832 et réputé naguère comme l'un des plus beau jardin du monde.
    Au "Jardin français", balisé par les palmiers de Californie et ouvert au ciel, ou au "Jardin anglais", connu pour ses espaces de forêt tropicale, ou aux allées des Bambous et des Ficus, les visiteurs déambulaient, humant les différentes senteurs se dégageant des roses, des gueules-de-loup et autres fleurs et plantes qui montrent que le printemps s'est déjà installé.
    Appréciant le cadre à sa juste valeur, deux couples sexagénaires, se relaxant sur un banc en granit à l'ombre d'un Drac'na, un gigantesque arbre très rare venu des Iles Canaries, racontent à l'APS leurs souvenirs dans ce jardin, où ils ne manquaient jamais de s'offrir un moment d'évasion pour contempler la beauté exotique de ce lieu en demandant au temps de "suspendre son vol".


    Tarzan est passé par là

    Au Jardin anglais, où des grands arbres avec des lianes avaient servi de décor au tournage du premier film de Tarzan en 1932 avec comme acteur principal le célèbre nageur Johnny Weissmuller, des jeunes filles et garçons prenaient des photos pour "immortaliser" ce moment tant attendu. "C'est pour la première fois que je visite ce lieu que mes parents me disaient magnifique. Je dirais plus, il est féerique, et je pense que sa réouverture est une aubaine surtout pour moi qui suis un fervent défenseur de la nature", confie Samir, un jeune lycéen de Bab El-Oued.


    Au détour de l'allée exotique des bambous géants, Sofiane, la cinquantaine, accompagné de sa femme et de ses deux enfants, ressassait sans cesse les moments "inoubliables" qu'il a passés dans ce jardin, retapé à neuf, "mais qui a gardé toute sa splendeur d'antan". "Ce jardin demeure pour moi le parc public que j'apprécie le plus. C'est un véritable musée de la plante renfermant les caractères d'espèces rares dont l'habitat va des pays tempérés aux zones tropicales des cinq parties du monde", explique son ami botaniste Karim.
    Le condor "Hector" et le lion "Farid" sont toujours là
    Au parc zoologique, dont la création remonte à l'an 1900, avec ses allées ornées de ficus, de pacaniers et autres palmiers recouvrant une bonne partie des enclos, les visiteurs se plaçaient, comme au théâtre en rond, autour des vastes cages d'oiseaux, notamment celles du condor des Andes, des paons, des émeus et autres faisans dorés, pintade, perruches et perroquets. Au voisinage de ces derniers, l'ours brun avec une démarche pesante, mais très agile, et le lion "Farid", né au jardin il y a 24 ans, avec sa démarche majestueuse, n'ont pas manqué de susciter l'admiration des visiteurs.


    "On peut presque les toucher, tant les animaux ne sont séparés que par seulement des grilles ou grillages", relève un bambin visiblement heureux de se trouver à moins d'un mètre des lions, des renards, de l'alligator, des singes et autres grues et dromadaires. L'un des visiteurs, Mustapha, la cinquantaine, se souvenait que ce zoo hébergeait des pensionnaires ayant battu des records de longévité: un sanglier (33 ans), un condor des Andes "Hector" âgé de plus de cent ans (encore vivant), un ours brun (62 ans), classé dans le Guinness book, et un alligator du Mississipi "Jacqueline" (100 ans).


    Au croisement d'une allée, le directeur du parc, talkie-walkie entre les mains, visiblement préoccupé, confie qu'il ne s'attendait pas à ce rush de visiteurs, tout en donnant des instructions aux agents de sécurité pour veiller à la protection du site, à travers la sensibilisation, et à la quiétude des visiteurs.

    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

  • #2
    c'est une bonne nouvelle. C'est partie de l'ame d,alger qui revit. Pour ce qui est du rush, je ne suis pas surpris. les gens sont avides d'espaces et de détente. Il y a quelques années on m'a envoyé des photos de la ruée sur Chrea c'est incroyable. Récement on m'a parlé du Djudjura ou les gens y vont en faisant fi du risque terroriste.

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    • #3
      La réouverture du jardin d'Essai fait le bonheur des algérois

      Le Jardin d'Essai, rouvert au public après 5 ans de travaux de réhabilitation, n'a jamais vu autant de monde, de mémoire des Algérois qui sont pour certains venus en ce mardi ensoleillé, y revivre leurs souvenirs et humé l'air pur se dégageant de ce micro-climat considéré comme le véritable poumon de la capitale. Des centaines de personnes, entre nostalgiques, curieux ou simples visiteurs se sont ruées vers cet espace botanique inauguré samedi par le chef de l'Etat au grand bonheur des Algérois. Derrière les imposants portails en fer forgé, des dizaines de familles attendaient leur tour pour y accéder et découvrir (redécouvrir pour certains) ce jardin, situé à proximité du musée des Beaux-Arts qui tente, tant bien que mal, à le répertorier parmi les oeuvres qu'il conserve jalousement.

      A l'intérieur de ce jardin d'une trentaine d'hectares, orné de diverses plantes, notamment tropicales, des enfants accompagnés de leur parents arpentaient les différentes allées de ce parc naturel, créé en 1832 et réputé naguère comme l'un des plus beau jardin du monde.
      Au "Jardin français", balisé par les palmiers de Californie et ouvert au ciel, ou au "Jardin anglais", connu pour ses espaces de forêt tropicale, ou aux allées des Bambous et des Ficus, les visiteurs déambulaient, humant les différentes senteurs se dégageant des roses, des gueules-de-loup et autres fleurs et plantes qui montrent que le printemps s'est déjà installé.
      Appréciant le cadre à sa juste valeur, deux couples sexagénaires, se relaxant sur un banc en granit à l'ombre d'un Drac'na, un gigantesque arbre très rare venu des Iles Canaries, racontent à l'APS leurs souvenirs dans ce jardin, où ils ne manquaient jamais de s'offrir un moment d'évasion pour contempler la beauté exotique de ce lieu en demandant au temps de "suspendre son vol".

      Tarzan est passé par là

      Au Jardin anglais, où des grands arbres avec des lianes avaient servi de décor au tournage du premier film de Tarzan en 1932 avec comme acteur principal le célèbre nageur Johnny Weissmuller, des jeunes filles et garçons prenaient des photos pour "immortaliser" ce moment tant attendu. "C'est pour la première fois que je visite ce lieu que mes parents me disaient magnifique. Je dirais plus, il est féerique, et je pense que sa réouverture est une aubaine surtout pour moi qui suis un fervent défenseur de la nature", confie Samir, un jeune lycéen de Bab El-Oued.

      Au détour de l'allée exotique des bambous géants, Sofiane, la cinquantaine, accompagné de sa femme et de ses deux enfants, ressassait sans cesse les moments "inoubliables" qu'il a passés dans ce jardin, retapé à neuf, "mais qui a gardé toute sa splendeur d'antan". "Ce jardin demeure pour moi le parc public que j'apprécie le plus. C'est un véritable musée de la plante renfermant les caractères d'espèces rares dont l'habitat va des pays tempérés aux zones tropicales des cinq parties du monde", explique son ami botaniste Karim.

      Le condor "Hector" et le lion "Farid" sont toujours là

      Au parc zoologique, dont la création remonte à l'an 1900, avec ses allées ornées de ficus, de pacaniers et autres palmiers recouvrant une bonne partie des enclos, les visiteurs se plaçaient, comme au théâtre en rond, autour des vastes cages d'oiseaux, notamment celles du condor des Andes, des paons, des émeus et autres faisans dorés, pintade, perruches et perroquets. Au voisinage de ces derniers, l'ours brun avec une démarche pesante, mais très agile, et le lion "Farid", né au jardin il y a 24 ans, avec sa démarche majestueuse, n'ont pas manqué de susciter l'admiration des visiteurs. "On peut presque les toucher, tant les animaux ne sont séparés que par seulement des grilles ou grillages", relève un bambin visiblement heureux de se trouver à moins d'un mètre des lions, des renards, de l'alligator, des singes et autres grues et dromadaires. L'un des visiteurs, Mustapha, la cinquantaine, se souvenait que ce zoo hébergeait des pensionnaires ayant battu des records de longévité: un sanglier (33 ans), un condor des Andes "Hector" âgé de plus de cent ans (encore vivant), un ours brun (62 ans), classé dans le Guinness book, et un alligator du Mississipi "Jacqueline" (100 ans). Au croisement d'une allée, le directeur du parc, talkie-walkie entre les mains, visiblement préoccupé, confie qu'il ne s'attendait pas à ce rush de visiteurs, tout en donnant des instructions aux agents de sécurité pour veiller à la protection du site, à travers la sensibilisation, et à la quiétude des visiteurs.

      [Aps 5/5/09]

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