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Le 8 Mai 1945 ne mérite-t-il pas un acte courageux : la repentance ?

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  • Le 8 Mai 1945 ne mérite-t-il pas un acte courageux : la repentance ?

    Le bouillonnant terrain de la rue qu’investissaient les militants des partis politiques après la fin de la Seconde Guerre mondiale lui enseignait les rudiments de la culture de la différence. L’effroyable et monstrueuse machine de tuerie engagée contre un peuple va immortaliser la guerre d’Algérie dans les tablettes de l’histoire contemporaine et la sacrer ‘’Révolution centenaire d’un peuple héroïque. »


    Par devoir de mémoire, de correction de la trame historique, de recadrage de faits dans leur contexte de conquête « du plus faible par le plus fort, pour que la croix remplace le minaret », cette date du 8 Mai 1945 doit être revisitée, pour que la conscience universelle, mobilisée autour des criminels de guerre, connaisse toute la vérité sur la conquête de l’Algérie ». Cette vérité m’a conduit justement à écrire ces phrases dans un « livre réquisitoire », il y a quelque temps, peu après la loi scélérate du 23 février 2005, votée par le Parlement de la France humanitaire, par laquelle les nostalgiques de « l’Algérie française » ont voulu poursuivre encore leur action de falsification de l’histoire et leurs provocations à l’encontre de notre peuple qui est loin d’oublier les affres d’une colonisation impitoyable, cruelle et barbare. Et j’ajoutais, toujours dans mon livre : « Jusqu’à aujourd’hui, des millions de jeunes Européens subissent les mensonges de leurs maîtres. Cette situation peut se poursuivre pendant longtemps encore, car, en l’occurrence, trop d’intérêts sont ligués contre la connaissance et surtout contre l’enseignement des vérités les plus élémentaires. Mais quand les Occidentaux décideront de réécrire l’histoire, elle leur donnera tort. »
    En effet, elle leur donnera tort, car quel est l’Algérien qui ne garde pas les stigmates de cette longue et pénible période de colonisation ? Quel est l’Algérien qui n’a pas été touché, de près ou de loin, personnellement, ou à cause d’un ou de plusieurs membres de sa famille, par les comportements abominables de l’armée et de l’administration coloniales qui multipliaient, contre notre peuple sans défense, leurs outrances et leurs injustices, voire leur bestialité, pendant toute la durée où ils régentaient notre pays ? Quel est l’Algérien qui ne vit pas donc les conséquences tragiques de cette hégémonie, jusqu’à l’heure actuelle, même s’il fait tout pour oublier et tourner définitivement la page pour s’acheminer vers un avenir prospère qui rapprocherait davantage les deux pays, les deux peuples ? Oui l’histoire leur donnera tort, puisque les faits sont là, pardon…, les chiffres sont là, éloquents, convaincants ! De Bugeaud à Saint-Arnaud, à Pélissier et autres Trézel, Massu, Bigeard ou Papon, ces fameux « pacificateurs humanistes » qui lançaient à leurs troupes : « On ravage, on brûle, on pille, on détruit les maisons et les arbres… », ou encore : « Si ces gredins se retirent dans leurs cavernes, imitez Cavaignac aux Sheba. Fumez-les à outrance comme des renards. » Les Algériens ont goûté à toutes sortes de bestialités et de barbaries de ceux qui ne pouvaient s’enorgueillir que de trophées lugubres et de conditions macabres. « Fumez-les à outrance ! », « Sales ratons ! » ou encore « Vous avez renoué avec les croisés ! » et « Jetez-les dans la Seine ! », cela nous rappelle ces « commandements » d’empereurs romains qui ordonnaient, par un simple mouvement du « pouce », le massacre des gladiateurs dans l’arène, devant les hourras de centaines de spectateurs qui jouissaient à la vue du sang.
    Dénonçons encore les atrocités de la colonisation et n’oublions pas le génocide de 1945, tout juste après la Seconde Guerre mondiale. Les Algériens pensaient qu’après avoir contribué efficacement, et de leur plein gré, aux côtés de la France, à la victoire des alliés sur les forces du nazisme et du fascisme, les Français leur seraient reconnaissants en accédant à leur demande : rediscuter les problèmes de souveraineté ou, tout au moins, leur donner plus de liberté et de droits. Quelques élus algériens choisis parmi les notables et dans le petit groupe de l’intelligentsia, réclamaient l’assimilation –ils pensaient demander le minimum – au moment où d’autres militants, dans un autre mouvement politique, demandaient purement et simplement l’indépendance du pays ainsi que la liberté et l’égalité pour les citoyens d’Algérie. La réponse à cette demande, considérée comme une grave impertinence de la part des Algériens et une sérieuse provocation, leur fut donnée le 8 mai de la même année, le jour où le monde entier fêtait la victoire contre les forces du mal. En Algérie, ce jour-là, comme ailleurs dans le monde, les jeunes sont sortis pour manifester leur joie. Ce n’était ni de l’insolence ni de la provocation ! Bien au contraire, les jeunes éprouvaient une vive satisfaction devant cette victoire conséquente où ils ont pris part et agi concrètement, dans les rangs de l’armée française, pour sauver le monde des souillures de cette politique dangereuse du nazisme. Scouts et nationalistes, en tête des défilés, essuyaient les premières rafales tirées par les « forces de l’ordre ».
    C’était une réponse cinglante où 45 000 morts sont venus s’ajouter à la longue liste des martyrs de la liberté. Drôle de réponse de cette armée dite de pacification dans laquelle se trouvaient les meilleurs soldats, les nôtres, qui ont défendu le droit des peuples et lutté contre un ennemi redoutable qui allait semer les graines de la dictature dans le monde entier ! Ainsi, l’est constantinois a été ébranlé, les autres régions du pays aussi, et le sang des innocents, morts pour une juste cause, allait fertiliser la conscience nationale et lui permettre de passer à un autre stade, plus ferme et plus patent, dans la revendication des droits inaliénables du peuple algérien. A Sétif, en ce triste jour, Soual Bouzid, un jeune scout et porte-drapeau, s’écroulait sous les balles des policiers commandés par le commissaire Olivier. Son crime…, eh bien, il se définissait en une grande offense à la démocratie française d’alors : il chantait l’hymne Min Djlibalina que reprenait en chœur la foule de jeunes qui participaient au défilé de joie. C’était le prélude à la mort de milliers d’Algériens qui allaient tomber sous les balles assassines et dans de terribles massacres dont, entre autres, celui de Kef El Bomba, à Héliopolis, tout près de Guelma ou ceux des gorges de Kherrata.
    Oui, ce jour-là, il y eut de la casse ! Partout dans le pays on cassa de l’Arabe, c’est-à-dire de l’Algérien. Nous n’avons pour preuve que ce témoignage d’un Français, présent ce jour-là à cet épisode honteux et indigne de la France des lumières : « Ainsi, le monde basculait en même temps pour des centaines de milliers de jeunes Algériens. Dans l’horreur des massacres perpétrés sous leurs yeux, ils pressentaient déjà confusément qu’un jour, pour conquérir la liberté de leur peuple, il leur faudrait à leur tour entrer dans la fournaise », disait un analyste de la guerre d’Algérie. En effet, de jeunes Algériens, conscients de la gravité de la situation, devaient prendre les armes et, à minuit, en ce 1er novembre de l’année 1954, firent entendre aux colonisateurs ce dont ils étaient capables. Ces jeunes travaillèrent dur. Ils imposèrent la lutte armée. Et, pour créer l’unanimité du peuple autour de cette action concrète de recouvrement de la souveraineté nationale et éveiller de grandes sympathies à travers le monde, il fallait aller plus en avant par la prise de possession politique du pays.Mais au regard de toute cette histoire « suppliciée » par tant de mauvais moments et de « sales besognes » tout au long d’une longue période de colonisation, nous espérons, puisque nous avons encore cette dignité de revendiquer nos droits, qu’elle soit « assumée loin des rancœurs, mais dans le sens des responsabilités face au devoir de mémoire ». Nous espérons également que les autorités d’en face, de l’autre côté de la Méditerranée, comprennent une fois pour toutes qu’il n’est plus question de se cacher la face dans cette simulation de la « culture de l’oubli ».
    Dernière modification par nacer-eddine06, 06 mai 2009, 08h26.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Le passé est toujours présent

    L’histoire nous rattrape, et rien de plus explicite que ce que disait Maurice Maeterlinck, cet écrivain belge : « Le passé est toujours présent » ou André Gide, quand il affirmait : « Le présent serait plein de tous les avenirs, si le passé n’y projetait déjà une histoire ».Je dis cela tout simplement parce qu’il existe encore chez nos amis français cette « répugnance » à tout ce qui s’appelle repentance. Demandons-nous l’impossible ?... Franchement ! Hein, M. Sarkozy, honorable Président de la France humanitaire – votre belle grammaire me permettra d’écrire cet adjectif avec une majuscule, tant je vénère ce terme –, vous ne pouvez vous départir de votre style de « dribbleur ». Je me rappelle l’année dernière, chez nous, lors de votre très courte visite « officielle ? », vous dites très peu ou presque rien. Au Maroc, pendant votre visité d’Etat, vous annoncez votre fin de non-recevoir quant à notre « prétendue repentance ». Vous nous avez répondu « niet », à partir de ce pays frère. De toute façon – et je vous le dis en tant qu’ancien dirigeant parmi les dirigeants de mon pays – vous ressemblez drôlement à cet autre démocrate, le vicomte Alexis de Tocqueville, un homme à multiples facettes car « partisan des razzias et de tous les moyens propres à désoler les tribus », comme le qualifiait C. A. Julien. Vous lui ressemblez, en effet, et vous appréciez ses jugements, surtout concernant l’histoire, lorsqu’il dit : « L’histoire est une galerie de tableaux où il y a peu d’originaux et beaucoup de copies. »
    Mais, consolez-vous, Monsieur le Président. Vous n’êtes pas le seul à nous faire une déclaration en-deçà de nos attentes, vous n’êtes pas le seul à utiliser la rhétorique des mots, parce que saisi d’une grave affection d’éloquence. Nous avons un grand ami aussi, en la personne du président Jacques Chirac, qui n’a rien fait également dans ce contexte-là. C’est vrai qu’il s’extériorisait de temps à autre pour plaire à je ne sais qui…, par exemple, quand il mettait en exergue, lors de l’inauguration à Paris du musée Branly, des peuples auxquels, au fil des âges, l’histoire a trop souvent fait violence : « Peuples brutalisés, exterminés par des conquérants avides et brutaux. Peuples humiliés et méprisés, auxquels on allait jusqu’à dénier qu’ils eussent une histoire ». Mais pas plus, hélas !Aujourd’hui, nous disons clairement, parce que profondément blessés par le silence de nos amis les Français, en ce jour anniversaire de l’holocauste du 8 Mai 1945 – ce terme s’applique à tout génocide perpétré à travers l’histoire – que cette situation ne saurait durer plus longtemps. D’autant que les positions et les déclarations arrogantes et offensantes des nostalgiques de cette Algérie – qu’ils veulent éternellement « française » – à l’encontre d’une période historique que le colonialisme nous a imposée, depuis l’autre rive de la Méditerranée, ne doivent pas se perpétuer plus longtemps. Assurément, nous ne pouvons afficher une indifférence, accepter le fait accompli et, peut-être même, demander pardon à ces coupables de triste mémoire, dont les leurs ont été « victimes du destin » pendant cette affreuse guerre qui a tant coûté à nos deux peuples.
    Notre réaction est tout à fait normale et légitime. Notre colère le serait davantage, si elle venait à nous saisir, car on ne peut, dans des circonstances pareilles, pas nous rappeler les épreuves que nous avons subies pendant plus d’un siècle, sous un régime qui n’avait aucune considération pour les « êtres humains » que nous sommes et les « citoyens dignes » que nous avons toujours été, car ce fut un régime qui affectionnait l’esclavage, l’oppression, l’horreur, la misère et l’atrocité.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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    • #3
      Notre combat pour la vérité est légitime

      Aujourd’hui, plus qu’hier, nous ne pouvons être complaisants avec nos amis français, en essayant d’occulter ou de faire taire le passé, sous prétexte que nous avons tourné la page et que nous nous apprêtons à pénétrer des horizons plus optimistes, en allant signer un certain « traité » d’une grande valeur morale et politique…, un traité qui peut nous rendre amnésiques au point de ne plus nous exprimer franchement, hautement, sur notre glorieuse révolution, ou encore mieux, ne plus l’enseigner à nos enfants. En effet, nous ne serons pas complaisants et nous réclamons, avec calme et lucidité, ce qu’exigent naturellement, en pareil cas, tous les peuples qui ont eu à supporter la lourde facture des tragédies de l’oppression colonialiste. Ainsi, nous allons continuer à réclamer ce que le droit nous accorde juridiquement, en accord avec la morale et l’éthique de l’histoire. Et puis d’abord, nous qui demandons, avec sagesse et modération, que justice soit faite, ne savons-nous pas que notre combat pour la vérité est légitime du fait qu’il est juste ? Oui, nous le savons, bien sûr, mais nous avons préféré le réclamer sans passion, comme le font ceux qui adhèrent aux vertus cardinales du respect et de la sagesse.
      Nous avons décidé de développer davantage l’enseignement de notre passé à nos enfants sans velléité de haine ou de vengeance, pour mieux l’élucider et pour qu’ils soient convaincus que la « pacification » de notre pays ne s’est pas faite dans le calme, l’entente et la concorde, comme exhortée par les tenants du colonialisme, dans des notes grimées… Nous leur dirons qu’elle s’est faite dans l’humiliation, l’oppression, le sang et la barbarie… Nous leur expliquerons aussi que si la France d’alors – coloniale, bien entendu – a occupé l’ensemble de notre territoire, ce n’est pas parce que le courage nous manquait, quand il fallait défendre âprement notre pays, mais parce qu’elle a utilisé, plus que les envahisseurs que nous avons connus avant elle, des « procédés » inhumains et indignes que n’ont jamais vécus les Algériens depuis leur existence. En effet, elle a utilisé plus de sauvagerie lors de ses attaques que ne l’ont utilisée l’escadre anglaise de lord Exmouth et celle de l’amiral Van Cappelen qui pénétra dans le port d’Alger en jetant 34 000 projectiles (en l’an 1816) ou celle de l’amiral Neal, quelques années plus tard. De la sauvagerie et du mal incommensurable qu’endurait notre peuple pendant cette période sombre de son histoire…, nous pouvons en parler à satiété !Au vu et au su de tout cela, doit-on dire merci aux Français pour le « bien-être », la liberté et l’égalité que nous a apportés le colonialisme, tout au long de leur règne qui nous semblait interminable ? Doit-on accepter et même applaudir une loi indélicate, pour ne pas dire injurieuse et blessante, venant de soi-disant représentants de ce peuple qui conduisit une formidable révolution en 1789, qui fut le premier à avoir adopté et annoncé cette fameuse déclaration des « droits de l’homme et du citoyen » et qui, et ce n’est pas de moindre importance, fut à l’origine de cette célèbre devise de la république « Liberté, égalité, fraternité » ?
      A partir de ce constat désespérant, et en optant pour un dialogue direct que nous allons engager comme l’ont fait d’autres dirigeants, sans baisser les bras, nous pouvons faire admettre à ceux de l’autre rive qu’il est temps d’arrêter leurs exhortations à l’éclatement qui ressurgissent chaque fois pour nous dauber et nous mettre mal à l’aise. Mais avant tout, afin de jeter toute la lumière sur des épisodes douloureux de la colonisation, dans un audacieux examen de conscience, il n’est pas trop prétentieux d’attendre de la France, la grande puissance d’aujourd’hui, qu’elle ait ce regain de courage afin de reconnaître, dans une attitude auguste et noble, les crimes coloniaux des maréchaux Saint Arnaud, Randon, Vallée, des généraux Rovigo, de Bourmont, Bugeaud, Massu, Bigeard, Salan, Challe, Zeller et Argoud, du colonel Godard et du capitaine Léger, ainsi que tant d’autres tortionnaires, tel que l’adepte du nazisme, le commissaire Maurice Papon. En effet, ce n’est pas de l’extravagance et encore moins de l’ambition démesurée que de se demander si la France des « droits de l’homme » peut-elle rester insensible face à l’action de tels bourreaux. Le chemin de sa grandeur passe assurément par une condamnation claire de tels actes ! Nous n’avons pas l’intention de remuer le couteau dans la plaie, comme nous n’avons pas la prétention de soulever une autre polémique, gratuitement, nous voulons tout simplement éclairer l’opinion publique, en France et ailleurs, sur la gravité des actes odieux et des visées expansionnistes du colonialisme qui n’avait qu’un seul but : falsifier l’histoire, défigurer notre passé et nous dominer aisément. Pour cela, il fallait s’attaquer à l’homme, à sa culture, à sa religion pour le réduire à néant et ensuite le commander et annexer ses terres, toutes ses terres.
      C’est ce qui s’est passé au cours des 132 années dans notre pays où notre peuple a souffert le martyre et a su combattre avec résolution pour réhabiliter l’œuvre et la mémoire de tous ceux qui ont contribué à la sauvegarde de nos valeurs et de notre liberté.Ainsi, la France des droits de l’homme ne peut s’enorgueillir « d’avoir été à la hauteur » tout au long de sa présence en notre pays, comme elle ne peut aujourd’hui, à l’heure des bilans, ne pas reconnaître ses fautes et la légitimité du combat de notre peuple qui a su utiliser sa fougue et son courage dans cette immensité du territoire comme une influence souvent décisive.Pour tout ce qui précède, le monde doit savoir que le 8 Mai 1945 est malheureusement fêté différemment dans les deux rives de la Méditerranée, depuis ce jour funeste où des réactions bestiales ont été enregistrées en notre pays. Que la France, pays des « droits de l’homme et du citoyen », reconnaisse que ce jour-là, pendant qu’elle exultait, un autre peuple comptait ses morts et ses suppliciés parce qu’il a souhaité être libre ce jour-là où le monde entier fêtait la liberté !! Cet acte courageux, s’il venait à être décidé, nous permettra de dépasser nos pénibles émotions pour nous placer devant la réalité, celle qui nous interpelle pour envisager un avenir commun à l’ombre des défis que nous impose ce nouveau millénaire. Nous souhaitons également rappeler à tous ce message que nous ont légué des frères et des sœurs, face à l’histoire coloniale, un message qui reste toujours à écrire et qui est celui de l’amitié, de la solidarité, de la justice et du progrès pour nos deux peuples. Ce sera un véritable traité de cordialité qui tournera la page des souffrances sans avoir à la déchirer…, un traité qui tracera des perspectives d’avenir pour nos enfants qui sauront, mieux que nous, ouvrir le chemin du progrès et des sourires retrouvés…
      L’auteur est ancien ministre et ex-ambassadeur



      Par Kamel Bouchama
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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      • #4
        Cette affaire de repentance est une affaire franco-française, le "demande moi pardon" est un peu osé, on ne peut recevoir qu'une réponse hypocrite. C'est aux intellectuels français d'en débattre, c'est à eux de demander pardon.

        Quant à cet ex ambassadeur, au lieu de faire diversion -l'algérie est dans la mer*de la plus totale-, il devrait lutter contre le régime autoritaire algérien, l'Algérie n'est plus française, elle est aux mains d'autochtones corrompus sans foi ni loi.

        Ce qu'il devrait demander à la France, c'est d'arrêter de soutenir ce régime.
        Omar m'a tuer.

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        • #5
          justement la reponse sera hypocrite
          c pour ca en plus d excuses il faut des dedommagements
          que les plus pessimistes estiment a 1500 millards de dollars
          The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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          • #6
            L'Algérie est entre les mains des agents français , Les morts connaissait le pacte entre l'administration colonial et la soit disant élite du FLN .

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            • #7
              Alors comment expliques-tu qu'il s'agit de l'unique pays des anciennes possessions françaises à s'être élever contre l'article 4 de la loi française 25 février 2005 faisant l'apologie de la colonisation en Afrique du Nord alors que la Tunisie et le Maroc l'avait approuvée?

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              • #8
                Merci Solas pour le texte.

                La position du peuple algerien est clair, la page on peut la tourner et elle est tournee. Par contre elle ne sera pas arrachee.

                Code HTML:
                Quant à cet ex ambassadeur, au lieu de faire diversion -l'algérie est dans la mer*de la plus totale-, il devrait lutter contre le régime autoritaire algérien, l'Algérie n'est plus française, elle est aux mains d'autochtones corrompus sans foi ni loi.
                Explique moi le rapport. C est toi qui fait diversion. Quel est le rapport entre la periode coloniale, la lutte pour notre independance et l'etat de l'algerie. Vas-y.

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                • #9
                  Excellent point Mouahnacid, on attend une reponse de sandaryo.

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                  • #10
                    Le gouvernement aussi lâche soit-il ne pouvait pas rester sans réagir . Quant on a une grande parti du peuple qui n'as pas encore guéri de ses blessures , je pense qu'ils n'avait pas interêt de se tromper dans leurs décision , l'éccho de la rue à dut se faire entendre dans le "mouradia club" .

                    Quoi qu'il en soit les amis de la France font du spectacle pour épater le peuple . << Cela vaut bien un fromage sans doute...." >>

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                    • #11
                      Code HTML:
                      Le gouvernement aussi lâche soit-il ne pouvait pas rester sans réagir . Quant on a une grande parti du peuple qui n'as pas encore guéri de ses blessures , je pense qu'ils n'avait pas interêt de se tromper dans leurs décision , l'éccho de la rue à dut se faire entendre dans le "mouradia club" .
                      Bref tu dis que le gouvernement n'a fait qu'exprimer le sentiment profond du peuple. Merci pour la precision.

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                      • #12
                        LES «8 MAI 1945» EN ALGÉRIE: Faut-il ne plus parler de repentance?

                        «Je vous ai donné la paix pour dix ans; si la France ne fait rien, tout recommencera en pire et probablement de façon irrémédiable».

                        Général Duval, le boucher du Constantinois

                        «Le 8 mai 1945, tandis que la France fêtait la victoire, son armée massacrait des milliers d’Algériens à Sétif et à Guelma. Ce traumatisme radicalisera irréversiblement le Mouvement national. Désignés par euphémisme sous l’appellation d’"événements" ou de "troubles du Nord-Constantinois", les massacres du 8 mai 1945 dans les régions de Sétif et de Guelma sont considérés rétrospectivement comme le début de la guerre algérienne d’indépendance. Cet épisode appartient aux lignes de clivage liées à la conquête coloniale».(1)

                        «Le 8 mai, le Nord-Constantinois, délimité par les villes de Bougie, Sétif, Bône et Souk-Ahras, et quadrillé par l’armée, s’apprête, à l’appel des AML et du PPA, à célébrer la victoire des alliés. Les consignes sont claires: rappeler à la France et à ses alliés les revendications nationalistes, et ce par des manifestations pacifiques. Aucun ordre n’avait été donné en vue d’une insurrection. (...)

                        Dès lors, pourquoi les émeutes et pourquoi les massacres? La guerre a indéniablement suscité des espoirs dans le renversement de l’ordre colonial. (...)

                        Le bilan des "événements" prête d’autant plus à contestation que le gouvernement français a mis un terme à la commission d’enquête présidée par le général Tubert et accordé l’impunité aux tueurs. Si on connaît le chiffre des victimes européennes, celui des victimes algériennes recèle bien des zones d’ombre.

                        Les historiens algériens continuent légitimement à polémiquer sur leur nombre.(...) La guerre d’Algérie a bel et bien commencé à Sétif le 8 mai 1945».(1)

                        Pour les Algériens, cette répression, à laquelle avaient participé des milices de civils, aurait fait 45.000 victimes. Du côté français, le bilan oscillerait entre 1500 et 8000 morts.

                        Voilà pour l’un des massacres, l’avant dernier en date du calvaire de l’Algérie avant l’hécatombe de la Révolution de 1954 qui fit des centaines de milliers de morts.

                        De fait, la longue chaîne des 8 mai 1945 en Algérie a vu le jour un certain matin de juillet 1830. Pendant 132 ans, la France autoproclamée des droits de l’Homme- pétrie du, dit-on «siècle des Lumières» -et qui furent à bien des égards «un siècle des ténèbres» pour les peuples faibles- n’a cessé de réduire les Algériens par des massacres sans nom.

                        Elle n’a cessé aussi de déstructurer le tissu social au point de problématiser, encore de nos jours, l’identité des Algériens, et d’avoir semé dans nos têtes le virus de la soumission intellectuelle au point que tout ce qui vient «de l’autre coté» est du pain béni.

                        Cette colonisation inhumaine avec son cortège funèbre a broyé des millions de vies humaines et traumatisé une société qui peine à se redéployer. Point d’orgue de cette aventure coloniale: pour des raisons qui ne sont pas, comme on se plaît à le dire, électorales mais plus profondes qui plongent, le croyons-nous, leurs racines dans le mythe de la race blanche supérieure d’essence chrétienne, théorisé en France par les Renan, Gobineau et Jules Ferry, l’Assemblée nationale française par la loi du 23 février 2005 confirme que la colonisation n’était pas un erreur, qu’elle a civilisé et que son oeuvre était positive.

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                        • #13
                          Examen de conscience

                          Qu’est-ce au juste la repentance? La repentance désigne la manifestation publique du sentiment personnel qu’est le repentir pour une faute que l’on affirme avoir commise et dont on demande le pardon. La repentance fait suite à un renouvellement de la théologie catholique intervenu lors du concile Vatican II. Les principaux points ayant fait l’objet de repentances à la demande de Jean-Paul II sont: l’attitude des chrétiens par rapport au judaïsme, notamment pendant la Seconde Guerre mondiale, mais aussi et surtout la culture anti-judaïque développée par l’Église dans son histoire.

                          Dans le judaïsme, il existe les «Asseret Yemei Teshouva» (en arabe ’Acharet ayam thaouaba, en français dix jours de repentance).

                          L’Islam définit la repentance (athaouba): comme la cessation du mal commis et intention sincère de se repentir.

                          Dans le droit civil, la repentance est la reconnaissance d’un dommage, dans le droit public elle est en relation avec l’usage diplomatique des excuses officielles entre deux États.

                          Du point de vue idéologique, la repentance revêt une autre forme: au Viêt Nam, dans les camps de prisonniers communistes, le programme de rééducation idéologique comportait l’obligation pour les prisonniers français de faire repentance pour les crimes commis par leur pays.

                          Pour en revenir à la repentance, on nous a appris en philosophie que les trois étapes de la conscience en face d’une situation de conflit moral sont d’abord le regret de l’arrivée de l’événement, ensuite si les regrets ne suffisent pas la conscience étant tiraillée, l’individu éprouve des remords d’avoir été amené à cette situation détestable. La dernière est le refus de l’acceptation de la situation de remords la considérant comme insuffisante, l’individu veut alors agir pour «effacer» sa faute. C’est le repentir ou la repentance.

                          Pour l’histoire, le 14 juin 2000, le président de la République Abdelaziz Bouteflika, prononça un important discours devant l’Assemblée nationale française, en s’adressant à son hôte Jacques Chirac. Il s’attacha à lui suggérer, en des termes soigneusement pesés, l’idée d’une déclaration de repentance de la France pour ses méfaits passés en Algérie.

                          Reconnaissant que «la colonisation, au siècle dernier, nous a ouverts à la modernité», il ajouta aussitôt que «c’était une modernité par effraction, une modernité imposée qui a engendré le doute et la frustration, tant il est vrai que la modernité se discrédite quand elle prend le visage grimaçant de l’oppression et du rejet de l’autre». (...)

                          «Si la colonisation a pris fin, ses conséquences, qui sont loin d’être épuisées, la maintiennent toujours sur la sellette. S’en laver les mains, même à quarante ans de distance, c’est emboîter le pas à une pratique politique digne d’un Ponce Pilate.»

                          Par une habile transition, le président évoqua ensuite les exigences d’une ère nouvelle, où nous voyons l’humanité «procéder impavidement aux révisions les plus déchirantes, aux examens de conscience les plus intrépides. De vénérables institutions, comme l’Eglise, des Etats aussi vieux que le vôtre, Monsieur le Président, n’hésitent pas, aujourd’hui, à confesser les erreurs, et parfois les crimes les plus iniques, qui ont, à un moment ou à un autre, terni leur passé. (2)

                          Quelle fut la réaction bien plus tard? Je vous livre celle des porte-parole de la droite la plus extrême. En finira-t-on jamais?´´, lit-on dans le quotidien français Le Figaro, sous la plume d’Ivan Rioufol. ´´Faire reposer la colonisation et l’esclavage sur la seule responsabilité de la France, en taisant les siècles d’implantation musulmane en Espagne ou dans les Balkans et les traites humaines organisées par les Africains ou les Arabes, est un procédé proche du lavage de cerveau. Cette maltraitance de l’histoire, destinée à satisfaire les nouvelles communautés, ne peut qu’aviver les ressentiments, poursuit le journal.

                          Le même Ivan Rioufol écrit à propos de la France: «(...) Une société post-nationale est en train de s’édifier sur un trou de mémoire», nous refuse de vouloir sortir de notre trou de mémoire? Ivan Rioufol défend les idées les plus abjectes dans son livre La fracture identitaire.

                          Nous citons: «Les Français: un vieux peuple qui, comme un sucre, peut se dissoudre et disparaître». ‘‘Réveillez-vous, assez de honte! (...)

                          Redevenez la grande France!’’ ‘‘Le nouveau racisme antifrançais se délecte (des) procès en déshonneur qui justifient tous les mépris, toutes les injures’’.

                          ‘‘Une tentative de déculturation de la société est en marche. Et une résistance s’impose si l’on ne veut pas entendre, demain, de nouveaux maîtres dénoncer, en France, le Nouvel An comme étant contraire aux valeurs musulmanes(3)’’.

                          Ivan Roufiol, avant et après lui Max Gallo, Pascal Bruckner avec sa «tyrannie de la repentance» ont idéologisé «la non-repentance».

                          Nous le voyons, la repentance n’est pas à l’ordre du jour. Le président de la République Nicolas Sarkozy a souvent utilisé ce terme, au cours de la campagne de 2007. Le dimanche 6 mai 2007, soir du 2e tour de l’élection présidentielle, il prononce cette phrase: «Je veux en finir avec la repentance qui est une forme de haine de soi, et la concurrence des mémoires qui nourrit la haine des autres.»

                          Nous y voilà! Il n’y aura pas de repentance. Olivier Le Cour Grandmaison écrit à ce propos: ´´Repentance´´, ‘‘guerres des mémoires´´, ‘‘communautarisme´´: tels seraient, selon certains universitaires, essayistes, philosophes et responsables politiques, les nouveaux maux qui menacent l’unité de la France et les institutions républicaines. (...)

                          Plus singulière encore que cette mode soudaine, plus significative également, est l’émergence d’une improbable coalition aussi inédite qu’hétéroclite qui témoigne de façon exemplaire des mutations politico-intellectuelles de ces dernières années et de la formation d’une nouvelle ligne de front. En dépit d’oppositions indéniables par ailleurs, s’y retrouvent des hommes et des femmes convaincus de mener un combat essentiel pour sauver le pays réputé menacé par les mobilisations irresponsables des «Repentants» qui exigent des plus hautes autorités de l’Etat qu’elles reconnaissent enfin les crimes coloniaux commis au temps de l’empire triomphant. (..)

                          Les «Repentants?» Une vaste et très incertaine nébuleuse en vérité, aux frontières infiniment variables, créée pour les besoins de la cause et pour faire croire à l’imminence de nombreux périls. (...)

                          L’essentiel est de forger une représentation hyperbolique de la situation liée au fait que les «Repentants» seraient animés par une détestation commune de la France et de son histoire selon certains, de l’Europe et de l’Occident pour d’autres.

                          De là, cette union nationale d’un genre nouveau exigée par l’ampleur des menaces qu’il faut conjurer. Qu’on en juge. De l’extrême droite, qui n’a jamais renié son soutien aux partisans de l’Algérie française, à certains professeurs d’université en passant par l’hebdomadaire Marianne, la revue Le Débat [2], l’UMP et le chef de l’Etat, la dénonciation de la repentance est devenue l’urgence du moment. Ainsi mobilise-t-elle tous les défenseurs autoproclamés de la France qui luttent contre ces nouveaux dangers que sont la «guerre des mémoires» et le «communautarisme» présentés comme des atteintes particulièrement graves à son unité, voire aux fondements mêmes de la République.

                          Daniel Lefeuvre conclut par cette mise en garde alarmiste: «Belle évolution en perspective -peut-être même en cours -, qui amènerait à créer (...) un patchwork de communautés, avec leurs spécificités, leurs règles, leurs droits, leur police, leur justice (...).

                          Une France où l’on serait blanc, noir ou arabe, chrétien, juif ou musulman -éventuellement athée -avant d’être français. Bref, une France de l’Apartheid. [3]»

                          De même Pascal Bruckner qui, adepte d’une psychologie collective sommaire, affirme doctement: «La pénitence est devenue une idée dominante» bien faite pour «flatter le narcissisme de certaines minorités. [4]»(4)

                          «Qu’est-il reproché aux hommes et aux femmes qui souhaitent que l’Etat reconnaisse les crimes coloniaux commis par la France? (...)

                          Sans doute est-ce au moment où la commémoration de la destruction des Juifs d’Europe est devenue consensuelle que tout autre exigence mémorielle a été perçue, par beaucoup, comme un désordre politique et une inconvenance morale témoignant d’une "surenchère victimaire" inacceptable parce que dangereuse. (...)

                          Quel est donc cet enchaînement présenté comme fatal qui conduirait à accorder moins d’importance au génocide juif dès lors que les crimes de guerre et les crimes contre l’humanité, perpétrés dans les colonies, seraient reconnus? (...)

                          Dans ce contexte, l’expression "banalisation d’Auschwitz" fait partie de ces locutions ´´magiques´´, ou diaboliques qui, en raison de leur pouvoir d’intimidation et de stigmatisation, se suffisent à elles-mêmes et dispensent ainsi leurs utilisateurs de la nécessité de justifier leur position. (...)

                          "Guerre des mémoires" et "surenchère victimaire", telles sont donc les expressions communes qui prolifèrent aujourd’hui. (...)

                          Sous couvert de désignation et de qualification prétendument objectives, prospère en fait la disqualification de revendications légitimes et de ceux qui les portent».(4)

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                          • #14
                            L’industrie de l’Holocauste

                            On le voit, s’agissant de la Shoah, les crimes de l’Occident sont impardonnables ad vitam aeternam. L’Occident doit non seulement continuer à passer à la caisse. Ce que l’on appelle aussi l’industrie de l’Holocauste est une réalité. Mais de plus l’Occident doit s’interdire d’ouvrir et doit interdire du même coup d’évoquer les sujets tabous sous peine d’être puni.

                            L’Occident chrétien doit constamment prouver à Israël qu’il est antiantisémite et dans les faits anti-antisioniste, l’amalgame est entretenu savamment.

                            Pour ce faire, il doit sacrifier les Palestiniens, ses relations avec le Monde arabe, et, plus grave, prendre le risque d’un clash des civilisations que Samuel Huntington avait appelé de ses voeux.

                            Qui peut, en définitive, «obliger» ou «amener» quelqu’un à se repentir sinon le plus fort ou le plus humain? Nous ne remplissions aucune des deux conditions.

                            Notre adversaire intime n’a pas le magistère moral pour regarder son crime en face, au contraire il assume revendique et selon il s’absout pour des actions commises par leurs ancêtres sauf dans le cas d’Israël.

                            Les ambassadeurs de France en Algérie, ont invoqué ces dernières années, timidement, la tragédie inexcusable et ont déclaré aussi que le ´´temps de la dénégation´´ des massacres perpétrés par la colonisation en Algérie ´´est terminé´´.

                            La France n’entend pas, n’entend plus, les occulter. On comprend que dans cette logique, il n’est pas question pour la France de reconnaître à l’image des Etats-Unis vis-à-vis du Vietnam, sa Faute.

                            Quand on pense qu’il a fallu près de cinquante ans pour que la France reconnaisse enfin que les «événements d’Algérie» étaient une guerre, un simple calcul nous montre qu’ en l’an de grâce 2150, la France se repentira, peut-être de son «devoir de civilisation» en Algérie.

                            Il serait peut-être indiqué de tourner la page sans la déchirer, ce sera pour les Algériens un signe de grandeur d’âme, de maturité et de singularité.

                            (*) Ecole nationale polytechnique

                            1.Mohamed Harbi: La guerre d’Algérie a commencé à Sétif. Le Monde Diplomatique mai 2005

                            2.Discours du Président Abdelaziz Bouteflika, Assemblée Nationale Française. Juin 2000.

                            3.Ivan Roufiol: En finira-t-on jamais? Le Figaro, 16 mai 2008
                            4.Olivier Le Cour Grandmaison: Usages et mésusages de la repentance http://www.mouvements.info/spip.php?article355 13 Décembre 2008

                            Pr Chems Eddine CHITOUR (*)

                            L'Expression

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                            • #15
                              Pour les Algériens, cette répression, à laquelle avaient participé des milices de civils, aurait fait 45.000 victimes. Du côté français, le bilan oscillerait entre 1500 et 8000 morts.
                              Par Boumediene le 8 Mai 1974 :

                              « nous écrirons cette fois –ci l Histoire et nous y inscrirons tous les crimes commis par le colonialismes français , non seulement de 1954 à 1962 mais encore depuis qu il a souillé de ses pieds cette terre qui nous est très chère »
                              A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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