Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Les cartels colombiens de la drogue ont des visées sur l'Algérie

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Les cartels colombiens de la drogue ont des visées sur l'Algérie

    Après le cannabis et ses cinq tonnes saisies chaque mois depuis le début de cette année, c’est au tour de la cocaïne de menacer désormais la société algérienne et ses composantes juvéniles.

    Selon les déclarations d’Abdelmalek Sayeh, directeur général de l’Office national de lutte contre la drogue et la toxicomanie (ONLDT), le danger que fait peser la cocaïne sur notre pays est à prendre très au sérieux. «Les cartels colombiens cherchent à mettre un pied dans notre pays. Nous disposons de toutes les informations qui le prouvent. La consommation de cannabis s’est stabilisée en Europe. Il y a aujourd’hui une très forte demande en cocaïne dans les pays européens. Or, les cartels colombiens, principaux producteurs de cocaïne dans le monde, trouvent beaucoup de difficultés à tromper les contrôles frontaliers des services de sécurité européens.»
    «C’est pour cela qu’ils cherchent à s’introduire au Maghreb pour écouler leur drogue sur le vieux continent.

    Certains cartels colombiens cherchent même à faire transiter de la cocaïne par l’Algérie pour la livrer ensuite aux cartels européens», nous a confié hier sans ambages le premier responsable de l’ONLDT, rencontré juste après l’inauguration des travaux de deux journées d’étude consacrées à l’application de la loi 04-18 du 25 décembre 2004 relative à la prévention et à la répression de l’usage et du trafic illicites de drogue et de substances psychotropes. Notre interlocuteur nous a révélé à ce propos que la marine française a intercepté en mars 2008 un navire panaméen avec une cargaison de 3 tonnes de cocaïne.

    La marchandise était destinée à l’Algérie. Une année auparavant, nous apprend aussi Abdelmalek Sayeh, la police espagnole a démantelé un réseau de narcotrafiquant à Barcelone qui s’apprêtait à expédier en Algérie au moins une tonne de cocaïne ! Ainsi, à 900 millions de centimes le kilogramme, les narcotrafiquants, croit savoir Abdelmalek Sayeh, seraient sur le point de transférer leurs activités criminelles du cannabis, dont la demande mondiale a baissé conséquemment, à la cocaïne, très demandée aujourd’hui notamment dans les milieux les plus aisés, en Algérie et ailleurs. «On passe du cannabis à la cocaïne.

    C’est un nouveau trafic car cette drogue est nettement plus rentable pour des narcotrafiquants qui ont trouvé là un créneau porteur dans le commerce de la cocaïne. Dans cette optique, les narcotrafiquants font de plus en plus de pression sur notre pays pour nous inonder de drogue. Mais, nous, de notre côté, la lutte contre la drogue se poursuit et ne faiblit pas. L’Algérie, en guerre contre ses réseaux mafieux, ne laissera jamais une quelconque quantité de drogue transiter par son territoire.

    Même si cela se produit, nous ferons en sorte que cette drogue ne parvienne jamais à l’étranger», explique encore Abdelmalek Sayeh qui met en garde les autorités publiques sur l’expansion alarmante du narcotrafic, lequel infiltre dangereusement «le commerce informel». C’est ce qui explique, d’après lui, pourquoi tant de «contrebandiers se sont convertis au trafic de drogue». Dans ce contexte, le directeur général de l’ONLDT n’exclut pas «qu’une partie de la cocaïne colombienns visées sur l'Algériee, en transitant par l’Algérie, serait détournée par la consommation locale». Et là les ravages occasionnés par la plus dangereuse des drogues seraient certainement catastrophiques pour notre jeunesse. D’autre part, de nombreux cadres des services de sécurité, présents à la rencontre de l’ONLDT, nous ont exprimé leurs craintes concernant le développement du trafic de drogue, surtout après que certains réseaux se soient alliés à des réseaux de Colombie dans des opérations de trafic de cocaïne. Par le passé, ces réseaux faisaient transiter cette drogue destinée à l’Espagne via les Iles Canaries. Or, aujourd’hui de puissants cartels colombiens souhaiteraient changer leur destination et transiter par l’Algérie.
    Enfin, il est à souligner que des paquets de kif traité ont été découverts ces derniers jours sur les rivages des plages d’Alger.

    En tout, près de 100 kg de kif traité ont été récupérés par les gardes-côtes d’Alger après la découverte, lundi soir, d’un troisième colis contenant 32,8 kg de cette substance. Les garde-côtes d’Alger avaient annoncé avoir récupéré, auparavant et durant la même journée, deux colis similaires, l’un (32,8 kg) lors d’une patrouille effectuée au passage sud du port d’Alger et l’autre (32,8 kg) à 1,3 mile au nord de la plage El Kettani. La drogue est donc présente partout dans notre pays. Ce fléau tant négligé est aujourd’hui encore «plus
    dangereux que le terrorisme», assure Abdelmalek Sayeh, pour l’avenir de l’Algérie.

    Par La Tribune

  • #2
    la grande partie de cocaïne qui arrive en algérie passe par les frontières sud.
    seul une politique commune de lutte et une coordination avec les pays voisins pourrait être efficace. l'algérie n'a pas les moyens de lutter toute seule contre ce fléau.
    là, on n'est pas face à des jeunes desoeuvrés qui font passer le hashish, mais on est en face de cartels bien organisés avec les moyens les plus sophistiqués.

    Commentaire

    Chargement...
    X