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Frédéric Oudéa à la tête de la Société générale

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  • Frédéric Oudéa à la tête de la Société générale

    Le conseil d'administration de la Société générale s'est réuni, mercredi 6 mai, pour entériner le départ de Daniel Bouton, PDG de la banque entre 1997 et 2008, président depuis mai 2008, et nommer son successeur. C'est Frédéric Oudéa, l'actuel directeur général, qui a été désigné. M. Oudéa, 45 ans, cumulera les fonctions de président et directeur général.

    La candidature de M. Oudéa était soutenue par de nombreux administrateurs, convaincus de trouver là la meilleure formule alors qu'aucun nom de "grand banquier" ne s'était imposé, de l'extérieur, pour remplacer M. Bouton. M. Oudéa a été préféré à Anthony Wyand, déjà administrateur de la Société générale, mais également de la banque italienne UniCredit, par ailleurs bon connaisseur de la Société générale en tant que président du comité des groupes.

    La candidature de ce Britannique de 65 ans, ancien patron de l'assureur Aviva, qui travailla comme banquier d'affaires chez Lehman Brothers, semblait avoir les faveurs de proches de M. Bouton. De fait, M. Wyand avait compté parmi les soutiens de l'ex-PDG de la Société générale dans la bataille boursière qui l'avait opposé à son rival de toujours, le président de BNP Paribas, Michel Pébereau, en 1999, pour le contrôle de la banque Paribas. Seule la nationalité de M. Wyand, premier président étranger d'une banque française, suscitait quelques réserves.

    Pressenti juste après l'annonce retrait de M. Bouton, Jean-Martin Folz, l'ex-patron de PSA Peugeot-Citroën, n'aura pas passé le cap des consultations officielles et officieuses sur cette succession. Les tensions intervenues entre M. Folz et M. Bouton à la fin de son mandat et surtout la responsabilité de M. Folz, par ailleurs président de l'AFEP (Association française des entreprises privées), dans l'attribution des stock-options à la Générale ont eu raison de sa candidature.

    Le retrait de M. Bouton, 59 ans, tourne une page de l'histoire du groupe, dont il s'est fait fort de préserver l'indépendance dix ans durant. L'ex-PDG de la Société générale a vu sa position affaiblie par "l'affaire Kerviel" - la fraude à 4,9 milliards d'euros attribuée à un jeune trader -, puis celle de l'attribution, par son conseil, d'un montant considérable de stock-options, en pleine crise. L'Elysée n'a eu de cesse de réclamer sa démission.

    Par le Monde

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