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PÉTROLE/le brut repasse le seuil de 56 USD à NY, une première depuis novembre

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  • PÉTROLE/le brut repasse le seuil de 56 USD à NY, une première depuis novembre

    Londres (awp/afp) - Les cours du pétrole ont repassé mercredi le seuil de 56 dollars à New York pour la première fois depuis novembre, dopés par les espoirs d'une reprise économique aux Etats-Unis et l'annonce que les stocks américains ont progressé moins que prévu.
    Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le Brent de la mer du Nord pour livraison en juin gagnait 1,48 dollar (2,70%) à 55,60 dollars le baril.
    A New York, le baril de "light sweet crude" pour la même échéance prenait 2,06 dollars à 55,90 dollars.
    Le baril a grimpé durant les échanges jusqu'à à 55,86 dollars à Londres et 56,07 dollars à New York, son prix le plus élevé depuis mi novembre (les 17 et 18 novembre respectivement).
    L'espoir d'une reprise de l'économie mondiale, préalable à un raffermissement de la demande pétrolière, a été nourri mercredi par plusieurs bons indicateurs.
    Dans son enquête mensuelle, le cabinet de conseil en ressources humaines ADP a estimé que le secteur privé a détruit 491'000 emplois aux Etats-Unis le mois dernier, un chiffre marquant un net infléchissement par rapport au mois de mars (-708'000 emplois détruit) et inférieur aux attentes des analystes.
    "Les chiffres de l'emploi aux Etats-Unis ont donné un ton haussier aux marchés de matières premières, les métaux étaient très forts eux aussi", a commenté Robert Montefusco, courtier chez Sucden.
    L'optimisme avait déjà trouvé de quoi s'alimenter dans la matinée: l'indice des directeurs d'achats (PMI) de la zone euro, qui synthétise l'activité dans l'industrie et les services, a progressé encore plus que prévu en avril, enregistrant sa plus forte hausse historique sur un mois.
    Ces espoirs auraient pu être battus en brèche par les statistiques du département américain de l'Energie, mais celles-ci n'ont pas donné aux opérateurs de nouveaux motifs d'alarme. Bien que les stocks de brut restent au plus haut depuis 19 ans et qu'une franche décrue ne se dessine pas encore, la tendance à l'accumulation a semblé au moins marquer le pas.
    Les réserves de brut ont gagné 600'000 barils, quand les analystes s'attendaient à une hausse de 2,1 millions de barils.
    Les stocks de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) se sont en revanche étoffés plus qu'attendu: ils ont augmenté de 2,4 millions de barils, alors que le analystes tablaient sur une hausse de 1,2 million de barils.
    Les stocks d'essence ont quand à eux modestement baissé, de 100'000 barils.
    Dans l'ensemble, "ces chiffres n'étaient pas particulièrement haussiers" mais la hausse moindre qu'attendu des stocks de brut "a entretenu la dynamique" entamée plus tôt grâce aux chiffres de l'emploi ADP, juge M. Montefusco. Ensuite, quand les prix ont dépassé les 55 dollars, "le mouvement a continué pour des raisons techniques", a-t-il ajouté.
    "Cependant, la demande n'est pas encore repartie et il faudra que les fondamentaux confirment cela", a-t-il toutefois prévenu.
    La demande pétrolière s'est fortement contractée cette année aux Etats-Unis, premier pays consommateur d'or noir. La saison d'été, qui enregistre d'ordinaire des pics de consommation d'essence, devrait permettre de vérifier si ce déclin a été enrayé.
    Nombre d'analystes, dont ceux de la banque américaine Golman Sachs, estiment que l'offre et la demande pétrolières ne justifient pas la vigueur actuelle des cours et qu'ils sont à la merci d'un repli jusqu'à 45 dollars.
    Enfin, au chapitre des annonces sur l'offre, le groupe pétrolier Shell a décidé de prolonger l'état de "force majeure" sur ses livraisons de brut provenant du terminal de Forcados (sud du Nigeria), en raison du temps pris pour réparer l'oléoduc d'Escravos, endommagé depuis début mars, a indiqué un porte-parole.
    rp
    (AWP/06 mai 2009 18h30)
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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