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La réouverture des bureaux a redonné des couleurs à la ville de Mexico où la vie reprenait peu à peu son cours mercredi, après cinq jours au ralenti en raison de l'épidémie de grippe A(H1N1).
La mesure de fermeture des administrations et entreprises a été levée mercredi et l'activité a pu reprendre dans cette ville tentaculaire de 20 millions d'habitants ainsi que dans les principales agglomérations du Mexique, pays où est apparu le virus fin avril.
Les rues étaient de nouveau envahies par les voitures et les trottoirs par les vendeurs de tacos, mais les petits commerçants redoutaient que la peur du virus maintienne l'activité au ralenti.
"J'espère que les choses vont revenir à la normale parce que cela nous a vraiment beaucoup affectés", a confié Ernesto Morales, serveur au Café Genova à Mexico, où les autorités ont imposé qu'au moins deux mètres séparent les tables.
Le gouvernement avait décrété la fermeture des bureaux et des entreprises pour cinq jours dans l'espoir de juguler la propagation du virus de la grippe A(H1N1), qui a fait 42 morts aux Mexique et deux aux Etats-Unis.
Le virus a fragilisé une économie déjà en récession et pourrait, selon le gouvernement, coûter entre 0,3 et 0,5 point de PIB cette année.
Le tourisme, secteur qui représente 8% de l'économie mexicaine, a été particulièrement affecté. Les revenus de millions de cireurs de chaussures et de vendeurs de jus de fruits, très dépendants de l'affluence dans les rues, ont ainsi été amputés.
Dans un salon de coiffure du quartier habituellement très animé de Zona Rosa, les clients se faisaient rares.
"Tout le monde est nerveux", constate son propriétaire Antonio Fonseca, qui assure avoir ainsi perdu près de 6.000 dollars. "Cinq jours sans travailler mais toujours les mêmes factures à payer", explique-t-il.
Les écoles devraient rester fermées jusqu'au 11 mai par mesure de précaution pour éviter toute propagation du virus, qui a déjà contaminé plus de 1.500 personnes réparties dans 23 pays, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
LES BATEAUX DE CROISIÈRE DÉVIÉS
A Tijuana, près de la frontière avec les Etats-Unis, la vie avait repris son cours même si certains portaient toujours des masques de protection, principalement dans les taxis, les restaurants et les banques.
Plus au sud, dans la ville portuaire d'Ensenanda, on regrettait que les bateaux de croisière soient déroutés vers San Diego.
"Nous espérons que le gouvernement va nous aider parce qu'en l'espace de quelques jours les ventes se sont effondrées de 80%", a expliqué Julian Palombo, qui préside une association dans le secteur du tourisme à Tijuana.
A Mexico, les services de transports publics ont entrepris une vaste opération de désinfection les pièces de monnaie pour prévenir la propagation du virus, qui se transmet d'homme à homme.
Certains Mexicains étaient anxieux à l'idée de retrouver leur quotidien. "J'ai peur de retourner à l'hôpital parce je travaille dans la salle des urgences et le risque de contamination est élevé", a reconnu Nadia Zamora, une étudiante en médecine de 21 ans.
D'autres, au contraire, étaient impatients de sortir de chez eux après plusieurs jours de confinement.
"Il n'y a pas de crainte à avoir quant à la réouverture de l'école. Nous sommes pressés d'y retourner parce que nous avons manqué beaucoup de cours", expliquait Ericka Vela, une jeune étudiante en psychologie.
source : Reuters
La mesure de fermeture des administrations et entreprises a été levée mercredi et l'activité a pu reprendre dans cette ville tentaculaire de 20 millions d'habitants ainsi que dans les principales agglomérations du Mexique, pays où est apparu le virus fin avril.
Les rues étaient de nouveau envahies par les voitures et les trottoirs par les vendeurs de tacos, mais les petits commerçants redoutaient que la peur du virus maintienne l'activité au ralenti.
"J'espère que les choses vont revenir à la normale parce que cela nous a vraiment beaucoup affectés", a confié Ernesto Morales, serveur au Café Genova à Mexico, où les autorités ont imposé qu'au moins deux mètres séparent les tables.
Le gouvernement avait décrété la fermeture des bureaux et des entreprises pour cinq jours dans l'espoir de juguler la propagation du virus de la grippe A(H1N1), qui a fait 42 morts aux Mexique et deux aux Etats-Unis.
Le virus a fragilisé une économie déjà en récession et pourrait, selon le gouvernement, coûter entre 0,3 et 0,5 point de PIB cette année.
Le tourisme, secteur qui représente 8% de l'économie mexicaine, a été particulièrement affecté. Les revenus de millions de cireurs de chaussures et de vendeurs de jus de fruits, très dépendants de l'affluence dans les rues, ont ainsi été amputés.
Dans un salon de coiffure du quartier habituellement très animé de Zona Rosa, les clients se faisaient rares.
"Tout le monde est nerveux", constate son propriétaire Antonio Fonseca, qui assure avoir ainsi perdu près de 6.000 dollars. "Cinq jours sans travailler mais toujours les mêmes factures à payer", explique-t-il.
Les écoles devraient rester fermées jusqu'au 11 mai par mesure de précaution pour éviter toute propagation du virus, qui a déjà contaminé plus de 1.500 personnes réparties dans 23 pays, selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
LES BATEAUX DE CROISIÈRE DÉVIÉS
A Tijuana, près de la frontière avec les Etats-Unis, la vie avait repris son cours même si certains portaient toujours des masques de protection, principalement dans les taxis, les restaurants et les banques.
Plus au sud, dans la ville portuaire d'Ensenanda, on regrettait que les bateaux de croisière soient déroutés vers San Diego.
"Nous espérons que le gouvernement va nous aider parce qu'en l'espace de quelques jours les ventes se sont effondrées de 80%", a expliqué Julian Palombo, qui préside une association dans le secteur du tourisme à Tijuana.
A Mexico, les services de transports publics ont entrepris une vaste opération de désinfection les pièces de monnaie pour prévenir la propagation du virus, qui se transmet d'homme à homme.
Certains Mexicains étaient anxieux à l'idée de retrouver leur quotidien. "J'ai peur de retourner à l'hôpital parce je travaille dans la salle des urgences et le risque de contamination est élevé", a reconnu Nadia Zamora, une étudiante en médecine de 21 ans.
D'autres, au contraire, étaient impatients de sortir de chez eux après plusieurs jours de confinement.
"Il n'y a pas de crainte à avoir quant à la réouverture de l'école. Nous sommes pressés d'y retourner parce que nous avons manqué beaucoup de cours", expliquait Ericka Vela, une jeune étudiante en psychologie.
source : Reuters