Pour diminuer la pression sur les salaires dans l’offshoring, le Maroc devrait mettre rapidement sur le marché plusieurs milliers de profils reconvertis. La dernière tranche de Casanearshore, zone dédiée aux activités de services informatiques et de traitement de données, devrait s’achever en 2011, avec quatre ans d’avance sur les prévisions.
Afin de diminuer la pression inflationniste sur les salaires dans le secteur de l’offshoring, les autorités marocaines ,en partenariat avec l’Association des professionnels des technologies de l’information (Apebi) ont décidé de former au plus vite quelques 3000 profils destinés à l’ITO (Information Technology Outsourcing), en recourant à de la formation qualifiante sur six mois.
Les profils universitaires scientifiques et ingénieurs généralistes sont particulièrement visés.
"Le secteur de l’ITO a eu plus de succès que prévu. Nous pensions que le développement du BPO (Business Process Outsourcing) serait le plus important", concède Ahmed Réda Chami, ministre de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies.
Par ailleurs, le programme de formation de 10 000 nouveaux ingénieurs pour l’offshoring devrait quasiment être achevé en 2010. "Nous aurons une montée en puissance à partir de 2011 ", indique le ministre de l’Industrie.
Environ 400 entreprises dans l’offshoring en 2008
En 2008, le Maroc comptait 340 centres d’appels représentant 27 000 emplois.
Dans les domaines du BPO et de l’ITO, 54 entreprises se sont installées sur les zones dédiées à l’offshoring à Casablanca, sur Casanearshore, et à Rabat sur Technopolis, comptant pour près de 5 000 emplois.
Parmi elles : Tata Consultancy, Logica, GFI, Atos Origin, Cap Gemini, Accenture, Ubisoft, et BNP Paribas. Outre les infrastructures, ces entreprises bénéficient d’incitations fiscales attrayantes pour peu qu’elles exportent 70% de leur activité (impôt sur le revenu de 20% maximum par salarié, au lieu de 40%).
Selon les autorités marocaines, 5 000 emplois supplémentaires auraient été créés en dehors de ces zones dédiées.
A échéance 2015, le Maroc table sur 100 000 emplois dans le secteur de l’offshoring, dont 70 000 actifs dans les centres d’appels.
"Malgré la crise, l’offshoring au Maroc se porte bien", assure Ahmed Chami. "Après la crise, la tendance au développement de l’offshoring au Maroc devrait encore s’accentuer".
"Les entreprises ont d’autant plus la réflexion de l’optimisation de leurs coûts que nous sommes en période de crise", souligne pour sa part Alick Mouriesse, président de Supinfo. En 2008, l’école informatique française a ouvert son premier campus à Casablanca pour accompagner le développement des besoins en informaticiens du royaume.
Casanearshore achevée en 2011
Selon le cabinet AT Kearney, le Maroc a rejoint pour la première fois en 2007 la carte des destinations mondiales offshore les plus compétitives, se classant 36e sur 50.
En raison de la demande, un coup d’accélérateur a même été donné pour terminer la dernière tranche de Casanearshore en 2011, au lieu de 2015, précise de son côté Mohamed Tajedine Lasry, administrateur directeur général de Casanearshore.
Troisième maillon du réseau de parcs intégrés dédiés aux activités de services informatiques et de traitement de données, Fès Shore, dont les travaux ont démarré cette année, devrait, elle, s’achever en 2015. D’autres villes sont à l’étude, comme Oujda, Marrakech et Tétouan.
Organisée conjointement par Supinfo et le ministère de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, la seconde édition de Maroc Offshore se tiendra les 25 et 26 juin 2009 à Casablanca. Quelques 700 participants sont attendus pour des conférences-débats, des ateliers et des rencontres B2B.
Mercredi 06 Mai 2009
Christelle Marot, à CASABLANCA
econostrum . info
Afin de diminuer la pression inflationniste sur les salaires dans le secteur de l’offshoring, les autorités marocaines ,en partenariat avec l’Association des professionnels des technologies de l’information (Apebi) ont décidé de former au plus vite quelques 3000 profils destinés à l’ITO (Information Technology Outsourcing), en recourant à de la formation qualifiante sur six mois.
Les profils universitaires scientifiques et ingénieurs généralistes sont particulièrement visés.
"Le secteur de l’ITO a eu plus de succès que prévu. Nous pensions que le développement du BPO (Business Process Outsourcing) serait le plus important", concède Ahmed Réda Chami, ministre de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies.
Par ailleurs, le programme de formation de 10 000 nouveaux ingénieurs pour l’offshoring devrait quasiment être achevé en 2010. "Nous aurons une montée en puissance à partir de 2011 ", indique le ministre de l’Industrie.
Environ 400 entreprises dans l’offshoring en 2008
En 2008, le Maroc comptait 340 centres d’appels représentant 27 000 emplois.
Dans les domaines du BPO et de l’ITO, 54 entreprises se sont installées sur les zones dédiées à l’offshoring à Casablanca, sur Casanearshore, et à Rabat sur Technopolis, comptant pour près de 5 000 emplois.
Parmi elles : Tata Consultancy, Logica, GFI, Atos Origin, Cap Gemini, Accenture, Ubisoft, et BNP Paribas. Outre les infrastructures, ces entreprises bénéficient d’incitations fiscales attrayantes pour peu qu’elles exportent 70% de leur activité (impôt sur le revenu de 20% maximum par salarié, au lieu de 40%).
Selon les autorités marocaines, 5 000 emplois supplémentaires auraient été créés en dehors de ces zones dédiées.
A échéance 2015, le Maroc table sur 100 000 emplois dans le secteur de l’offshoring, dont 70 000 actifs dans les centres d’appels.
"Malgré la crise, l’offshoring au Maroc se porte bien", assure Ahmed Chami. "Après la crise, la tendance au développement de l’offshoring au Maroc devrait encore s’accentuer".
"Les entreprises ont d’autant plus la réflexion de l’optimisation de leurs coûts que nous sommes en période de crise", souligne pour sa part Alick Mouriesse, président de Supinfo. En 2008, l’école informatique française a ouvert son premier campus à Casablanca pour accompagner le développement des besoins en informaticiens du royaume.
Casanearshore achevée en 2011
Selon le cabinet AT Kearney, le Maroc a rejoint pour la première fois en 2007 la carte des destinations mondiales offshore les plus compétitives, se classant 36e sur 50.
En raison de la demande, un coup d’accélérateur a même été donné pour terminer la dernière tranche de Casanearshore en 2011, au lieu de 2015, précise de son côté Mohamed Tajedine Lasry, administrateur directeur général de Casanearshore.
Troisième maillon du réseau de parcs intégrés dédiés aux activités de services informatiques et de traitement de données, Fès Shore, dont les travaux ont démarré cette année, devrait, elle, s’achever en 2015. D’autres villes sont à l’étude, comme Oujda, Marrakech et Tétouan.
Organisée conjointement par Supinfo et le ministère de l’Industrie, du Commerce et des Nouvelles technologies, la seconde édition de Maroc Offshore se tiendra les 25 et 26 juin 2009 à Casablanca. Quelques 700 participants sont attendus pour des conférences-débats, des ateliers et des rencontres B2B.
Mercredi 06 Mai 2009
Christelle Marot, à CASABLANCA
econostrum . info
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