Sept étudiants présentés comme membres du "mouvement autonome" ont été jugés, mercredi 6 mai, à Paris pour "refus de dispersion" et "participation à une manifestation non autorisée", le 24 janvier, en faveur de Julien Coupat, incarcéré depuis novembre 2008, dans l'affaire des sabotages à la SNCF. "Il y avait des cagoules ? Des vociférations ?", a interrogé la procureure, qui a requis "une peine qui ne dépassera pas le sursis".
Les prévenus se sont décrits comme des témoins. Irène Terrel, leur avocate - et celle de Julien Coupat - a dénoncé une "incrimination qu'on n'utilise qu'en des temps troublés". "Un sursis pour se promener dans la rue, c'est énorme, a-t-elle ajouté. Ils ne sont accusés ni de violence, ni d'outrage ou de rébellion, de rien." Décision le 10 juin.
Le Monde
Les prévenus se sont décrits comme des témoins. Irène Terrel, leur avocate - et celle de Julien Coupat - a dénoncé une "incrimination qu'on n'utilise qu'en des temps troublés". "Un sursis pour se promener dans la rue, c'est énorme, a-t-elle ajouté. Ils ne sont accusés ni de violence, ni d'outrage ou de rébellion, de rien." Décision le 10 juin.
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