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Essor de la production d'or en Algérie

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  • Essor de la production d'or en Algérie

    Les investissements engagés depuis peu dans l’exploration aurifère dans le Sud algérien se sont révélés plus que fructueux. De l’or, opérateurs privés et publics, aussi bien nationaux qu’étrangers, en produisent aujourd’hui et en quantité appréciable.

    En Algérie, sept cents kilogrammes d’or ont été produits, en 2008. Et mille cinq cents kilogrammes le seront à fin 2009. C’est important, surtout qu’aujourd’hui, les cours de l’or ont grimpé de manière spectaculaire sur les marchés internationaux : mille dollars les trente grammes, c’est presque dix fois plus le prix du baril de brut. Ces données ont été révélées hier par le ministre de l’Energie et des Mines, Chaklib Khelil, invité du journal télévisé de 20 h.

    Chakib Khelil a ajouté que, depuis l’ouverture des activités minières à l’initiative privée, soixante-dix millions de dollars ont été affectés au Trésor public, trente-cinq opérations d’investissements mises en route, trente mille emplois créés, soixante-six millions de dollars de gains réalisés, trois mille titres miniers attribués. Les derniers titres accordés, au nombre de vingt-six, l’ont été, il y a dix jours. Ces derniers permis d’exploitation et d’exploration représentent un investissement estimé à 511 126 000 DA. Ils se rapportent aux substances suivantes : agrégats, argile, tuf, et sables pour la partie exploitation, et agrégats, marbres, pierres décoratives, dolomie, argile, gypse, sel, tuf et sables pour la partie exploration.

    Depuis 2002, date à laquelle ont commencé les premières prospections, dix sociétés étrangères connues dans le domaine des mines, opèrent en Algérie, parmi lesquelles des chinoises, des australiennes, des canadiennes…

    Limitée au début aux carrières et agrégats, l’activité minière s’oriente aujourd’hui vers le sous-sol. Un ensemble de projets en partenariat a été déjà monté, pour mettre en exploitation ou en exploration des sites qui renferment du plomb, du zinc, du cuivre, de l’or, pour ne mettre en relief que ces substances-là.

    Parmi les «vieux» projets lancés, on peut citer celui signé avec le groupe libanais Zakhem pour l’exploitation et le développement du gisement d’or Tiririne Hannane pour un montant d’investissement de 200 000 dollars. C’est un projet auquel il faut ajouter l’ouverture du capital de l’entreprise Ferphos et la mise en valeur des gisements de fer de Boukhedra et de l’Ouenza, dans la wilaya de Tébessa.

    Toutes proportions gardées, ses résultats restent en deçà des potentialités dont dispose le secteur des mines, car ce ne sont pas toutes les entreprises qui y activent parviennent à mener comme il se doit leurs projets. Et c’est pourquoi, une opération d’assainissement a été engagée par l’ANPM. Et il n’est pas exclu que des titres miniers soient retirés à certaines d’entre elles.

    Par la Tribune
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