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Prévu du 12 au 15 mai à Alger : Près de 250 exposants participent au 9ème SIPSA

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  • Prévu du 12 au 15 mai à Alger : Près de 250 exposants participent au 9ème SIPSA

    Près de 250 exposants nationaux et étrangers participeront à la 9è édition du Salon international des productions et de la santé animales (SIPSA), qui se tiendra du 12 au 15 mai en cours au Palais des Expositions des Pins maritimes d'Alger, ont indiqué, mardi, les organisateurs.

    Placé sous le thème: «relance et l'innovation de l'économie des élevages», SIPSA 2009 devrait accueillir 73 exposants nationaux et 175 étrangers venus d'une vingtaine de pays dont Allemagne, Angleterre, Autriche, Etats-Unis, Chine, Canada, Tunisie, Maroc, Egypte et Hollande, a indiqué le président du Salon, Amine Bensemmane, lors d'une conférence de presse.

    A travers de cette manifestation agro-économique, «nous souhaitons contribuer, d'une manière efficace, à l'essor et au développement des productions animales et des technologies de mécanisation de l'agriculture algérienne», a souligné ce responsable.

    SIPSA 2009 va abriter deux Forums interprofessionnels, l'un sur l'aviculture et l'autre concerne la filière lait. Le FIPLAIT (Forum interprofessionnel de la filière lait et des produits laitiers) s'articulera sur la problématique de la production laitière et son intensification et aura pour objectif de rassembler les producteurs et les transformateurs. Quant au Forum interprofessionnel de la filière avicole (FIFAVIC), qui se tiendra sous le thème: «aviculture, sortie de la crise», préconise une prise en charge urgente de cette activité.

    A propos de ces deux filières, les professionnels ont soulevé plusieurs problèmes liés à leur développement afin de contribuer à la sécurité alimentaire du pays. Concernant le lait, certains acteurs, notamment les éleveurs, ont suggéré des mécanismes pour gérer la production et la transformation de lait à travers, notamment, la régulation par l'Etat du marché de l'importation de la poudre de lait. «Il faudra trouver un mécanisme qui gère l'importation de la poudre de lait vu ses effets sur la production nationale», a fait valoir Mahmoud Benchekour, éleveur dans la wilaya d'Oran et président du Comité interprofessionnel de lait (CIL). Ce professionnel a souligné, dans ce contexte, que l'éleveur «pourrait connaître des problèmes si la poudre de lait continuait à baisser sur les marchés mondiaux». Actuellement, la tonne de ce produit est cédée à 2.200 dollars contre 5.000 dollars en 2008. «Il est probable que le prix de la matière première baisse fortement, et cette question préoccupe l'éleveur», a-t-il dit.

    Réduire la facture alimentaire

    De sont côté, Abdelhamid Soukhal, responsable à L'Office national interprofessionnel du lait (ONIL), a souligné que l'une des principales missions de l'office est de faire réduire la facture de la poudre de lait importée.

    Il a indiqué, dans ce contexte, que la consommation de la poudre de lait, en 2009, sera inférieure à celle de 2008, alors que la collecte du lait cru a été multipliée par cinq durant les quatre premiers mois de l'année en cours, passant de 10.000 litres/jour en janvier à 50.000 litres en avril. En rappelant les différentes aides qu'accorde l'Etat à la filière, M. Soukhal a fait savoir que le Comité interprofessionnel de lait (CIL), créé en février dernier, a fixé le prix planché que recevra l'éleveur de la part du transformateur à 30 dinars minimum par litre. Cette décision a été prise après que certains éleveurs aient soulevé le problème concernant l'achat de leurs produits par certaines laiteries. Celles-ci négocient le litre de lait cru avec l'éleveur à 25 dinars, notamment pendant la période de forte production.

    Les représentants des éleveurs au sein du CIL, qui s'estimaient lésés dans l'affaire, ont dû négocier le prix minimum à 30 dinars/litre. L'aide de l'Etat est répartie comme suit: une prime de 12 dinars/litre est accordée à l'éleveur, 5 dinars/litre pour le collecteur ainsi qu'une prime d'intégration de 4 dinars/litre au transformateur.

    Par ailleurs, les professionnels de la filière avicole ont relevé l'absence de régulation de la part de l'Etat. Selon le président de l'Association nationale des producteurs avicoles, Mokrane Mezouane, l'absence de régulation et de contrôle, combinés à des infrastructures défaillantes et le manque de formation des acteurs de la filière, ont conduit à une perte de 40% de la productivité. La production nationale actuelle de poulet de chair oscille entre 340.000 et 400.000 tonnes/an, soit 10 à 12 kilos/an/habitant. Cependant, 30% seulement de cette production est contrôlée au niveau des centres d'abattage, a regretté le directeur des filières animales au niveau du ministère de l'Agriculture et du Développement rural, Mohamed Ladjadj, appelant les professionnels à s'organiser afin de remédier à cette situation.

    Par ailleurs, l'Algérie produit 5 milliards d’œufs/an, soit une consommation de 150 unités/an/personne. Les producteurs ont soulevé aussi la «forte dépendance» de la filière des importations. Selon eux, 90% de l'aliment avicole sont actuellement importés. Cette dépendance du marché extérieur influe sur les prix des produits avicoles qui ont enregistré une forte hausse depuis la fin 2008.

    Le Financier
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