Un jour, un bon samaritain décide de prendre de l’air
Rincer les narines, contempler la nature dans son état liminaire
Brasser les champs, épouser les fleurs et flagorner les arbres
Il ne sait où se termine ce paradis alors il décide de ne pas faire marche arrière
Ah bon dieu, comme t’es fort et combien est grand ton savoir faire
En bon samaritain, il chante ses louanges en cette journée qui sort de l’ordinaire
Soudain, il trouva une colombe qui sombre par terre
Blessée, atterrée par des chasseurs à l’affut des maitres des aires
Auscultant ses maux, espérant soigner ses blessures
En bon samaritain, il ne peut lui reprocher d’avoir volé dans les sphères
Peut-on d’ailleurs reprocher à une colombe d’avoir des ailes et des voilures
Trainant un aileron blessé, elle ne pouvait s’enfuir malgré ses frayeurs
La tranquillisant, il l’a caresse avec une tendresse qui semble plaire
Il lui chante la mélodie universelle, celle qui peut rassurer son âme en peur
Il fait hôte d’elle, veille les nuits pour elle, espérant que l’épreuve va vite disparaitre
Quelques jours ont suffi pour qu’elle se rétablisse de ses blessures et fêlures
Elle regarde autour d’elle et aperçoit un fusil suspendu au fronton de pierre
Elle vole dans tous les sens, voulant certainement s’enfuir
Vous êtes tous pareils, me dit-elle, vous n’êtes que des chasseurs
Mais non, répondis-je, le fusil permet surtout de se défendre
T’as tué des colombes, faut pas me leurrer, je dois partir
Je lui ouvre une fenêtre, celle qui permet d’effacer une amitié de quelques jours
Qu’importe ma peine, l’essentiel est que tu sois rétablit de tes fissures
Qu’importe ce que tu penses de ma personne, je t’ai pas causé de malheurs
Qu’importe à quoi me sert le fusil, ta liberté je te la livre
Qu’importe ce que je suis, je te souhaite un vol si haut, plus réussi que celui d’Icare
Juris 2009
Rincer les narines, contempler la nature dans son état liminaire
Brasser les champs, épouser les fleurs et flagorner les arbres
Il ne sait où se termine ce paradis alors il décide de ne pas faire marche arrière
Ah bon dieu, comme t’es fort et combien est grand ton savoir faire
En bon samaritain, il chante ses louanges en cette journée qui sort de l’ordinaire
Soudain, il trouva une colombe qui sombre par terre
Blessée, atterrée par des chasseurs à l’affut des maitres des aires
Auscultant ses maux, espérant soigner ses blessures
En bon samaritain, il ne peut lui reprocher d’avoir volé dans les sphères
Peut-on d’ailleurs reprocher à une colombe d’avoir des ailes et des voilures
Trainant un aileron blessé, elle ne pouvait s’enfuir malgré ses frayeurs
La tranquillisant, il l’a caresse avec une tendresse qui semble plaire
Il lui chante la mélodie universelle, celle qui peut rassurer son âme en peur
Il fait hôte d’elle, veille les nuits pour elle, espérant que l’épreuve va vite disparaitre
Quelques jours ont suffi pour qu’elle se rétablisse de ses blessures et fêlures
Elle regarde autour d’elle et aperçoit un fusil suspendu au fronton de pierre
Elle vole dans tous les sens, voulant certainement s’enfuir
Vous êtes tous pareils, me dit-elle, vous n’êtes que des chasseurs
Mais non, répondis-je, le fusil permet surtout de se défendre
T’as tué des colombes, faut pas me leurrer, je dois partir
Je lui ouvre une fenêtre, celle qui permet d’effacer une amitié de quelques jours
Qu’importe ma peine, l’essentiel est que tu sois rétablit de tes fissures
Qu’importe ce que tu penses de ma personne, je t’ai pas causé de malheurs
Qu’importe à quoi me sert le fusil, ta liberté je te la livre
Qu’importe ce que je suis, je te souhaite un vol si haut, plus réussi que celui d’Icare
Juris 2009
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