Sueurs d'automne
Le froid s'enfonce dans la maison
Glaçant jusqu'au sang des peintures
Figeant le sourire aux caricatures
Parfumant l'air comme on parfume les prisons
La pluie frappe mes carreaux sans élégance
J'aime pourtant cette mélodie minérale,
Où la solitude me saisit comme on saisit le Graal
Naufragé du silence, je sombre en désespérance
Dehors des amants s'aiment sans pudeur
Se promettent des insultes à l'été que l'on enterre,
Réduisant mon rang à celui de voyeur
Je m'excuse si mes remords sont terre-à-terre
Je rêve d'une cheminée dans mon salon, parfois
Pour y jeter ces lettres destinées aux hommes
Mais c'est un bûcher qui brûle en moi
Où se calcinent les regrets dont je suis la somme
J'ai saccagé ma peau de piqures inutiles,
Voulant offrir l'éphémère sourire à un cœur stérile
Me voilà étranger dans ce décor qui m'oppresse
Je planifie ma mort, et le diable tapi acquiesce...
La nature m'indiffère et l'écureuil me paraît idiot
L'aigle ne m'amuse plus en avant vers les cieux
Même le coucher du soleil me fait mal aux yeux
Le bouffon m'agace lorsqu'il joue avec ses bibelots
Le froid s'enfonce dans ma peau, craquant mes os
Offrant une âme à ces maudites peintures
Montent les décibels des rires moqueurs des caricatures
Parfumant mon corps comme le mur des prisons
Chaarar,
Le froid s'enfonce dans la maison
Glaçant jusqu'au sang des peintures
Figeant le sourire aux caricatures
Parfumant l'air comme on parfume les prisons
La pluie frappe mes carreaux sans élégance
J'aime pourtant cette mélodie minérale,
Où la solitude me saisit comme on saisit le Graal
Naufragé du silence, je sombre en désespérance
Dehors des amants s'aiment sans pudeur
Se promettent des insultes à l'été que l'on enterre,
Réduisant mon rang à celui de voyeur
Je m'excuse si mes remords sont terre-à-terre
Je rêve d'une cheminée dans mon salon, parfois
Pour y jeter ces lettres destinées aux hommes
Mais c'est un bûcher qui brûle en moi
Où se calcinent les regrets dont je suis la somme
J'ai saccagé ma peau de piqures inutiles,
Voulant offrir l'éphémère sourire à un cœur stérile
Me voilà étranger dans ce décor qui m'oppresse
Je planifie ma mort, et le diable tapi acquiesce...
La nature m'indiffère et l'écureuil me paraît idiot
L'aigle ne m'amuse plus en avant vers les cieux
Même le coucher du soleil me fait mal aux yeux
Le bouffon m'agace lorsqu'il joue avec ses bibelots
Le froid s'enfonce dans ma peau, craquant mes os
Offrant une âme à ces maudites peintures
Montent les décibels des rires moqueurs des caricatures
Parfumant mon corps comme le mur des prisons
Chaarar,