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CALGARY, Alberta (Reuters) - Le Canada a annoncé vendredi son premier décès imputable à la grippe A(H1N1), dans la province de l'Alberta où a succombé une femme d'une trentaine d'années qui n'avait pas séjourné au Mexique.
La victime, qui souffrait de problèmes de santé chroniques, est morte le 28 avril.
Jusqu'ici, le virus, qui a touché plus de 3.000 personnes dans 26 pays, n'avait tué qu'au Mexique et aux Etats-Unis.
Le dernier bilan en date s'établit donc à 48 morts - 45 au Mexique, après un nouveau décès annoncé vendredi, deux aux Etats-Unis et un au Canada.
L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) maintient le niveau 5 - sur 6 - d'alerte pandémique face à l'épidémie, qui n'a pas montré de signe de propagation soutenue en dehors du continent nord-américain.
Le virus n'est peut-être pas aussi virulent qu'on l'avait craint dans un premier temps, a déclaré vendredi Barack Obama, mais la vigilance ne doit pas pour autant se relâcher.
"Je veux dire à tous que nous voyons que le virus n'est peut-être pas aussi virulent que nous l'avions craint dans un premier temps, mais nous ne sommes pas encore tirés d'affaire", a dit le président américain à Washington, lors d'une intervention devant des représentants de la communauté hispano-américaine.
"Nous devons continuer à prendre des précautions", a-t-il souligné.
Les Etats-Unis ont recensé 1.639 cas de grippe A(H1N1) dans 43 Etats, dont deux décès, selon le nouveau bilan du Centre américain de contrôle et de prévention des maladies diffusé vendredi.
DEUX NOUVEAUX CAS EN FRANCE
Le précédent recensement faisait état jeudi de 896 cas mais beaucoup d'autres étaient déjà jugés probables en attendant des examens supplémentaires.
En France, l'Institut national de veille sanitaire a fait état vendredi de deux cas confirmés supplémentaires, ce qui porte le total à douze dans le pays. Trois cas probables sont toujours en cours d'investigation, ajoute l'InVS dans un communiqué.
Tous les cas confirmés en France sont des "cas importés", c'est-à-dire des personnes ayant séjourné au Mexique, épicentre de l'épidémie, ajoute l'InVS.
En Italie, un huitième cas a été recensé, le premier dans le pays où le virus a été transmis à une personne qui n'a pas séjourné au Mexique, a annoncé le ministère de la Santé.
Le malade est un Romain de 70 ans contaminé par son petit-fils de 11 ans qui rentrait de vacances au Mexique.
Tous les cas en Italie concernaient jusqu'ici des personnes qui ont séjourné dans ce pays.
A Genève, Sylvie Briand, directrice par intérim du programme de grippe à l'OMS, a expliqué que la plupart des personnes infectées à travers le monde par le nouveau virus avaient importé la souche dans leur pays en ayant séjourné au Mexique ou ayant été en contact étroit avec des personnes y ayant séjourné.
"Nous en restons au niveau cinq. Nous n'avons pas de preuve de transmission communautaire", a-t-elle ajouté lors d'une conférence de presse.
L'ASIE SE MOBILISE
Le niveau cinq, sur une échelle de six degrés, signale un risque de pandémie imminente et place les gouvernements en alerte.
La phase six, celle d'une pandémie déclarée, impliquerait que le nouveau virus se propage de manière soutenue dans un pays hors Amériques.
La responsable de l'OMS a par ailleurs annoncé quatre premiers cas de grippe A(H1N1) au Brésil.
Les pays d'Asie, à l'issue d'un sommet organisé vendredi en Thaïlande, ont décidé d'augmenter leurs stocks de médicaments pour faire face à la grippe A et chercher des moyens de partager les ressources vitales en cas d'urgence.
A Hong Kong, les autorités ont laissé repartir vendredi soir près de 300 clients et employés d'un hôtel placés en quarantaine pendant une semaine par crainte de contagion.
Les hôtes ont applaudi et crié de joie à leur sortie de l'hôtel Metropark en début de soirée.
"Je suis dehors. Je n'ai pas aimé ça, mais alors pas du tout, mais je suis très soulagé maintenant", a déclaré Kevin Ireland, un homme d'affaires indien. "C'était très ennuyeux", a renchéri Francisco Javier Boada, un Espagnol.
La mesure, décidée car un client mexicain infecté par la grippe A(H1N1) avait séjourné dans l'établissement, a semble-t-il aussi fait des heureux. Deux nouveaux couples se seraient formés pendant la semaine, assure le South China Morning Post.
Même si certains ont jugé cette mesure par trop extrême, de nombreux spécialistes des questions sanitaires à Hong Kong ont soutenu cette décision.
Navi Pillay, haut commissaire des Nations unies pour les droits de l'homme, a prévenu vendredi que les mesures de quarantaine visant des voyageurs mexicains en bonne santé pourraient en revanche constituer une violation du droit international.
Plusieurs dizaines de Mexicains ont placés en quarantaine forcée en Chine cette semaine, une action jugée discriminatoire par Mexico.
Version française Guy Kerivel
La victime, qui souffrait de problèmes de santé chroniques, est morte le 28 avril.
Jusqu'ici, le virus, qui a touché plus de 3.000 personnes dans 26 pays, n'avait tué qu'au Mexique et aux Etats-Unis.
Le dernier bilan en date s'établit donc à 48 morts - 45 au Mexique, après un nouveau décès annoncé vendredi, deux aux Etats-Unis et un au Canada.
L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) maintient le niveau 5 - sur 6 - d'alerte pandémique face à l'épidémie, qui n'a pas montré de signe de propagation soutenue en dehors du continent nord-américain.
Le virus n'est peut-être pas aussi virulent qu'on l'avait craint dans un premier temps, a déclaré vendredi Barack Obama, mais la vigilance ne doit pas pour autant se relâcher.
"Je veux dire à tous que nous voyons que le virus n'est peut-être pas aussi virulent que nous l'avions craint dans un premier temps, mais nous ne sommes pas encore tirés d'affaire", a dit le président américain à Washington, lors d'une intervention devant des représentants de la communauté hispano-américaine.
"Nous devons continuer à prendre des précautions", a-t-il souligné.
Les Etats-Unis ont recensé 1.639 cas de grippe A(H1N1) dans 43 Etats, dont deux décès, selon le nouveau bilan du Centre américain de contrôle et de prévention des maladies diffusé vendredi.
DEUX NOUVEAUX CAS EN FRANCE
Le précédent recensement faisait état jeudi de 896 cas mais beaucoup d'autres étaient déjà jugés probables en attendant des examens supplémentaires.
En France, l'Institut national de veille sanitaire a fait état vendredi de deux cas confirmés supplémentaires, ce qui porte le total à douze dans le pays. Trois cas probables sont toujours en cours d'investigation, ajoute l'InVS dans un communiqué.
Tous les cas confirmés en France sont des "cas importés", c'est-à-dire des personnes ayant séjourné au Mexique, épicentre de l'épidémie, ajoute l'InVS.
En Italie, un huitième cas a été recensé, le premier dans le pays où le virus a été transmis à une personne qui n'a pas séjourné au Mexique, a annoncé le ministère de la Santé.
Le malade est un Romain de 70 ans contaminé par son petit-fils de 11 ans qui rentrait de vacances au Mexique.
Tous les cas en Italie concernaient jusqu'ici des personnes qui ont séjourné dans ce pays.
A Genève, Sylvie Briand, directrice par intérim du programme de grippe à l'OMS, a expliqué que la plupart des personnes infectées à travers le monde par le nouveau virus avaient importé la souche dans leur pays en ayant séjourné au Mexique ou ayant été en contact étroit avec des personnes y ayant séjourné.
"Nous en restons au niveau cinq. Nous n'avons pas de preuve de transmission communautaire", a-t-elle ajouté lors d'une conférence de presse.
L'ASIE SE MOBILISE
Le niveau cinq, sur une échelle de six degrés, signale un risque de pandémie imminente et place les gouvernements en alerte.
La phase six, celle d'une pandémie déclarée, impliquerait que le nouveau virus se propage de manière soutenue dans un pays hors Amériques.
La responsable de l'OMS a par ailleurs annoncé quatre premiers cas de grippe A(H1N1) au Brésil.
Les pays d'Asie, à l'issue d'un sommet organisé vendredi en Thaïlande, ont décidé d'augmenter leurs stocks de médicaments pour faire face à la grippe A et chercher des moyens de partager les ressources vitales en cas d'urgence.
A Hong Kong, les autorités ont laissé repartir vendredi soir près de 300 clients et employés d'un hôtel placés en quarantaine pendant une semaine par crainte de contagion.
Les hôtes ont applaudi et crié de joie à leur sortie de l'hôtel Metropark en début de soirée.
"Je suis dehors. Je n'ai pas aimé ça, mais alors pas du tout, mais je suis très soulagé maintenant", a déclaré Kevin Ireland, un homme d'affaires indien. "C'était très ennuyeux", a renchéri Francisco Javier Boada, un Espagnol.
La mesure, décidée car un client mexicain infecté par la grippe A(H1N1) avait séjourné dans l'établissement, a semble-t-il aussi fait des heureux. Deux nouveaux couples se seraient formés pendant la semaine, assure le South China Morning Post.
Même si certains ont jugé cette mesure par trop extrême, de nombreux spécialistes des questions sanitaires à Hong Kong ont soutenu cette décision.
Navi Pillay, haut commissaire des Nations unies pour les droits de l'homme, a prévenu vendredi que les mesures de quarantaine visant des voyageurs mexicains en bonne santé pourraient en revanche constituer une violation du droit international.
Plusieurs dizaines de Mexicains ont placés en quarantaine forcée en Chine cette semaine, une action jugée discriminatoire par Mexico.
Version française Guy Kerivel