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Les dessous d’un ajournement

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    UN NOUVEAU GOUVERNEMENT POURRAIT ÊTRE CONSTITUÉ D’ICI A LA FIN JUIN

    09 Mai 2009


    Le président travaille sur une liste de 147 noms proposés par les institutions de la République, les associations et les comités de soutien.
    «Vous devez faire le choix entre rester au gouvernement ou diriger vos partis.» C’est en ces termes, avec un ton ferme, que le président de la République a clôturé, le 20 avril dernier, les entrevues qu’il a accordées pendant deux heures au Premier ministre, Ahmed Ouayhia, et durant une heure et demie au secrétaire général de l’instante exécutive du FLN, Abdelaziz Belkhadem. Des sources crédibles rapportent que le Président aurait en effet exigé de Belkhadem et Ouyahia de choisir entre la fonction gouvernementale et celle partisane. Autrement dit, les deux leaders politiques devront, soit accepter de rester au gouvernement tout en renonçant à la présidence de leurs partis, ou abandonner leurs missions gouvernementales pour se consacrer à leurs formations.
    Pour le Président, un ministre d’Etat ou un Premier ministre a l’obligation de se consacrer entièrement à sa fonction, non aux tâches partisanes. Ouyahia et Belkhadem ont donc le choix de partir ou de rester au gouvernement, mais c’est dans ce choix «obligé» que le drame réside. Car cette nouvelle donne pose un problème pour l’avenir politique de ces deux responsables. Cette révélation vient éclairer la période ombragée allant du 19 avril, jour de la prestation de serment du président réélu, au 27 avril, date de l’annonce de la reconduction du gouvernement. A cette injonction, les deux hommes auraient demandé un temps de réflexion. Les observateurs perçoivent ainsi les vrais motifs à l’origine du retard qui a suivi l’annonce de la composition. Le communiqué de la Présidence ayant annoncé, le 27 avril dernier, le maintien de l’équipe gouvernementale prétextant les exigences internes n’ expliqueraient pas tout et reste évasif sur la vraie nature du problème. «(...) En outre, et compte tenu du calendrier international ainsi que des exigences internes, le chef de l’Etat a décidé de reconduire le gouvernement dans sa composition actuelle, à l’exception de M.Soltani Bouguerra qui quitte le gouvernement à sa demande», a rapporté laconiquement le document de la Présidence. Aussi bien l’homme de la rue que les chancelleries étrangères ne saisissent pas la signification de ces «exigences internes et du calendrier international» au moment même où ce communiqué a été rendu public.
    Sur le plan interne, l’Algérie n’a pas connu un événement majeur qui aurait pu inciter à l’ajournement de la formation d’un nouveau gouvernement. Sans compter qu’à cette date, l’événement majeur sur le plan international, à savoir la grippe porcine, est intervenue quinze jours plus tard. Quant aux raisons externes, l’Algérie n’a pas d’urgence ni d’engagement qui l’aurait empêché de former un nouvel Exécutif. Or, selon les mêmes sources, le Président travaille sur une liste de 147 noms dont les uns ont été proposés par les institutions de la République, les autres par les associations et les comités de soutien.
    Rien qu’au FLN, indique-t-on, la première liste de Belkhadem comprenant 8 noms a fini par s’allonger jusqu’à 30 prétendant à un poste ministériel. Quant au RND, les personnalités les plus citées sont surtout Harchaoui, Bouchaouareb et Malki de l’Ugta. C’est donc en raison de la composition de la nouvelle équipe et de l’avenir politique de chacun d’eux que MM.Ouyahia et Belkhadem se regardent en chiens de faïence ces dernières semaines. L’information insolite apportée par le confrère arabophone El Khabar, selon laquelle Belkhadem a été nommé Premier ministre pendant 24 heures n’a jamais été confirmée ou infirmée. Cela signifie qu’il y a réellement un crise entre les deux hommes. Quant au 3e partenaire de l’Alliance présidentielle, Bouguerra Soltani, il a fort à faire avec la dissidence au sein de son parti et a préféré quitter de son propre chef le gouvernement. Autre innovation, qui aurait mis le feu aux poudres, est que dans la prochaine équipe gouvernementale il y aura des postes de vice-Premiers ministres qui sont au nombre de deux, selon la nouvelle Constitution. Deux personnalités proches du Président y sont également pressenties. Il s’agit du ministre de l’Intérieur et des collectivités locales, Noureddine Zerhouni, et du ministre des Ressources en eau, Abdelmalek Sellal.
    Les mêmes sources rapportent que l’annonce du nouveau gouvernement ne saurait dépasser la fin du mois de juin. Réélu comme il l’a souhaité, c’est-à-dire plébiscité à une écrasante majorité, le Président Bouteflika veut une équipe de gagneurs et exige des résultats. Une obligation qui n’a pas existé durant les précédents gouvernements. M.Bouteflika va-t-il alors en finir avec les vieux briscards confortablement assis dans leurs certitudes au gouvernement? Les observateurs avertis répondent par l’affirmative et soutiennent que le changement sera le credo qui guidera le chef de l’Etat durant ce quinquennat. C’est donc un vent de changement qui va souffler sur le pays dans les prochaines semaines. Un vent qui va emporter des personnalités jusque-là inamovibles. Comme en politique, il est bien connu que les intérêts du pays priment les sentiments. On croit savoir que la nouvelle équipe s’ouvrira aux personnalités extra- partisanes, aux technocrates et aux compétences nationales. Le cas de Hamid Bessalah, ministre de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication, est cité comme exemple. Les défis sont énormes surtout que M.Bouteflika veut poser les jalons d’une Algérie qui aura sa place parmi les pays émergents maintenant que les infrastructures de base existent. Il faut s’attendre donc à ce que le choix du prochain gouvernement réponde aux attentes et aux promesses faites par le Président, comme la nomination de femmes puisque rien ne se fera sans elles.
    Brahim TAKHEROUBT
    l'expression
    PARLER EST UN BESOIN,ECOUTER EST UN ART.

  • #2
    laisse tomber y a aucune raison bénéfique c'est seulement des prolongations de temps au maximum supportable pour profiter le plus longtemps possible des biens sociaux. faut pas penser que notre président fait de la stratégie.

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    • #3
      ahhhh moi franchement avec ce president il n y a plus rien a rajouter et je ne pense plus rien ca y est !!!!!!!!!
      PARLER EST UN BESOIN,ECOUTER EST UN ART.

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