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En Algérie, près d’un million de naissances sont prévues pour cette année 2009, un événement attendu et surtout redouté par la corporation des sages-femmes qui évoquent les difficultés vécues dans la pratique de leur profession.
Réunies hier pour commémorer la Journée internationale de la sage-femme, les membres de l’Association algérienne pour la planification familiale (AAPF) ont souligné le rôle stratégique des membres de ce corps médical qui pourtant subissent souvent les aléas d’une pratique de l’acte d’accouchement dans des conditions particulièrement contraignantes.
Cela est notamment le cas à l’intérieur du pays. Sous le thème «le monde a besoin de sages-femmes aujourd’hui plus que jamais» adopté au niveau mondial, cette journée d’information et d’évaluation a permis aux intervenantes de faire un état des lieux de la situation des sages-femmes et d’expliquer que ces dernières doivent prendre conscience de leurs responsabilités.
«Plus de un million de grossesse sont attendues pour l’année 2009, ce sont les personnes nées entre 1970 et 1985, lors de l’explosion démographique, qui se marient et procréent, c’était prévisible. Les sages-femmes sont donc appelées à répondre à cette demande dans les mois à venir», a déclaré le professeur Janine N. Belkhodja, vice-présidente de l’Association algérienne pour la planification familiale. L’intervenante citera, par ailleurs, les entraves à la pratique du métier de sage-femme.
Elle évoquera notamment la contestation de la prescription de la pilule contraceptive par la sécurité sociale notamment au moment du remboursement des frais médicaux, les difficultés socioprofessionnelles souvent dénoncées par les sages-femmes ainsi que le manque d’antihémorragiques. Il s’agit notamment des cas de poursuites judiciaires qu’encourent les professionnelles en cas de complications lors des accouchements et des accidents médicaux. «La sage-femme a aussi un rôle dans l’éducation sanitaire» a, en outre, souligné le professeur Belkhodja, évoquant le programme de planification familiale.
Pour sa part Mme Trikt rendra hommage à ce corps de la santé tout en précisant qu’au cours des 50 dernières années, l’assistance à l’accouchement a connu une évolution rapide qui devrait être prise en considération par les sages-femmes. Ces dernières, selon l’intervenante, devraient aussi participer à la lutte contre la mortalité et la morbidité périnatales. Les participantes à la rencontre ont fait remarquer que même si elles pratiquent quotidiennement des actes médicaux, elles ne sont pas considérées comme faisant partie du corps médical. 10 000 sages-femmes pratiquent en Algérie et sont mal dispatchées sur le territoire national, selon les présentes.
Par Le soir
Réunies hier pour commémorer la Journée internationale de la sage-femme, les membres de l’Association algérienne pour la planification familiale (AAPF) ont souligné le rôle stratégique des membres de ce corps médical qui pourtant subissent souvent les aléas d’une pratique de l’acte d’accouchement dans des conditions particulièrement contraignantes.
Cela est notamment le cas à l’intérieur du pays. Sous le thème «le monde a besoin de sages-femmes aujourd’hui plus que jamais» adopté au niveau mondial, cette journée d’information et d’évaluation a permis aux intervenantes de faire un état des lieux de la situation des sages-femmes et d’expliquer que ces dernières doivent prendre conscience de leurs responsabilités.
«Plus de un million de grossesse sont attendues pour l’année 2009, ce sont les personnes nées entre 1970 et 1985, lors de l’explosion démographique, qui se marient et procréent, c’était prévisible. Les sages-femmes sont donc appelées à répondre à cette demande dans les mois à venir», a déclaré le professeur Janine N. Belkhodja, vice-présidente de l’Association algérienne pour la planification familiale. L’intervenante citera, par ailleurs, les entraves à la pratique du métier de sage-femme.
Elle évoquera notamment la contestation de la prescription de la pilule contraceptive par la sécurité sociale notamment au moment du remboursement des frais médicaux, les difficultés socioprofessionnelles souvent dénoncées par les sages-femmes ainsi que le manque d’antihémorragiques. Il s’agit notamment des cas de poursuites judiciaires qu’encourent les professionnelles en cas de complications lors des accouchements et des accidents médicaux. «La sage-femme a aussi un rôle dans l’éducation sanitaire» a, en outre, souligné le professeur Belkhodja, évoquant le programme de planification familiale.
Pour sa part Mme Trikt rendra hommage à ce corps de la santé tout en précisant qu’au cours des 50 dernières années, l’assistance à l’accouchement a connu une évolution rapide qui devrait être prise en considération par les sages-femmes. Ces dernières, selon l’intervenante, devraient aussi participer à la lutte contre la mortalité et la morbidité périnatales. Les participantes à la rencontre ont fait remarquer que même si elles pratiquent quotidiennement des actes médicaux, elles ne sont pas considérées comme faisant partie du corps médical. 10 000 sages-femmes pratiquent en Algérie et sont mal dispatchées sur le territoire national, selon les présentes.
Par Le soir