Vosges : Obésité infantile, un réseau qui bouge
E n 1960, 3 %, 6 % en 1980, 18 % en 2005… L'obésité infantile en France suit une courbe ascendante inquiétante. « Si ça continue à ce rythme-là, un enfant sur deux sera en surpoids en 2025 », estime le Dr Gilles Robert. Ce pédiatre est à la tête d'une association qui cherche à ralentir, à sa mesure, ce phénomène. L'Association vosgienne pour la promotion de la nutrition (Avpn) existe depuis quatre ans. Créé à l'origine sur l'agglomération d'Epinal, ce réseau de santé s'étend, petit à petit, dans tout le département des Vosges. Le projet, financé par l'Urcam de Lorraine, réunit médecins généralistes, diététiciennes, pédiatres, éducateurs sportifs et psychologues afin de prendre en charge les enfants en surpoids âgés de 2 à 16 ans.
« Le médecin traitant constitue le pivot de notre réseau, insiste Frédéric Vilespy, président de l'asso-ciation et lui-même généraliste. C'est lui qui dépiste le jeune patient en situation d'obésité ou de surpoids. » Aujourd'hui, quatre-vingt médecins généralistes et huit pédiatres adhèrent au réseau. Le dépistage s'effectue à partir de l'indice de masse corporelle. Si l'IMC est supérieur au 97e percentile sur les courbes de Rolland Cachera, on parle d'obésité ; s'il dépasse le 90e percentile, de surpoids.
le generaliste.fr
E n 1960, 3 %, 6 % en 1980, 18 % en 2005… L'obésité infantile en France suit une courbe ascendante inquiétante. « Si ça continue à ce rythme-là, un enfant sur deux sera en surpoids en 2025 », estime le Dr Gilles Robert. Ce pédiatre est à la tête d'une association qui cherche à ralentir, à sa mesure, ce phénomène. L'Association vosgienne pour la promotion de la nutrition (Avpn) existe depuis quatre ans. Créé à l'origine sur l'agglomération d'Epinal, ce réseau de santé s'étend, petit à petit, dans tout le département des Vosges. Le projet, financé par l'Urcam de Lorraine, réunit médecins généralistes, diététiciennes, pédiatres, éducateurs sportifs et psychologues afin de prendre en charge les enfants en surpoids âgés de 2 à 16 ans.
« Le médecin traitant constitue le pivot de notre réseau, insiste Frédéric Vilespy, président de l'asso-ciation et lui-même généraliste. C'est lui qui dépiste le jeune patient en situation d'obésité ou de surpoids. » Aujourd'hui, quatre-vingt médecins généralistes et huit pédiatres adhèrent au réseau. Le dépistage s'effectue à partir de l'indice de masse corporelle. Si l'IMC est supérieur au 97e percentile sur les courbes de Rolland Cachera, on parle d'obésité ; s'il dépasse le 90e percentile, de surpoids.
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