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Les crédits à l’économie augmentent de plus de 17% en 2008

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  • Les crédits à l’économie augmentent de plus de 17% en 2008

    Les crédits à l'économie et l'épargne budgétaire ont enregistré une forte hausse durant l'année 2008 qui a été marquée également par une stabilité financière externe et une accumulation des réserves de change, indique la Banque d'Algérie dans son dernier bulletin de conjoncture dont une copie a été transmise hier, à l'APS.

    Les crédits à l'économie ont augmenté de 17,84% en 2008 pour s'établir à 2.615,51 milliards de dinars dont la plus grande part a été allouée au secteur privé (52,14%).

    En termes de maturité, l'évolution des crédits à l'économie, en 2008, confirme la poursuite de la tendance haussière des crédits à moyen et long termes (notamment les crédits hypothécaires) qui sont passés à 52,62% à fin 2008 contre 51,26% à fin 2007.

    La Banque d'Algérie signale également que les créances sur l'Etat sont en baisse sous l'effet du désendettement progressif du Trésor dont une partie par anticipation et de l'accumulation d'épargnes financières par ce dernier.

    Avec les ressources accrues du Fonds de régulation des recettes, «le Trésor public est devenu le créancier net de l'ensemble du système bancaire», et ce, depuis fin 2004, indique-t-elle.

    Cette créance nette est de 3.627,3 milliards de dinars à fin décembre 2008 contre 2.889,4 milliards de dinars à fin 2007. «Cela contribue à la liquidité du système bancaire dans son ensemble», commente la Banque centrale qui note que «la tendance haussière du niveau de la liquidité bancaire matérialise bien le caractère structurel de l'excès de liquidité sur le marché monétaire».

    Ainsi, l'encours de la liquidité bancaire est monté à 2.597,8 milliards de dinars à fin décembre 2008 contre 2.001,2 milliards de dinars à fin 2007. Dans ce sens, la Banque d'Algérie indique que «le rôle de la politique monétaire dans la régulation du marché monétaire doit être accompagné par un progrès de la part des banques quant à la gestion du risque de liquidité, sachant que la persistance du contexte d'excès de liquidité, en Algérie, contraste avec l'acuité de la crise de liquidité qui a été la première manifestation de la crise financière internationale dès 2007».

    Il est également attendu, ajoute-t-elle, que «les banques poursuivent, d'une manière plus résolue, la nécessaire amélioration de l'évaluation, la gestion et la maîtrise des risques de crédits, vu l'acuité de cette question au niveau international».

    Cela est nécessaire pour une «contribution effective des banques à l'amélioration de l'allocation des ressources financières dans l'économie nationale, ancrée sur un renforcement des fonds propres des banques», ajoute-t-elle.

    Le Financier

  • #2
    La dette extérieure recule

    Pour ce qui concerne l'encours de la dette extérieure à moyen et long termes, il a encore reculé à la fin 2008 pour atteindre 4,282 milliards de dollars contre 4,889 milliards de dollars à fin 2007.

    En ce qui concerne le taux de change, la Banque d'Algérie indique que «la politique suivie en la matière est bien en phase avec la stabilité externe, elle-même ancrée sur une solidité marquée de la position financière extérieure nette de l'Algérie», ajoutant que «la politique de taux de change telle que suivie par la Banque centrale, de manière flexible, sert donc l'économie nationale».

    «L'appréciation du dinar, par rapport au dollar US, notamment aux 2ème et 3ème trimestres 2008, conjuguée à un effet balancier en matière d'évolution du cours dinar/euro, dépréciation au 1er trimestre suivie d'une appréciation au cours des 3 trimestres suivants de 2008, ont conduit à une consolidation à court terme du taux de change effectif réel du dinar qui, à fin 2008, est resté proche de l'équilibre avec une appréciation de 1,58% en moyenne annuelle», précise-t-elle.

    Cependant, insiste la Banque d'Algérie, «le challenge reste d'asseoir durablement une compétitivité externe hors hydrocarbures pour soutenir la viabilité à moyen et long termes de la balance des paiements». Dans cet objectif, préconise-t-elle, «la politique de taux de change doit être accompagnée par d'autres mesures de politique économique visant à accroître la productivité et la diversification de l'économie nationale».

    Le Financier

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    • #3
      143,1 milliards de dollars de réserves

      Les réserves de change ont atteint un montant de 143,102 milliards de dollars à la fin décembre 2008 (contre 110,18 milliards de dollars à la fin 2007), a appris samedi l'APS auprès de la Banque d'Algérie.

      Cependant, vu l'emballement des importations des biens et services en 2008, le taux de couverture des importations de biens et services par les réserves de change est de près de 36 mois contre un «pic» de l'ordre de 40 mois en 2007, selon la même source.

      Sur les trois dernières années, l'encours des réserves officielles de change est passé de 77,781 milliards de dollars à fin 2006 à 110,18 milliards de dollars à fin 2007 et à 133,235 milliards de dollars à fin juin 2008.

      Repères

      Voici quelques indicateurs de la balance des paiements de l'Algérie réalisés en 2008 (Source: Banque d'Algérie).

      - Exportations de biens et services : 82,18 milliards de dollars (contre 63,43 milliards de dollars en 2007)

      - Importations de biens et services : 48,37 milliards de dollars (contre 33,28 milliards de dollars en 2007) dont 37,39 milliards de dollars pour les marchandises (contre 26,35 milliards de dollars en 2007)

      - Revenus des services facteurs nets : - 1,34 milliards de dollars (contre -1,83 milliards de dollars en 2007)

      - Transferts courants nets : +2,71 milliards de dollars (contre +2,22 milliards de dollars en 2007)

      - Balance courante : +35,18 milliards de dollars (contre +30,54 milliards de dollars en 2007)

      - Investissements directs étrangers nets : 2,31 milliards de dollars (contre 1,37 milliard de dollars en 2007)

      - Solde global : + 37,03 milliards de dollars (contre +29,55 milliards de dollars en 2007).

      Le Financier

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      • #4
        Recettes budgétaires consolidées

        Pour ce qui concerne les recettes budgétaires réalisées en 2008, il est constaté que leur montant a largement dépassé les prévisions de la Loi de finances complémentaire 2008 grâce, notamment, aux recettes fiscales des hydrocarbures et même hors hydrocarbures.

        En effet, les recettes budgétaires effectivement engrangées ont atteint 5.110,7 milliards de dinars (contre 3.679,9 milliards de dinars en 2007) alors que la LFC 2008 prévoyait des recettes budgétaires de 2.763 milliards de dinars.

        L'excédent global du Trésor est resté appréciable en 2008, représentant 7,6% du PIB contre 4,9% en 2007.

        Ce renforcement de la capacité de financement du Trésor est matérialisé par l'accumulation d'importantes ressources dans le Fonds de régulation des recettes qui a atteint 4.280,1 milliards de dinars à fin 2008. A ce propos, la Banque d'Algérie indique que l'encours global des dépôts du Trésor auprès de la Banque d'Algérie a atteint 4.359,8 milliards de dinars à fin 2008 contre 3.295,2 milliards de dinars à fin 2007. «Ce qui confirme la viabilité des finances publiques dans le contexte du choc externe en cours, car la capacité d'autofinancement immédiate couvre plus de deux ans de dépenses d'équipement au rythme de l'année 2008», précise-t-elle.

        Le Financier

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