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PLAN D’ACTION DU GOUVERNEMENT: Le document sur le bureau de Bouteflika ce mardi
Ouyahia soumettra une copie au Parlement, dont le bureau se réunira la semaine prochaine pour fixer l’agenda de son examen en plénière.
Le Président Abdelaziz Bouteflika réunira ce mardi le premier Conseil des ministres depuis sa réélection à la tête de la plus haute magistrature du pays. A l’ordre du jour, l’examen du Plan d’action du gouvernement qui sera soumis au Parlement avant la fin du mois en cours.
Un Plan d’action qui reprend dans sa globalité le programme électoral de Bouteflika, réparti sur quatre principaux chantiers. La paix et la sécurité viennent en premier lieu. Ce volet a été très présent dans les discours électoraux du Président qui a ouvertement défendu la possibilité de recourir à l’amnistie. Une démarche qui suscite des appréhensions aussi bien chez les citoyens qu’auprès de la classe politique. Concernant ce point, des sources proches de l’Exécutif ont souligné qu’une telle étape ne pourrait en aucun cas être franchie sans l’aval du peuple: «Ce cas n’est pas une affaire d’Etat mais elle est en rapport avec la conscience du peuple qui a souffert le martyre pendant plus d’une décennie.» Cette démarche sera entamée, selon les mêmes sources, lorsque «la situation se stabilisera».
L’approche développée par le plan d’action ne diffère pas de celle suivie depuis 1999. L’Etat algérien, soulignera le document, qui sera présent ce mardi en la personne du président de la République, «a décidé de laisser les portes de la repentance ouvertes, en parallèle, la lutte armée se poursuivra pour rétablir la paix d’une manière définitive sur le territoire national».
L’autre chantier important concerne la réforme des institutions de l’Etat. Un processus qui a rencontré quelques difficultés durant la dernière décennie. Mais pour le quinquennat, la mission sera accomplie et pour cause, «le Président bénéficie d’une majorité absolue», souligne un membre de l’Exécutif.
Le développement humain ne sera pas en reste. Le logement, la santé, l’emploi sont des priorités, sans omettre bien sûr le développement économique. Les trois millions de postes d’emploi c’est possible, l’augmentation du Snmg sera fait.
Toujours sur le plan économique, il est question d’encourager les investissements directs. Un signe positif, le montant des investissements directs étrangers nets engagés en Algérie a enregistré une hausse en 2008 pour s’établir à 2,31 milliards de dollars, a appris hier l’APS auprès de la Banque d’Algérie.
L’Etat dispose de moyens financiers nécessaires permettant au Président de respecter ses engagements. Dans ce sens, la Banque d’Algérie a annoncé hier que les réserves de change ont atteint un montant de 143,102 milliards de dollars à la fin décembre 2008 (contre 110,18 milliards de dollars fin 2007).
Dans le volet politique, la promotion des libertés politiques, à travers la consolidation du multipartisme, la protection de la liberté de la presse et de différentes formes d’expression, sera au menu du plan d’action.
Après sa validation par le Conseil des ministres, M.Ahmed Ouyahia soumettra une copie au Parlement dont le bureau devra se réunir la semaine prochaine pour fixer l’agenda de son examen à la chambre basse. Ouyahia ira au Parlement plus ou moins serein sachant qu’il a le soutien de l’Alliance présidentielle. Mais il ne faut pas perdre de vue que l’opposition a tendance à s’élargir au sein de la deuxième chambre, à la faveur de la crise qui secoue de plein fouet le MSP.
L'Expression
Le Président Abdelaziz Bouteflika réunira ce mardi le premier Conseil des ministres depuis sa réélection à la tête de la plus haute magistrature du pays. A l’ordre du jour, l’examen du Plan d’action du gouvernement qui sera soumis au Parlement avant la fin du mois en cours.
Un Plan d’action qui reprend dans sa globalité le programme électoral de Bouteflika, réparti sur quatre principaux chantiers. La paix et la sécurité viennent en premier lieu. Ce volet a été très présent dans les discours électoraux du Président qui a ouvertement défendu la possibilité de recourir à l’amnistie. Une démarche qui suscite des appréhensions aussi bien chez les citoyens qu’auprès de la classe politique. Concernant ce point, des sources proches de l’Exécutif ont souligné qu’une telle étape ne pourrait en aucun cas être franchie sans l’aval du peuple: «Ce cas n’est pas une affaire d’Etat mais elle est en rapport avec la conscience du peuple qui a souffert le martyre pendant plus d’une décennie.» Cette démarche sera entamée, selon les mêmes sources, lorsque «la situation se stabilisera».
L’approche développée par le plan d’action ne diffère pas de celle suivie depuis 1999. L’Etat algérien, soulignera le document, qui sera présent ce mardi en la personne du président de la République, «a décidé de laisser les portes de la repentance ouvertes, en parallèle, la lutte armée se poursuivra pour rétablir la paix d’une manière définitive sur le territoire national».
L’autre chantier important concerne la réforme des institutions de l’Etat. Un processus qui a rencontré quelques difficultés durant la dernière décennie. Mais pour le quinquennat, la mission sera accomplie et pour cause, «le Président bénéficie d’une majorité absolue», souligne un membre de l’Exécutif.
Le développement humain ne sera pas en reste. Le logement, la santé, l’emploi sont des priorités, sans omettre bien sûr le développement économique. Les trois millions de postes d’emploi c’est possible, l’augmentation du Snmg sera fait.
Toujours sur le plan économique, il est question d’encourager les investissements directs. Un signe positif, le montant des investissements directs étrangers nets engagés en Algérie a enregistré une hausse en 2008 pour s’établir à 2,31 milliards de dollars, a appris hier l’APS auprès de la Banque d’Algérie.
L’Etat dispose de moyens financiers nécessaires permettant au Président de respecter ses engagements. Dans ce sens, la Banque d’Algérie a annoncé hier que les réserves de change ont atteint un montant de 143,102 milliards de dollars à la fin décembre 2008 (contre 110,18 milliards de dollars fin 2007).
Dans le volet politique, la promotion des libertés politiques, à travers la consolidation du multipartisme, la protection de la liberté de la presse et de différentes formes d’expression, sera au menu du plan d’action.
Après sa validation par le Conseil des ministres, M.Ahmed Ouyahia soumettra une copie au Parlement dont le bureau devra se réunir la semaine prochaine pour fixer l’agenda de son examen à la chambre basse. Ouyahia ira au Parlement plus ou moins serein sachant qu’il a le soutien de l’Alliance présidentielle. Mais il ne faut pas perdre de vue que l’opposition a tendance à s’élargir au sein de la deuxième chambre, à la faveur de la crise qui secoue de plein fouet le MSP.
L'Expression