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Marche de protestation des commerçants de Michelet

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  • Marche de protestation des commerçants de Michelet

    Une opération “Michelet ville morte” a été initiée par les commerçants de la ville. Pendant que la quasi-totalité d’entre eux a baissé le rideau, une trentaine ont entamé une marche qui les a menés à la daïra puis à la mairie. A chacune de leur halte, les protestataires déposaient une pétition, signée par bon nombre de leurs collègues.

    La gestion de ce qu’il convient, maintenant, d’appeler “ l’affaire des démolitions” ne cesse de susciter des mécontentements, au sein de la population de Aïn El Hammam. Les nuisances générées par l’affaissement du terrain du centre-ville en ont révolté plus d’un. Si, après moult tergiversations, les résidants des bâtiments, classés “ zone rouge”, ont été recasés, finalement, dans la commune d’Aït Yahia, les commerçants quant à eux se retrouvent à la rue. Dès que la décision de démolition a été prise, ils ont été sommés de quitter les lieux, sans autre forme de procès.

    Aucune promesse d’un éventuel recasement ne leur a été faite. Des pères de familles, propriétaires ou employés dans ces magasins se retrouvent au chômage du jour au lendemain. Pis encore, les autres commerçants des rues adjacentes sont “près” de fermer leurs locaux jusqu’à la fin des travaux de destruction. Une trentaine de magasins doivent surseoir à leurs activités, pendant une durée indéterminée.

    Dans cette correspondance, les révoltés citent “ un certain nombre de propositions constructives face à une entreprise de démolition aveugle...” Ainsi, il est demandé “d’effectuer une démolition progressive par des entreprises habilitées à réaliser un travail propre et mener les travaux, de nuit, et dans les délais raisonnables...”. Si le second point demande de ne point précipiter les destructions, avant les conclusions des études entamées, il y a une année, le troisième exige “une expertise qui évaluera les dégâts occasionnés à tout un chacun, en présence d’un huissier de justice”.

    La prise en charge des concernés, dans le cadre d’une allocution chômage ainsi que des garanties sur un éventuel recasement ou indemnisation font partie des conditions posées par les commerçants pour quitter leurs boutiques. Ils terminent par : “ Acceptons le principe d’un recasement ou d’une indemnisation au prix actuel... A défaut, nous refusons d’évacuer les lieux.”

    Pour l’heure, tel le mur de Berlin, un grillage sépare la ville en deux parties. La partie Est qui va de la place vers Ath Bouyoucef, n’est accessible qu’aux piétons. Les voitures doivent faire un long détour d’une dizaine de kilomètres pour y accéder.

    Quant aux Ath Menguellet, ils se contentent de se garer à l’entrée et de marcher pour aller de l’autre côté.

    Par la Dépêche de Kabylie

  • #2
    j'ai du mal à déchiffrer ce charabia quelqu'un a compris?

    Commentaire

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