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Relancer la Bourse d’Alger

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  • Relancer la Bourse d’Alger

    Plusieurs années après sa création, la Bourse d'Alger affiche un palmarès des plus modestes : seules trois entreprises algériennes y sont côtées avec une activité digne d'un état comateux. L'action d’Eriad Sétif n'ayant enregistré aucune transaction depuis une année.

    Déprimé, Ali Sadmi, le patron de la Cosob (autorité de régulation de la Bourse), invite les acteurs du marché financier à faire des efforts pour animer la Bourse d'Alger.

    C'est dire que le gaspillage de l'argent du contribuable a encore de beaux jours devant lui : on crée une bourse et une commission de régulation et on paie le personnel à ne rien faire.

    ===
    Bourse d’Alger : Un plan de relance à partir de 2006

    Le fonctionnement de la Bourse, son organisation et la situation du marché algérien des capitaux ont été les principaux thèmes abordés par les experts du programme Meda “modernisation du secteur financier”, lors d’un séminaire organisé sous l’égide de la Commission d’observation et de surveillance des opérations de Bourse (Cosob) hier et aujourd’hui à l’hôtel El-Aurassi.
    Le président de la Cosob, M. Ali Sadmi, n’est pas allé de main morte pour dresser un constat très critique sur la situation de la bourse d’Alger.

    Il a déclaré que “la bourse d’Alger n’a pas de problème sur les plans institutionnel, réglementaire et technique, mais elle souffre de l’insuffisance du nombre de titres cotés puisque les investisseurs et les entreprises ne s’impliquent pas dans le développement du marché financier”. Actuellement, il y a uniquement trois titres cotés à la bourse d’Alger dont un titre est dormant, en l’occurrence celui de l’Eriad Sétif qui n’a enregistré aucune transaction depuis une année. Il a interpellé les acteurs du marché financier, notamment les intermédiaires en opérations de Bourse (IOB) à s’impliquer davantage dans l’animation de la bourse d’Alger. Plus explicite, il a soutenu que “les banques, qui sont aujourd’hui les principales actionnaires dans le capital de la société de gestion des valeurs de Bourse (SGBV), doivent développer les structures titres à travers la formation du personnel en charge de cette activité”. Et pour cause, les banques exercent, selon M. Sadmi, directement l’intermédiation boursière et ne sont plus obligées de passer par des IOB.

    Le premier responsable de la Cosob a révélé qu’“on ne sait pas ce qui se passe au niveau du marché secondaire en termes d’obligations émises essentiellement par Air Algérie et Sonelgaz pour le public”. Ceci étant dit, la Cosob ne peut pas contrôler les emprunts obligataires émis sur le marché secondaire. Il a affirmé, également, que “les obligations de Sonelgaz et d’Air Algérie doivent être cotées en Bourse qui est le seul cadre transparent et sûr pour défendre les intérêts de l’investisseur”. Il a déploré, par ailleurs, l’absence de sociétés privées à la bourse d’Alger.
    Pour M. Sadmi, “le dépositaire central des titres tourne faiblement grâce aux emprunts obligataires émis par des entreprises publiques dont Air Algérie et Sonelgaz”.

    Les responsables de la Bourse d’Alger ont élaboré, selon M. Rahni Makhlouf, directeur général de la SGBV, un plan de relance de cette institution prévoyant principalement la mise en place d’un système électronique de négociation en partenariat avec Euronext, la formation du personnel, le renouvellement du matériel informatique et la réorganisation de la SGBV. Il est prévu, selon M. Rahni, une augmentation du capital de la bourse d’Alger qui passera de 69 à 200 millions de DA au minimum d’ici fin 2006.
    Ce plan de relance sera opérationnel en 2006, précisera-t-il.
    Il a rappelé que le ministère de la participation et de la promotion des investissements a élaboré une liste de 11 entreprises publiques privatisables via la Bourse dont l’hôtel El-Djazaïr et la cimenterie de Aïn El-Kébira. Or, aucune de ces entreprises n’a été introduite à la cote à ce jour.

    Source : Liberté

  • #2
    C'est vraiment desespérant !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

    La bourse d'Alger reflete à elle seule l'état du masrasme qui régne au pays. Au bout de pratiquement 6 ans la bourse d'Alger (créer en 1999) en est toujour au même point.

    On nous parle d'introduction boursiére et quand on se penche sur la chose on s'appercoit que les entreprises en question sur des hôtels ou des entreprises publique en extréme difficultés que l'on privatise parciellement.

    Donc avec cette politique de promotion de l'économie de marché et de l'économie boursiére il ne faut pas s'étonné que sa va mal et même trés mal.

    Il a interpellé les acteurs du marché financier, notamment les intermédiaires en opérations de Bourse (IOB) à s’impliquer davantage dans l’animation de la bourse d’Alger. Plus explicite, il a soutenu que “les banques, qui sont aujourd’hui les principales actionnaires dans le capital de la société de gestion des valeurs de Bourse (SGBV), doivent développer les structures titres à travers la formation du personnel en charge de cette activité”. Et pour cause, les banques exercent, selon M. Sadmi, directement l’intermédiation boursière et ne sont plus obligées de passer par des IOB.
    J'aimerais savoir ce qu'il veut qu'on anime il n'y-a rien à animer. Il y'-a seulement trois titres qui sont côtés celui de l'Eriad Sétif, qui n'a connus aucune transaction depuis un ans, celui de Saidal, et celui de l'Hotel Aurassi (qui n'est pas une chaîne hoteliére mais seulement un hôtel parciellement mis sur le marché).

    Je me demande comment le gouvernement compte développer le pays sans créer aucune un place financiére digne de ce nom. Actuellement Alger est complétement invisible et ne compte absolument pas au niveau des places financiéres méditérranéennes, et même régionales.

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