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USA: Barack Obama fait un tabac en se moquant du tout-Washington

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  • USA: Barack Obama fait un tabac en se moquant du tout-Washington

    WASHINGTON (AFP) — Le président américain Barack Obama a fait un tabac samedi dans une des grandes soirées médiatico-mondaines de Washington en se moquant avec une joyeuse férocité de son prédécesseur George W. Bush, de sa secrétaire d'Etat Hillary Clinton et de lui-même.
    M. Obama participait pour la première fois au dîner de l'association des correspondants de la Maison Blanche, rendez-vous annuel où les grands médias des Etats-Unis invitent à leur table les personnalités politiques, des affaires ou du spectacle en smokings et robes du soir, sous les yeux du chef de l'Etat.
    S'adressant à une assistance dans laquelle se trouvaient ses ministres mais aussi l'ancien secrétaire à la Défense Donald Rumsfeld, et où le chanteur Sting et les acteurs Robert DeNiro, Natalie Portman, Brooke Shields et Forest Whitaker, ainsi que les réalisateurs Steven Spielberg et George Lucas étaient annoncés, M. Obama a plaisanté à propos de ses 100 premiers jours de présidence, et des 100 prochains.
    "Pendant les 100 prochains jours, nous allons apprendre les bonnes manières à notre chien, Bo, parce que (Timothy) Geithner (le secrétaire au Trésor) n'a vraiment pas besoin, en plus de ses ennuis, qu'on le prenne pour un lampadaire. Dans les 100 prochains jours, je vais sérieusement envisager de perdre mon sang-froid. Enfin, je crois que mes 100 prochains jours vont être une telle réussite que je vais les boucler en 72 jours. Et le 73ème, je me reposerai", a-t-il blagué, provoquant l'hilarité.
    Il a tourné en dérision les cafouillages auxquels a donné lieu le début de sa présidence, comme ses démêlés avec le prompteur sur lequel défilent ses discours.
    S'en remettant cette fois au bon vieux papier, il a expliqué que si ses deux filles Sasha et Malia n'étaient pas là, c'est parce qu'elles avaient été punies pour s'être servies de l'avion présidentiel pour faire un tour au-dessus de Manhattan.
    Vendredi, un haut responsable de la Maison Blanche a été contraint de démissionner pour avoir autorisé une opération photo avec l'avion présidentiel survolant à basse altitude New York et provoquant la panique dans une métropole brutalement rappelée au souvenir du 11-Septembre.
    Raillant sa promesse de parler même aux ennemis des Etats-Unis, Obama s'est montré sur un écran en grande conversation dans le Bureau ovale avec le Capitaine Crochet.
    Ce président auquel les Américains sont prêts à beaucoup pardonner tant les temps sont difficiles a égratigné un peu tout le monde.
    Sa secrétaire d'Etat et ancienne rivale à l'investiture démocrate à la présidentielle: "Aujourd'hui, on ne pourrait être plus proche l'un de l'autre. Au point que, tout juste revenue du Mexique, elle m'a pris dans ses bras, elle m'a fait une grosse bise et m'a dit que je devrais y aller". Le Mexique est le principal foyer de l'épidémie de grippe porcine.
    George W. Bush, l'ancien vice-président Dick Cheney surnommé Dark Vador (l'anti-héros de la Guerre des étoiles), le vice-président de M. Obama, Joe Biden, ses conseillers, les figures de l'opposition en ont également pris pour leur grade.
    Lors de cette grand-messe médiatique, décriée parfois comme un acte de compromission entre la presse et le politique, les journalistes n'ont pas été épargnés: "La plupart d'entre vous avez couvert ce que j'ai fait. Vous avez tous voté pour moi. Mes excuses à la table de Fox (la grande télévision conservatrice), où sont-ils ?"
    M. Obama n'a repris son sérieux que pour relever "la période de grande épreuve" que traverse la presse comme le reste de l'économie.
    "Il est essentiel pour le succès de notre démocratie qu'au bout du compte vous réussissiez en tant qu'industrie", a-t-il dit.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    The President's funny side

    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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