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Par :Badreddine Khris
L’Agence pour la promotion du commerce extérieur devrait changer de statut pour mieux accompagner les exportateurs.
L’Agence pour la promotion du commerce extérieur (Algex) organisera, en collaboration avec la Safex, le premier salon de l’exportation Djazaïr Export, qui se déroulera du 31 mai au 3 juin 2009. Il s’agit d’un salon spécialisé réservé aux professionnels. Il vise à favoriser la rencontre des opérateurs économiques nationaux et étrangers en vue de promouvoir les exportations algériennes hors hydrocarbures.
L’Algex, de l’avis de son président M. Mohamed Benini, n’accompagne pas suffisamment les opérateurs dans leur acte d’exporter. Raison pour laquelle il demande un changement de statut de cette structure d’accompagnement des exportateurs. “Notre agence devrait changer de statut pour avoir plus de souplesse et mieux accompagner les entreprises exportatrices à l’international”, a-t-il déclaré hier sur les ondes de la radio Chaîne III. Pour ce responsable, un certain nombre d’actions ont été accomplies au sein des ports et aéroports et des douanes, mais restent nettement insuffisantes. M. Benini dresse, en outre, un bilan peu reluisant de l’appareil de production qui nécessite une meilleure mise à niveau. Les investissements, nationaux ou étrangers, demeurent, selon lui, encore insuffisants. Il a affirmé également que les crédits à l’économie et à l’industrie ne sont pas suffisants. Il reste à améliorer en plus le dédouanement sur site, les dessertes maritimes pour les produits agricoles frais à exporter… Par ailleurs, le président d’Algex estime qu’il est possible d’exporter les produits algériens même en cette période de crise mondiale. Car, expliquera-t-il, la crise ne touche pas tous les produits de la même manière. “Nous allons observer une réduction des capacités d’absorption du marché national sur certains produits, mais pas sur la totalité. De grandes puissances économiques ont été touchées à hauteur de 40 ou 50% de leurs capacités exportatrices. Nous n’en sommes pas là”, relèvera M. Benini. Le volume des exportations hors hydrocarbures connaîtra une baisse à l’issue de l’exercice 2009. En 2008, le volume des exportations hors hydrocarbures a atteint, pour rappel, 1,9 milliard de dollars, contre 1,3 milliard en 2007, soit une hausse de plus de 42%. Malgré cette croissance “relativement importante”, les exportations hors hydrocarbures demeurent marginales et représentent seulement 2,42% du volume global des exportations qui ont atteint 78,23 milliards de dollars en 2008. Ce qui pousse les analystes à dire que les exportations hors hydrocarbures ne couvrent que 4% des besoins en importations. De plus, les produits hors hydrocarbures exportés sont constitués en grande partie par les dérivés des hydrocarbures. Pour l’année 2009, ces exportations seront en deçà. Outre les conséquences de la crise financière mondiale, le glissement des monnaies marqué par une reprise du dollar par rapport à l’euro. En effet, l’essentiel des exportations algériennes hors hydrocarbures s’effectue vers la zone euro et est commercialisé avec la monnaie européenne. Or, on assiste ces derniers temps à une remontée du billet vert sur les marchés internationaux. Cela peut également s’expliquer par les lourdeurs administratives et les lenteurs vécues au sein des enceintes portuaires et aéroportuaires, contraintes soulevées par les exportateurs. Toutefois, “le dossier exportation devra être ouvert le mois prochain par le gouvernement avec, à la clé, une modification des statuts d’Algex pour la rendre flexible et plus proche des exportateurs, ainsi qu’une amélioration du fonctionnement du fonds spécial des exportations”, affirmera-t-il. L’exportation des produits bio et ceux du terroir sont les deux catégories auxquelles s’intéressent les responsables concernés. Il a été identifié de nombreux produits pour lesquels il manque un accompagnement professionnel. Le fonds spécial, doté d’une enveloppe annuelle de 4 à 5 milliards de dinars, représente, rassurera le patron d’Algex, une garantie pour les opérateurs qui réalisent des opérations d’exportations.
L’Agence pour la promotion du commerce extérieur devrait changer de statut pour mieux accompagner les exportateurs.
L’Agence pour la promotion du commerce extérieur (Algex) organisera, en collaboration avec la Safex, le premier salon de l’exportation Djazaïr Export, qui se déroulera du 31 mai au 3 juin 2009. Il s’agit d’un salon spécialisé réservé aux professionnels. Il vise à favoriser la rencontre des opérateurs économiques nationaux et étrangers en vue de promouvoir les exportations algériennes hors hydrocarbures.
L’Algex, de l’avis de son président M. Mohamed Benini, n’accompagne pas suffisamment les opérateurs dans leur acte d’exporter. Raison pour laquelle il demande un changement de statut de cette structure d’accompagnement des exportateurs. “Notre agence devrait changer de statut pour avoir plus de souplesse et mieux accompagner les entreprises exportatrices à l’international”, a-t-il déclaré hier sur les ondes de la radio Chaîne III. Pour ce responsable, un certain nombre d’actions ont été accomplies au sein des ports et aéroports et des douanes, mais restent nettement insuffisantes. M. Benini dresse, en outre, un bilan peu reluisant de l’appareil de production qui nécessite une meilleure mise à niveau. Les investissements, nationaux ou étrangers, demeurent, selon lui, encore insuffisants. Il a affirmé également que les crédits à l’économie et à l’industrie ne sont pas suffisants. Il reste à améliorer en plus le dédouanement sur site, les dessertes maritimes pour les produits agricoles frais à exporter… Par ailleurs, le président d’Algex estime qu’il est possible d’exporter les produits algériens même en cette période de crise mondiale. Car, expliquera-t-il, la crise ne touche pas tous les produits de la même manière. “Nous allons observer une réduction des capacités d’absorption du marché national sur certains produits, mais pas sur la totalité. De grandes puissances économiques ont été touchées à hauteur de 40 ou 50% de leurs capacités exportatrices. Nous n’en sommes pas là”, relèvera M. Benini. Le volume des exportations hors hydrocarbures connaîtra une baisse à l’issue de l’exercice 2009. En 2008, le volume des exportations hors hydrocarbures a atteint, pour rappel, 1,9 milliard de dollars, contre 1,3 milliard en 2007, soit une hausse de plus de 42%. Malgré cette croissance “relativement importante”, les exportations hors hydrocarbures demeurent marginales et représentent seulement 2,42% du volume global des exportations qui ont atteint 78,23 milliards de dollars en 2008. Ce qui pousse les analystes à dire que les exportations hors hydrocarbures ne couvrent que 4% des besoins en importations. De plus, les produits hors hydrocarbures exportés sont constitués en grande partie par les dérivés des hydrocarbures. Pour l’année 2009, ces exportations seront en deçà. Outre les conséquences de la crise financière mondiale, le glissement des monnaies marqué par une reprise du dollar par rapport à l’euro. En effet, l’essentiel des exportations algériennes hors hydrocarbures s’effectue vers la zone euro et est commercialisé avec la monnaie européenne. Or, on assiste ces derniers temps à une remontée du billet vert sur les marchés internationaux. Cela peut également s’expliquer par les lourdeurs administratives et les lenteurs vécues au sein des enceintes portuaires et aéroportuaires, contraintes soulevées par les exportateurs. Toutefois, “le dossier exportation devra être ouvert le mois prochain par le gouvernement avec, à la clé, une modification des statuts d’Algex pour la rendre flexible et plus proche des exportateurs, ainsi qu’une amélioration du fonctionnement du fonds spécial des exportations”, affirmera-t-il. L’exportation des produits bio et ceux du terroir sont les deux catégories auxquelles s’intéressent les responsables concernés. Il a été identifié de nombreux produits pour lesquels il manque un accompagnement professionnel. Le fonds spécial, doté d’une enveloppe annuelle de 4 à 5 milliards de dinars, représente, rassurera le patron d’Algex, une garantie pour les opérateurs qui réalisent des opérations d’exportations.