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Le compte à rebours a commencé. L’épreuve du baccalauréat en Algérie n’est plus qu’à quelques jours. Chacun appréhende à sa façon cet examen. Après une longue année d’efforts, les élèves quittent le banc d’école mais ce n’est pas encore les grandes vacances.
Chaque élève y va de sa propre technique. Si certains choisissent de se cloîtrer chez eux, d’autres préfèrent préparer l’examen en groupe. Et pour ce faire, la bibliothèque se révèle être La Mecque des apprenants. Rencontré tout près de la bibliothèque de l’avenue Ghermoul à Alger, un groupe de lycéens est voûté sur un cahier ouvert. Ils sont en terminale inscrits en classe de lettres. Le cahier ouvert est celui de la philosophie. L’un des élèves lit à voix haute un passage de la leçon du moi supérieur. Notre présence finit par les perturber. Après avoir décliné notre identité et expliqué l’objet de notre visite, il nous a expliqué que ce groupe d’élèves est en majorité composé de camarades de classe qui ont choisi de mener ensemble le sprint final. Selon eux, il est plus facile d’assimiler les cours lorsqu’on est en groupe. En plus, il est possible de profiter des facultés des uns et des autres pour une meilleure assimilation des données.
A titre d‘exemple, il a été expliqué que l’élève qui est en train de lire un passage du cours tente en fait d’expliquer à ses camarades la complexité de l’interconnexion entre le moi, le moi supérieur et le ça. Une leçon de base en philosophie. Il n’en demeure que le secret est à chercher ailleurs. En effet, on nous explique qu’une fois dans la bibliothèque, il est question d’en découdre avec cette question avec un groupe de filles du lycée Omar-Racim. Les lycéennes leur ont lancé le défi de les affronter dans des joutes cérébrales. Le groupe nous quitte en direction de l’entrée de la bibliothèque. Une ambiance studieuse y règne. Un bibliothécaire assure que la fréquentation de ce lieu de savoir augmente chaque année en cette période. Les élèves en classe d’examen constituent l’essentiel des présents.
D’autres élèves rencontrés sur place ont affirmé préférer la bibliothèque parce qu’il est possible d’y rencontrer des enseignants et des universitaires qui dispensent des informations à propos des matières ou des leçons où ils accusent des lacunes, et c’est tellement plus agréable que dans une classe de cours car l’ambiance est très détendue.
Dans le quartier de Ruisseau, une bibliothèque fait beaucoup parler d’elle. Le sérieux de l’équipe d’encadrement et la rigueur dans le travail ont permis aux élèves inscrits dans cette bibliothèque d’obtenir d’excellents résultats dans toutes les classes d’examen, y compris de baccalauréat.
A notre arrivée dans cette bibliothèque située dans une ruelle dérobée, une dizaine de lycéens et lycéennes attendent devant la porte d’entrée. Un jeune encadreur les invite à rejoindre la salle située à l’étage. Des retardataires arrivent en courant. Ils enjambent par trois les marches de l’escalier en bois qui mène en haut. «Beaucoup d’élèves sont passés par cet endroit qui ressemble à un débarras et un bon nombre d’entre eux sont aujourd’hui en haut de l’échelle du savoir et celui de la responsabilité», affirme fièrement un jeune du quartier. Les marques du sérieux sont visibles sur les visages de ces candidats au bac. Quelques-uns nous ont fait part de leur détermination à réussir cet examen. Bon vent !
Par le soir
Chaque élève y va de sa propre technique. Si certains choisissent de se cloîtrer chez eux, d’autres préfèrent préparer l’examen en groupe. Et pour ce faire, la bibliothèque se révèle être La Mecque des apprenants. Rencontré tout près de la bibliothèque de l’avenue Ghermoul à Alger, un groupe de lycéens est voûté sur un cahier ouvert. Ils sont en terminale inscrits en classe de lettres. Le cahier ouvert est celui de la philosophie. L’un des élèves lit à voix haute un passage de la leçon du moi supérieur. Notre présence finit par les perturber. Après avoir décliné notre identité et expliqué l’objet de notre visite, il nous a expliqué que ce groupe d’élèves est en majorité composé de camarades de classe qui ont choisi de mener ensemble le sprint final. Selon eux, il est plus facile d’assimiler les cours lorsqu’on est en groupe. En plus, il est possible de profiter des facultés des uns et des autres pour une meilleure assimilation des données.
A titre d‘exemple, il a été expliqué que l’élève qui est en train de lire un passage du cours tente en fait d’expliquer à ses camarades la complexité de l’interconnexion entre le moi, le moi supérieur et le ça. Une leçon de base en philosophie. Il n’en demeure que le secret est à chercher ailleurs. En effet, on nous explique qu’une fois dans la bibliothèque, il est question d’en découdre avec cette question avec un groupe de filles du lycée Omar-Racim. Les lycéennes leur ont lancé le défi de les affronter dans des joutes cérébrales. Le groupe nous quitte en direction de l’entrée de la bibliothèque. Une ambiance studieuse y règne. Un bibliothécaire assure que la fréquentation de ce lieu de savoir augmente chaque année en cette période. Les élèves en classe d’examen constituent l’essentiel des présents.
D’autres élèves rencontrés sur place ont affirmé préférer la bibliothèque parce qu’il est possible d’y rencontrer des enseignants et des universitaires qui dispensent des informations à propos des matières ou des leçons où ils accusent des lacunes, et c’est tellement plus agréable que dans une classe de cours car l’ambiance est très détendue.
Dans le quartier de Ruisseau, une bibliothèque fait beaucoup parler d’elle. Le sérieux de l’équipe d’encadrement et la rigueur dans le travail ont permis aux élèves inscrits dans cette bibliothèque d’obtenir d’excellents résultats dans toutes les classes d’examen, y compris de baccalauréat.
A notre arrivée dans cette bibliothèque située dans une ruelle dérobée, une dizaine de lycéens et lycéennes attendent devant la porte d’entrée. Un jeune encadreur les invite à rejoindre la salle située à l’étage. Des retardataires arrivent en courant. Ils enjambent par trois les marches de l’escalier en bois qui mène en haut. «Beaucoup d’élèves sont passés par cet endroit qui ressemble à un débarras et un bon nombre d’entre eux sont aujourd’hui en haut de l’échelle du savoir et celui de la responsabilité», affirme fièrement un jeune du quartier. Les marques du sérieux sont visibles sur les visages de ces candidats au bac. Quelques-uns nous ont fait part de leur détermination à réussir cet examen. Bon vent !
Par le soir