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  • «Les compétences algériennes peuvent revenir au pays si…»

    Brahim Gacem à la veille du 5e Forum international de la finance :

    «Les compétences algériennes peuvent revenir au pays si…»

    De nombreux pays, et non des moindres, économiquement parlant, profitent pleinement du savoir et des connaissances des compétences algériennes. Celles-ci peuvent retourner au pays et le servir si certaines conditions sont réunies. A défaut, elles peuvent aussi contribuer à l’essor économique du pays même en restant établies à l’étranger. Il y a différentes manières de le faire.

    C’est ce qu’a laissé entendre hier M. Brahim Gacem, président de l’Association des compétences algériennes de Suisse.

    «Les compétences algériennes établies et travaillant à l’étranger sont intéressées de revenir en Algérie. Il est clair que, pour cela, il y a des dispositions qui doivent être prises pour assurer leur retour dans de bonnes conditions», a affirmé M. Gacem lors de son intervention à la radio Chaîne III. A la question de savoir si le montant de la retraite, qui ne peut excéder 180 000 DA par mois pour les hauts cadres, pourrait être un facteur de dissuasion, M. Gacem, également expert financier, a déclaré que la retraite n’est pas le seul facteur déterminant. Il a néanmoins souligné que servir le pays peut également se faire à travers d’autres canaux, citant à titre d’exemple le 5e Forum international de la finance (FIF) qui s’ouvre aujourd’hui à Alger pour une durée de deux jours.

    M. Gacem a répondu, entre autres, aux questions relatives aux privatisations, au secteur financier algérien, à la crise économique mondiale. Sur ce dernier point, il a d’abord rappelé que les prix du pétrole ont été divisés par trois en un an et que l’Algérie a été épargnée en 2008 par la crise en raison de sa déconnexion du système financier mondial. Des faits qui le poussent à affirmer que notre pays doit savoir maintenant tirer profit des recettes cumulées pendant des années et de la crise qui a eu pour effet de toucher les économies des pays les mieux nantis pour se rattraper. Il a également estimé qu’il faut savoir gérer les surliquidités des banques algériennes, et qu’il faut oser certains risques, car une gestion trop prudentielle peut parfois s’avérer exagérée. «Quand on prend peu de risques, il est clair que les gains seront moindres», a-t-il soutenu.

    Pour en revenir au 5e FIF, il faut savoir qu’il est prévu, lors de la séance inaugurale, une communication du ministre des Finances, M. Karim Djoudi, sur le thème «L’Algérie face à la crise financière internationale» et une autre du ministre de l’Energie et des Mines, M. Chakib Khelil, sur le thème «Crise financière internationale et crise énergétique : quelle stratégie et quelles perspectives pour l’Algérie ?». Dans la perspective de mettre à la disposition de l’Algérie les compétences nationales établies en Suisse, le FIF sera, par ailleurs, consacré à la présentation de projets d’investissement que des résidents algériens en Suisse souhaiteraient développer dans leur pays. Toujours dans la même perspective, il est prévu de mettre en œuvre un projet de création en Algérie d’une école de formation dans les finances.

    Jeune Indépendant

  • #2
    Retour Des Compétences Résidant à L’étranger

    Les préalables de la diaspora algérienne

    Cette catégorie est fortement intéressée de pouvoir s’investir dans son pays à condition de garantir un environnement propice.

    La diaspora algérienne est prête à participer à l’édification du pays à condition de mettre en place un environnement propice, affirme M.Brahim Gacem, président du Forum des compétences algériennes en Suisse.

    Entendre par conditions «propices»: «Une procédure claire, une structure d’accueil pour ces Algériens afin de pouvoir se déployer dans des actions créatrices dans le pays.» A priori, les doléances des compétences algériennes vivant à l’étranger sont très raisonnables. Elles semblent même bénéficier de l’appui des autorités concernées en Algérie à en croire du moins le ministre de la Solidarité, de l’Emploi et de la Communauté algérienne à l’étranger, M.Djamel Ould Abbès qui a soutenu que l’Etat tend à encourager, par des mesures concrètes, la pleine participation de la communauté, des compétences et des investisseurs au processus de développement du pays.

    La stratégie de l’Etat suivie jusqu’ici se basait sur un point nodal: rapatrier les compétences dans leur patrie mère. Une démarche qui a connu un échec patent. Pour plusieurs raisons: la première a trait bien évidemment, aux conditions qu’offrait l’Algérie à sa diaspora, qui sont nettement en deçà de l’environnement dans lequel ils évoluent dans le pays d’accueil. La seconde raison, qui est la plus importante, est en relation directe avec cette diaspora, qui, tout étant disponible à participer à l’essor du pays, hésite à rentrer préférant opter pour «le partenariat». Une démarche défendue par M.Gacem qui a précisé hier sur les ondes de la Chaîne III que «les Algériens se trouvant à l’étranger sont fortement intéressés de pouvoir s’investir dans leur pays». Mais ce retour doit être précédé par des conditions favorables préalables. «Il faudrait, insiste-t-il, des structures facilitatrices afin qu’ils puissent s’investir dans ce pays.» Le Forum international de la finance (FIF) qui s’ouvre à partir d’aujourd’hui à Alger, s’inscrit justement dans ce cadre. La 5e édition connaîtra la participation de plusieurs experts algériens et étrangers qui débattront, notamment, de la place de l’Algérie dans un contexte économique mondial marqué par une crise sans précédent. Organisé par le Forum des compétences algériennes en Suisse (Fcas), en collaboration avec l’Association des banques et établissements financiers (Abef) et la Chambre de commerce et d’industrie Suisse/Algérie, ce carrefour financier annuel se veut le «rendez-vous incontournable» des acteurs financiers. Il se présente comme un espace de rencontres et d’échanges «à même de contribuer à la formulation d’approches et de propositions» en vue d’aider l’Algérie à mieux faire face aux répercussions de la crise mondiale, ont souligné ses initiateurs. Selon le programme établi par les organisateurs, plusieurs thèmes ayant trait à cette crise et ses répercussions sur les économies émergentes comme celle de l’Algérie, feront l’objet de présentations animées par des experts nationaux et étrangers pendant les deux journées du forum. La 5e édition du FIF prévoit également une intervention du ministre des Finances, M.Karim Djoudi, intitulée «L’Algérie, face à la crise financière internationale», et une autre du ministre de l’Energie et des Mines, M.Chakib Khelil, portant sur la «crise financière internationale et crise énergétique, quelle stratégie et quelles perspectives pour l’Algérie».

    Les effets attendus des politiques de sortie de crise prises à l’échelle internationale (réunions du G20, plans de relance européen et américain...) seront également discutés par les participants. D’autres thèmes relatifs aux systèmes bancaires et au secteur de l’assurance seront au menu.

    L'Expression

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    • #3
      Un plan spécial pour la communauté algérienne à l'étranger

      Un projet de Plan national de protection et de promotion de la communauté nationale à l'étranger 2008-2014 a été établi dans l'objectif fondamental de permettre à cette communauté de «rester en contact» avec son pays d'origine et «optimiser» sa contribution à son développement économique et social.

      Ce plan, élaboré par le ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Communauté nationale à l'étranger, vise à définir le rôle de la communauté algérienne dans le développement de l'Algérie et «améliorer» sa relation avec le pays d'accueil.

      Le ministère rappelle, à cet effet, la «volonté politique» exprimée par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, et la «sollicitude particulière» dont il entoure la communauté algérienne résidant à l'étranger.

      Ce projet de plan, qui s'articule autour de cinq axes, se fonde sur une «stratégie nationale consensuelle» en direction des Algériens établis à l'étranger et s'appuie sur «une perspective nouvelle et une approche verticale et horizontale», souligne-t-on.

      Ces axes consistent, en premier lieu, à faire une «analyse exhaustive» de cette communauté avec ses caractéristiques et son évolution et, ensuite, à aborder l'ensemble des aspects liés à la communication et l'information, considérés comme «éléments indispensables dans l'approche de tout phénomène social». Le troisième axe concerne la problématique de «la protection, du soutien et du suivi» de la communauté algérienne, en lui apportant des «réponses concrètes, durables, non conjoncturelles et dynamiques», afin de lui permettre de «vivre pleinement et harmonieusement dans les pays d'accueil et, en même temps, de venir en Algérie dans les conditions appropriées». «L'identification des mécanismes d'optimisation de la contribution» de cette communauté dans le développement économique et social de l'Algérie, en déterminant les créneaux facilitant les différentes formes de contribution, constitue le quatrième axe du projet de plan. Les activités culturelles, spirituelles, de tourisme, de sports et de loisirs en direction de la communauté algérienne à l'étranger en représentent le dernier axe.

      Cerner la problématique de l'émigration S'agissant des mesures à prendre, le projet préconise, notamment, l'élaboration de textes législatifs et réglementaires pour mieux cerner la problématique de l'émigration. Il plaide aussi pour la mise en place d'un organe consultatif représentatif de la communauté (Conseil de la communauté nationale à l'étranger) qui aura pour attribution, entre autres, de «contribuer à construire une politique migratoire, de défendre les intérêts de ladite communauté dans les pays de résidence, de faciliter les démarches administratives des ressortissants à l'étranger».

      Le projet porte également sur la création d'un Observatoire algérien de la migration (OAMI), ainsi que le lancement d'études et d'enquêtes sur la situation des citoyens algériens établis à l'étranger avec ses caractéristiques et son évolution. Il propose aussi de procéder avec les services concernés à un recensement plus rigoureux des ressortissants dans chaque pays d'accueil et élaborer un fichier des compétences scientifiques et techniques nationales ainsi que de l'élite vivant à l'étranger. Il préconise, en outre, de simplifier les procédures d'obtention des documents d'Etat civil et autres pièces au niveau des consulats et de mettre en place un système de proximité pour faciliter les procédures administratives.

      L'organisation d'«assises de l'émigration», une fois par an en Algérie et dans les pays hôtes les plus importants et l'organisation du Forum national des compétences algériennes à l'étranger figurent aussi au nombre des propositions. En plus de la défense des intérêts matériels et moraux des ressortissants algériens vivant à l'étranger dans le cadre des mécanismes bilatéraux, le projet de plan insiste sur la nécessité d'«encourager, par des mesures concrètes, la pleine participation» de la communauté, des compétences et des investisseurs au processus de développement du pays.

      Le Financier

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