Pour son premier déplacement dans un pays arabe depuis sa prise de fonctions, le Premier ministre israélien Benjamin Nétanyahou a sollicité lundi à Charm el-Cheikh, en Egypte, le soutien du Caire aux efforts israéliens visant à contrer la menace iranienne.
Mais lors d'une conférence de presse conjointe, le président égyptien Hosni Moubarak a évité toute mention de l'Iran, préférant insister sur l'importance du processus israélo-palestinien pour la stabilité dans la région.
Durant sa visite, M. Nétanyahou a présenté l'Iran comme la principale menace pour la région. Israël et les Etats-Unis accusent l'Iran de chercher à se doter de l'arme nucléaire, ce que Téhéran dément, tandis que les pays arabes s'inquiètent de l'influence croissance de l'Iran au Moyen-Orient.
Il n'y a pas au Proche-Orient un combat "entre des peuples ou des religions", mais "entre des extrémistes et des modérés, entre ceux qui cherchent la vie et ceux qui propagent la violence et la mort", a affirmé M. Nétanyahou. "Aujourd'hui, à notre grand regret, nous sommes les témoins de forces extrémistes qui menacent la stabilité du Proche-Orient", a-t-il ajouté sans mentionner explicitement l'Iran.
Avant le déplacement de Charm el-Cheikh, un collaborateur de M. Nétanyahou a précisé que celui-ci espérait construire une coalition avec des pays arabes pour contrer les menaces constituées par l'Iran et ses alliés dans la région: le Hezbollah au Liban et le Hamas à Gaza.
Sollicitant directement le soutien de M. Moubarak, le Premier ministre israélien a déclaré: "Nous espérons, Monsieur le président, (...) votre aide dans cette lutte contre les extrémistes et les terroristes qui menacent la paix."
Le président égyptien n'a pas répondu publiquement. Il a en revanche souligné l'importance de relancer les efforts de paix israélo-palestiniens lancés sous l'égide des Etats-Unis à Annapolis, fin 2007, censés conduire à la création d'un Etat palestinien indépendant. Les négociations de paix doivent reprendre, a-t-il plaidé, "sur la base d'un horizon politique clair qui (...) établit un Etat palestinien indépendant" cohabitant avec Israël "dans la sécurité et la paix".
M. Nétanyahou, qui pendant sa campagne électorale avait pris position contre la restitution de terres aux Palestiniens et contre la création d'un Etat indépendant palestinien, a dit espérer une relance des pourparlers dans les prochaines semaines. "Nous voulons qu'Israéliens et Palestiniens vivent ensemble avec des perspectives de paix, de sécurité et de prospérité", a-t-il assuré.
M. Nétanyahou, dont le gouvernement n'a pas encore dévoilé sa stratégie sur le processus de paix, a rappelé qu'il préférait se concentrer pour l'instant sur le développement économique des Palestiniens et remettre à plus tard les discussions sur la création d'un Etat palestinien.
"Le peuple juif veut des relations harmonieuses avec le monde musulman", a-t-il affirmé. Et d'ajouter: "l'Etat d'Israël veut la paix avec ses voisins palestiniens et avec l'ensemble des pays arabes. Nous vivons tous dans cette région et nous sommes tous les fils d'Abraham."
M. Nétanyahou rencontrera le président américain Barack Obama le 18 mai, alors que Washington presse Israël d'accepter la création d'un Etat palestinien.
source : AP
Mais lors d'une conférence de presse conjointe, le président égyptien Hosni Moubarak a évité toute mention de l'Iran, préférant insister sur l'importance du processus israélo-palestinien pour la stabilité dans la région.
Durant sa visite, M. Nétanyahou a présenté l'Iran comme la principale menace pour la région. Israël et les Etats-Unis accusent l'Iran de chercher à se doter de l'arme nucléaire, ce que Téhéran dément, tandis que les pays arabes s'inquiètent de l'influence croissance de l'Iran au Moyen-Orient.
Il n'y a pas au Proche-Orient un combat "entre des peuples ou des religions", mais "entre des extrémistes et des modérés, entre ceux qui cherchent la vie et ceux qui propagent la violence et la mort", a affirmé M. Nétanyahou. "Aujourd'hui, à notre grand regret, nous sommes les témoins de forces extrémistes qui menacent la stabilité du Proche-Orient", a-t-il ajouté sans mentionner explicitement l'Iran.
Avant le déplacement de Charm el-Cheikh, un collaborateur de M. Nétanyahou a précisé que celui-ci espérait construire une coalition avec des pays arabes pour contrer les menaces constituées par l'Iran et ses alliés dans la région: le Hezbollah au Liban et le Hamas à Gaza.
Sollicitant directement le soutien de M. Moubarak, le Premier ministre israélien a déclaré: "Nous espérons, Monsieur le président, (...) votre aide dans cette lutte contre les extrémistes et les terroristes qui menacent la paix."
Le président égyptien n'a pas répondu publiquement. Il a en revanche souligné l'importance de relancer les efforts de paix israélo-palestiniens lancés sous l'égide des Etats-Unis à Annapolis, fin 2007, censés conduire à la création d'un Etat palestinien indépendant. Les négociations de paix doivent reprendre, a-t-il plaidé, "sur la base d'un horizon politique clair qui (...) établit un Etat palestinien indépendant" cohabitant avec Israël "dans la sécurité et la paix".
M. Nétanyahou, qui pendant sa campagne électorale avait pris position contre la restitution de terres aux Palestiniens et contre la création d'un Etat indépendant palestinien, a dit espérer une relance des pourparlers dans les prochaines semaines. "Nous voulons qu'Israéliens et Palestiniens vivent ensemble avec des perspectives de paix, de sécurité et de prospérité", a-t-il assuré.
M. Nétanyahou, dont le gouvernement n'a pas encore dévoilé sa stratégie sur le processus de paix, a rappelé qu'il préférait se concentrer pour l'instant sur le développement économique des Palestiniens et remettre à plus tard les discussions sur la création d'un Etat palestinien.
"Le peuple juif veut des relations harmonieuses avec le monde musulman", a-t-il affirmé. Et d'ajouter: "l'Etat d'Israël veut la paix avec ses voisins palestiniens et avec l'ensemble des pays arabes. Nous vivons tous dans cette région et nous sommes tous les fils d'Abraham."
M. Nétanyahou rencontrera le président américain Barack Obama le 18 mai, alors que Washington presse Israël d'accepter la création d'un Etat palestinien.
source : AP
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