Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Pétrole : Chavez achève les nationalisations

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Pétrole : Chavez achève les nationalisations




    Lamia Oualalou
    12/05/2009 | Mise à jour : 08:54

    Le dernier pan du secteur pétrolier vénézuélien encore aux mains du secteur privé est en passe d'être contrôlé par le gouvernement. Crédits photo : Associated Press
    Les entreprises privées de services pétroliers dont les prix sont jugés excessifs devraient passer sous giron étatique.

    Le dernier pan du secteur pétrolier vénézuélien encore aux mains du secteur privé est en passe d'être contrôlé par le gouvernement. L'Assemblée nationale, largement dominée par les partisans d'Hugo Chavez, a voté jeudi dernier un texte autorisant le pouvoir exécutif à nationaliser les entreprises de service qui opèrent pour le compte de la compagnie nationale d'hydrocarbures PDVSA.
    Au Venezuela, elles sont des centaines, spécialisées dans le transport, l'injection d'eau ou le traitement du gaz naturel. Le ministre des Hydrocarbures, Rafael Ramirez, a assuré qu'il publierait sous peu une liste des entreprises concernées. Les premières seront celles qui ont interrompu leur travail, se plaignant de ne pas être payées par PDVSA. Ainsi le groupe américain Helmerich & Payne a stoppé progressivement ses activités sur les plates-formes pétrolières, arguant que la compagnie vénézuélienne lui devait 116 millions de dollars. Un autre fournisseur de service américain, William Cos, se plaint d'une ardoise de 241 millions de dollars.

    Les caisses sont vides

    Pour le gouvernement, ces retards s'expliquent par la volonté des groupes de «spéculer» contre PDVSA. Ces trois dernières années, les tarifs des prestataires de service ont explosé à mesure que le cours du pétrole grimpait. La dépréciation de l'or noir depuis la mi-2008 tarde à se répercuter sur leurs honoraires. Elio Ohep, qui dirige à Caracas le site Internet petroleumworld.com, rejette l'argument : «Ce n'est pas une stratégie de négociation, c'est tout simplement que les caisses de PDVSA sont vides.»
    Les comptes du géant vénézuélien sont en effet dans le rouge. PDVSA a bouclé l'année en devant près de 14 milliards de dollars à ses fournisseurs. Même si le groupe n'a jamais eu la réputation de bon payeur, c'est une sérieuse dégradation : cette dette a crû de 146 % par rapport à l'année précédente. Ce constat est d'autant plus inquiétant que ses bénéfices ont crû de 40 % en 2008, à 134,5 milliards de dollars, dopés par la hausse des cours du premier semestre. Hormis les impôts et les royalties payés à l'État (35,6 milliards de dollars), l'entreprise a également investi 12,3 milliards dans le Funden, un fonds géré par le président Chavez, destiné à financer les dépenses sociales.
    Parallèlement, sa production continue de décliner. Selon Bloomberg, elle aurait baissé de 8,4 % sur un an. En décidant de nationaliser une partie du secteur des fournisseurs, PDVSA tente d'enrayer la chute de la production pétrolière qui représente 90 % des exportations du pays et la moitié de ses recettes fiscales.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    59,47 $ sur le marché de New York pour livraison en juin.


    60$ avant la fin de la journée ? Possible !

    Commentaire


    • #3
      PÉTROLE/le brut recule à New York après un bond la semaine dernière

      reprise de la veille
      New York (awp/afp) - Les prix du pétrole ont légèrement reflué lundi à New York après un bond de 10% la semaine dernière, le repli des places boursières tempérant l'optimisme des investisseurs quant à une reprise rapide de l'économie mondiale.
      Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en juin a terminé à 58,50 dollars, en baisse de 13 cents par rapport à son cours de clôture de vendredi.
      A Londres, sur l'InterContinental Exchange, le baril de Brent de la mer du Nord à échéance identique a cédé 66 cents à 57,48 dollars.
      "Le marché reprend son souffle", a commenté Phil Flynn, d'Alaron Trading, observant "un peu de prises de bénéfices".
      Le baril de brut texan, référence du marché new-yorkais, était monté vendredi à 58,69 dollars, un prix plus vu depuis la mi-novembre. Sur la semaine, il avait gagné 10,2%.
      "Le marché pétrolier continue de prendre le chemin tracé par la Bourse", a ajouté M. Flynn.
      Depuis plusieurs semaines, les cours du pétrole suivent l'évolution des places boursières, auxquelles on prête la capacité d'anticiper sur la reprise économique, et donc de la demande de pétrole. Wall Street, qui a affiché un rebond spectaculaire depuis deux mois, reculait lundi en fin de séance.
      "Ce qui va vraiment occuper les investisseurs dans les jours à venir, c'est la prochaine réunion de l'Opep", l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, a estimé Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.
      Le cartel, qui a drastiquement réduit sa production à la fin de l'année dernière pour répondre à la chute de la demande et des cours, se réunit le 28 mai à Vienne et ses membres semblent afficher des opinions divergentes sur l'attitude à adopter. Son secrétaire général Abdallah el-Badri a déclaré récemment souhaiter un prix du baril supérieur à 70 dollars.
      "Ce qu'il est important de surveiller aussi, c'est la situation au Venezuela", a ajouté M. Lipow. "Le gouvernement a nationalisé des sociétés de services pétroliers, c'est haussier pour le pétrole car je pense que la production du pays va baisser."
      Le parlement vénézuélien a adopté jeudi une loi donnant à l'Etat le contrôle d'activités liées au secteur pétrolier actuellement réalisées par des entreprises privées sous contrat.
      De plus en plus d'observateurs du marché craignent que la chute des prix depuis l'été dernier ne se traduise par une baisse des investissements pour l'exploration et le forage pétrolier, mettant en danger l'offre future.
      Aux Etats-Unis, le gouvernement a annoncé qu'il mettait fin à des allégements fiscaux pour les compagnies pétrolières, et notamment au crédits d'impôt bénéficiant à l'exploration et au forage pétroliers.
      Mais, "cela fait longtemps qu'aucune statistique n'a signalé de progression de la demande à court terme", a relevé James Williams, de WTRG Economics. Aux Etats-Unis, le premier pays consommateur dans le monde, la demande s'affiche actuellement en recul de 8% par rapport à un an plus tôt, selon le département de l'Energie.
      La consommation mondiale d'or noir devrait connaître en 2009 sa deuxième année de suite de contraction, selon la plupart des experts, du jamais vu depuis 25 ans.
      Et l'offre reste abondante: les réserves de brut américaines se situent à leur plus haut niveau depuis 1990, et couvrent 59,7 jours de consommation, soit 11 de plus qu'il y a un an.
      "Nous sommes clairement dans un environnement qui plaide pour une baisse de prix", a commenté M. Williams.
      "La progression des matières premières la semaine dernière semble plus causée par l'optimisme et les attentes du côté de la demande que des réalités du marché", ont reconnu les analystes de JPMorgan.
      "Mais la diminution des forages dans le gaz naturel et la perception d'une dégradation plus lente de l'activité économique ont permis à l'optimisme des marchés boursiers de se propager aux matières premières", ont-ils ajouté.
      rp
      (AWP/12 mai 2009 06h21)
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

      Commentaire


      • #4
        chavez, c est un homme un vrai patriote, craint et respecté par les Américains.
        C est pas le ça de notrer cher president Boutef,


        Chakib Khellil, le ministre algérien de l’énergie, a la nationalité américaine.
        Très curieusement, il est aussi président de l’OPEP. Autant dire, pour les deux fonctions qu’il exerce, que c’est la métaphore du loup dans la bergerie qui vient à l’esprit.
        Cet homme, né au Maroc, a très peu connu son pays d’origine et a fait ses études aux USA. Il y a exercé en qualité d’ingénieur et de manager dans des sociétés comme Shell, Philips Petroleum et notamment avec le Bureau d’Études Mc Cord à Dallas.
        Il a atterri à Sonatrach en 1971 où il est nommé Chef de département gisements à la Sonatrach, et président de la société Alcore – Joint Venture entre la Sonatrach et Coreb, une société américaine. Deux ans plus tard, il est bombardé Conseiller technique auprès de la Présidence de la République. Il exercera, par la suite, et jusqu’en 1999, diverses fonctions de conseiller avant d’être mis à la retraite anticipée. Il n’y restera pas longtemps en inactivité, puisqu’il sera appelé par le Président Bouteflika au poste de Conseiller à la présidence. Avant d’être propulsé au poste le plus stratégique et le plus vital du pays. Celui de ministre de l’énergie et des mines.
        De nombreuses personnalités ont affirmé, de façon catégorique, que cette nomination a été “souhaitée” par les Américains.

        Commentaire


        • #5
          la suite

          L’information que ses fils, Jean Kriss et Paul Ahmed ( FILS DE cHAKIB kHALIL ), dont l’un a été employé par la Sonatrach avant d’être engagé par la société Poten, spécialisée dans la commercialisation du GPL, domiciliée à la 3eme Avenue à New York, et dont certaines sources disent qu’elle appartient, en partie, à des personnalités du régime algérien, nous renseigne un peu plus sur le personnage.
          Il semble donc, qu’en plus d’être américain, ce qui aurait dû être totalement rédhibitoire pour occuper le portefeuille de ministre de l’énergie, qu’en plus d’avoir cherché à privatiser, par des moyens scélérats, la principale ressource du peuple algérien, au profit de ses compatriotes américains, qu’en plus d’avoir placé ses enfants au cœur du business américain, qu’en plus d’avoir mouillé dans une sombre histoire de haute trahison, et d’avoir fait jouer la pression américaine pour étouffer le plus grand scandale qu’ait connu le pays, Monsieur Chakib Khellil continue de vaquer à ses affaires et à celle de sa chère Amérique sans être inquiété le moins du monde.
          Voilà où en est réduite l’Algérie. Voilà ce que sont nos dirigeants. Admirez avec quelle cynisme ils nous dépouillent et rient de nous !
          Pendant que les enfants de l’Algérie meurent noyés parce qu’ils ont voulu quitter leur malheureux pays, pour aller se réfugier en Europe, leurs enfants à eux, Américains, Français, Britanniques et autres font leurs études dans les écoles les plus prestigieuses d’Europe et d’Amérique et sont introduits dans les milieux les plus huppés du Business.
          Le tout avec l’argent du peuple algérien et sur son dos !

          Commentaire


          • #6
            bien vu jawzia

            PÉTROLE/le brut ouvre à 60 dollars à New York

            New York (awp/afp) - Les cours du pétrole sont grimpés au dessus de 60 dollars mardi à New York pour la première fois depuis six mois, sous l'effet d'un affaiblissement du dollar, qui rend moins cher le brut pour les investisseurs.
            Vers 13H10 GMT (15h10 HEC), sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" pour livraison en juin s'échangeait à 59,47 dollars, en hausse de 97 cents par rapport à son cours de clôture de lundi.
            Ils sont montés dans les échanges électroniques précédant l'ouverture à 60,08 dollars.
            "L'argent afflue vers le pétrole", a constaté le courtier indépendant Ellis Eckland.
            Après avoir dégringolé de 147 dollars le 11 juillet dernier à 32,40 dollars en décembre, les cours ont remonté la pente progressivement, accélérant ces dernières semaines.
            Explication de leur poussée mardi: "le dollar chute", selon M. Eckland.
            Face à la devise américaine, l'euro est ainsi passé au dessus de 1,37 dollar pour la première fois depuis un mois et demi. Ce mouvement rend le brut échangé en dollars moins chers pour les acheteurs munis d'autres devises. Il pousse aussi les investisseurs à placer leur argent dans les matières premières pour se protéger de l'inflation.
            Selon Ellis Eckland, les marchés spéculent sur des nouvelles interventions de la banque centrale américaine sur les marchés du crédit, mesures qui reviennent à faire fonctionner la planche à billets pour soutenir l'activité.
            Cela provoque "des craintes d'inflation et crée un excès de liquidités qui est placé dans les actions et les matières premières", a expliqué le courtier.
            Les investisseurs ont été encouragés la semaine dernière par des statistiques supérieures aux attentes aux Etats-Unis, qui ont renforcé l'idée d'une reprise rapide de l'économie, qui se traduirait par un rebond de la consommation d'or noir.
            "Il y a des signes que la récession mondiale perd de son intensité", a jugé Phil Flynn, d'Alaron Trading.
            Une stabilisation de l'activité aux Etats-Unis, premier pays consommateur d'or noir dans le monde, ajoutée à l'augmentation de la demande constatée habituellement en été, permettrait de réduire les stocks de brut, actuellement au plus haut depuis 1990 dans le pays.
            rp
            (AWP/12 mai 2009 15h40)
            The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

            Commentaire

            Chargement...
            X