Le Fonds monétaire international va émettre des titres sur le marché à l’adresse des pays ayant des réserves de change, dont l’Algérie, pour l’achat avec un taux d’environ 2%, a annoncé hier à Alger, le directeur adjoint du département Moyen- Orient et Asie centrale du Fonds, Amor Tahari.
En marge d’une conférence sur le rapport relatif à l’impact de la crise économique mondiale sur la région Mena, organisée par la Banque d’Algérie, M. Tahari a expliqué que «ce qui est bien c’est qu’il y a des pays qui ont des réserves, dont l’Algérie, et ont le moyen de mobiliser ces ressources pour l’achat de titres que le FMI va émettre.
Il s’agit, selon lui, d’investir une partie de leurs réserves pour l’achat de ces titres comme pour les bons de Trésor». Il a indiqué que l’achat de ces titres est «sans risques car il s’agit d’une institution internationale». Donc, «ces opérations engagent toute la communauté internationale», a-t-il rassuré.
S’agissant des taux d’intérêt des Droits de tirages spéciaux (DTS) pour les pays acquéreurs de ces ti-tres qui engagent pour leur part leurs réserves de change, donc la manne et leur rente pétrolière, comme c’est le cas de l’Algérie, il varie. Car dans les DTS, il y a le dollar, l’euro, le yen japonais et la livre sterling. A ce sujet, M. Tahari a indiqué que «si on prend la moyenne, le taux est un peu plus élevé que celui du dollar. Il peut arriver aux alentours de 2% ou 2,5%».
Par ailleurs, interrogé sur l’éventualité que l’Algérie puisse acheter des titres, le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksaci, a répondu que «ces titres ne sont pas encore sur le marché».
Il est utile de rappeler que les réserves de change de l’Algérie à fin 2008 ont atteint 143, 1 milliards de dollars. L’Algérie est membre du comité Maghreb au FMI dont les DTS sont de 250 milliards de dollars.
Pour ce qui est de l’impact de la crise économique mondiale, le représentant du FMI pour la région Mena, a indiqué que dans l’absolu aucun pays n’échappe à la crise qui le touchera directement ou indirectement. Pour le cas Algérie, elle doit surveiller de très près les tensions liées aux liquidités, ce qu’«elle fait depuis plusieurs années», a-t-il noté. Il s’agit aussi de suivre de près les principaux pôles de risques comme le logement, la concentration des crédits, les normes des prêts et évaluer les vulnérabilités du système bancaire même après la crise. Il a conseillé les pays à freiner leurs politiques d’expansion et réduire les dépenses sauf s’ils ont une marge de manœuvre.
Jusque-là, l’Algérie a été épargnée dans un sens, car elle n’a pas intégré le marché financier international en raison de son activité boursière qui n’est pas développée. Toutefois, ses réserves de change ont été affectées à cause de la baisse des cours du pétrole.
Le Jour d'Algérie
En marge d’une conférence sur le rapport relatif à l’impact de la crise économique mondiale sur la région Mena, organisée par la Banque d’Algérie, M. Tahari a expliqué que «ce qui est bien c’est qu’il y a des pays qui ont des réserves, dont l’Algérie, et ont le moyen de mobiliser ces ressources pour l’achat de titres que le FMI va émettre.
Il s’agit, selon lui, d’investir une partie de leurs réserves pour l’achat de ces titres comme pour les bons de Trésor». Il a indiqué que l’achat de ces titres est «sans risques car il s’agit d’une institution internationale». Donc, «ces opérations engagent toute la communauté internationale», a-t-il rassuré.
S’agissant des taux d’intérêt des Droits de tirages spéciaux (DTS) pour les pays acquéreurs de ces ti-tres qui engagent pour leur part leurs réserves de change, donc la manne et leur rente pétrolière, comme c’est le cas de l’Algérie, il varie. Car dans les DTS, il y a le dollar, l’euro, le yen japonais et la livre sterling. A ce sujet, M. Tahari a indiqué que «si on prend la moyenne, le taux est un peu plus élevé que celui du dollar. Il peut arriver aux alentours de 2% ou 2,5%».
Par ailleurs, interrogé sur l’éventualité que l’Algérie puisse acheter des titres, le gouverneur de la Banque d’Algérie, Mohamed Laksaci, a répondu que «ces titres ne sont pas encore sur le marché».
Il est utile de rappeler que les réserves de change de l’Algérie à fin 2008 ont atteint 143, 1 milliards de dollars. L’Algérie est membre du comité Maghreb au FMI dont les DTS sont de 250 milliards de dollars.
Pour ce qui est de l’impact de la crise économique mondiale, le représentant du FMI pour la région Mena, a indiqué que dans l’absolu aucun pays n’échappe à la crise qui le touchera directement ou indirectement. Pour le cas Algérie, elle doit surveiller de très près les tensions liées aux liquidités, ce qu’«elle fait depuis plusieurs années», a-t-il noté. Il s’agit aussi de suivre de près les principaux pôles de risques comme le logement, la concentration des crédits, les normes des prêts et évaluer les vulnérabilités du système bancaire même après la crise. Il a conseillé les pays à freiner leurs politiques d’expansion et réduire les dépenses sauf s’ils ont une marge de manœuvre.
Jusque-là, l’Algérie a été épargnée dans un sens, car elle n’a pas intégré le marché financier international en raison de son activité boursière qui n’est pas développée. Toutefois, ses réserves de change ont été affectées à cause de la baisse des cours du pétrole.
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