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Une convention pour rapprocher l'université de l'entreprise

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  • Une convention pour rapprocher l'université de l'entreprise

    L'Union professionnelle des industriels automobiles et mécaniques (Upiam) et l'Ecole nationale polytechnique (Ensp) d'Alger ont signé, lundi, une «convention cadre de coopération et d'échanges scientifiques et technologiques», qui permettra aux deux parties de bénéficier de leur savoir-faire réciproque.

    Aux termes de cette convention, signée par le président de l'Upiam, Brahim Bendris, et la directrice de l'Ensp, Ghania Nezzal, les étudiants de l'Ecole pourront effectuer des stages pratiques, des travaux de recherche et réaliser leurs projets de fin d'études au niveau des entreprises membres de l'Union. Cette dernière bénéficiera de l'expertise en entreprise comme elle peut fournir des prestations à l'Ecole telle que l'intervention de ses cadres dans l'encadrement des étudiants pendant leur cursus, ainsi que l'organisation des journées d'études conjointes.

    «L'accord a pour objectif de faire bénéficier le secteur utilisateur de nos recherches», a indiqué Mme Nezzal, en précisant qu'environ 200 diplômés sortent, chaque année, de cette Ecole qui enseigne une dizaine de spécialités.

    M. Bendris a souligné, pour sa part, l'importance de la formation pour le monde industriel, en appelant les deux côtés (entreprise et université) à se rapprocher davantage.

    Le Pdg des Fonderies algériennes, Kamel Agsous, l'une des 200 entreprises membres de l'Upiam, a appelé à l'introduction des nouveaux concepts du monde industriel dans les programmes pédagogiques au niveau de l'université, telle que la certification. «Il faut faire le lien entre les concepts et la réalité industrielle», a-t-il dit, soulignant, par ailleurs, qu'une bonne partie des entreprises algériennes ne sont pas certifiées ISO 9001 version 2000 concernant la qualité et ISO 14000 portant sur le système management environnement.

    Par ailleurs, un représentant de l'Inapi (Institut national algérien de propriété industrielle), Mohamed Sahbi, a soulevé le problème du manque d'intérêt des entreprises algériennes aux brevets d'invention déposés chaque année au niveau de l'institut pour les exploiter. Cela, a-t-il dit, encouragera les étudiants et les chercheurs à enregistrer leurs inventions en vue de les protéger. «Nous avons des milliers d'inventions brevetées enregistrées au niveau de l'INAPI, qui sont devenues dépassées avec le temps, parce qu'elles ne trouvent pas preneurs (entreprise)», a-t-il affirmé. L'INAPI a organisé des journées portes-ouvertes au niveau de l'ENSP pour expliquer aux jeunes diplômés de cette école ainsi que les chercheurs, l'importance de protéger leurs recherches à travers le brevet d'invention. Il a indiqué, dans ce contexte, que le nombre de brevets algériens déposés chaque année au niveau de l'INAPI ne dépasse pas 200 brevets, un niveau «très faible» par rapport aux 600 brevets/an déposés par les étrangers.

    Le Financier
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