Au vu de la critique de la sunna en générale, et du Sahih al Boukhari en particulier, qu'on rencontre si souvent à notre époque chez les non-musulmans et malheureusement aussi chez des musulmans plus ou moins sincères (que dieu les guide), je voulais aborder quelques sujets pour pouvoir mettre en perspective ce qui est critiqué.
Pour commencer, il n'est pas inutile de présenter quelques qualités qui font d'Al Boukhari ce qu'il est.
Al Boukhari (rahimahou allah) était connu entre autres pour son impressionnante mémoire :
Cité par Abd Al Mouhsin Al Abad dans son livre "L'imam Al Boukari et son livre Al Djami'a As Sahih" d'après "L'Histoire de Bagdad et la nécrologie des notables"
A suivre (peut-être).
Précision importante : je me propose ici de vous faire un petit exposé documenté (comme on en faisait au collège) en plusieurs parties sur le sujet. Ce petit travail de recherche, qui n'a rien de savant ou de doctorale (je suis à milles lieux de tout ça), a pour but d'éclaircir certains points et d'apporter des éléments nouveaux (pour certains peut-être) afin de circoncir le sujet. Je m'appuierais sur des grandes lignes que j'avais en tête ainsi que sur les questionnements qui seront soulevés dans le topic. Les remarques et les contributions qui vont dans ce sens sont les bienvenues.
Deuxième partie.
Pour commencer, il n'est pas inutile de présenter quelques qualités qui font d'Al Boukhari ce qu'il est.
Al Boukhari (rahimahou allah) était connu entre autres pour son impressionnante mémoire :
- il retenait pratiquement tous ce qu'il entendait et lisait et il avait appris par coeur durant toute sa vie 100.000 hadiths authentiques et le double de ce chiffre de hadiths qui n'avait pas le degré d'authénticité (ce qui ne veut pas dire pour autant que ce sont des hadiths faux).
- Il a retenu dans son livre connu sous le nom de "Sahih Al Boukhari" moins de 10.000 hadiths (moins de 10% des hadiths authentiques qu'il connaissait par coeur).
- Pour les gens qui s'occupent du hadith, un hadith est le "matn" (le corps de la tradition prophétique) plus le "sanad" (la série des rapporteurs). Inutile de préciser que par "apprendre un hadith par coeur" je veux dire qu'Al Boukhari connaissait et le matn et le sanad de chaque hadith (ce qui ne fait que le nom de 3 à 6 personnes à retenir pour chaque tradition prophétique...)
- Al Boukhari (rahimahou allah) comme TOUS les rapporteurs de hadith, n'a pas fait que noté ce qu'on lui rapportait, mais il a aussi établit des règles strictes pour classé ses hadith. Ainsi, un hadith sans sanad est rejeté sans autre forme de procès. Idem pour les hadiths mal formulés (le prophète (qpbl) est le plus éloquent des arabes comme il le dit lui même), les hadiths dont un des rapporteurs n'était pas intègre (l'établissement de l'intégrité des rapporteurs est toute une branche de la science du hadith qui s'appelle "al djar'h wa at ta'adil") ou encore un hadith dont le récit chronologique ne cadrait pas (rapporteurs n'ayant jamais connu la personne de laquelle il prétend rapporter ou qui n'a pas pu être présent au moment des faits pour une quelconque raison).
- Une petite anecdote pour illustrer mon propos :
Cité par Abd Al Mouhsin Al Abad dans son livre "L'imam Al Boukari et son livre Al Djami'a As Sahih" d'après "L'Histoire de Bagdad et la nécrologie des notables"
A suivre (peut-être).
Précision importante : je me propose ici de vous faire un petit exposé documenté (comme on en faisait au collège) en plusieurs parties sur le sujet. Ce petit travail de recherche, qui n'a rien de savant ou de doctorale (je suis à milles lieux de tout ça), a pour but d'éclaircir certains points et d'apporter des éléments nouveaux (pour certains peut-être) afin de circoncir le sujet. Je m'appuierais sur des grandes lignes que j'avais en tête ainsi que sur les questionnements qui seront soulevés dans le topic. Les remarques et les contributions qui vont dans ce sens sont les bienvenues.
Deuxième partie.
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