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L’importation de vaches laitières en augmentation

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  • L’importation de vaches laitières en augmentation

    La race autrichienne «Fleckvieh» est la plus prisée par les éleveurs

    La 9ème édition du Salon international de production et de santé animales (SIPSA) a ouvert ses portes hier au Palais des exposions des Pins maritimes (Alger). De par le nombre d’exposants étrangers et la participation sans cesse croissante d’opérateurs nationaux, il ne serait pas faux de qualifier le SIPSA comme étant un grand rendez-vous professionnel du secteur de l’agriculture. Pour preuve, l’édition 2009 accueille 268 exposants, dont 85 nationaux. L’audience internationale de ce 9ème SIPSA est confortée par 183 exposants parmi lesquels 73 sont des exposants internationaux directs et 110 des exposants indirects originaires d’une vingtaine de pays, ayant une longue expérience dans le domaine mais aussi très au faut des dernières techniques d’élevage et de
    production végétale.

    A propos de cet événement, le secrétaire général du ministère de l’Agriculture et du Développement rural, Sid Ahmed Ferroukhi, dira, au cours d’une allocution prononcée avant l’ouverture officielle du salon, que «c’est là une initiative à encourager, comme nous encourageons toutes celles qui s’inscrivent dans notre stratégie qui vise à développer l’agriculture en Algérie». Ce responsable indiquera également que «c’est à travers de tels rendez-vous que nos agriculteurs et éleveurs peuvent s’enquérir des dernières et meilleures techniques au moyen desquelles ils peuvent réaliser des performances et réussir à produire en qualité, en quantité et à moindre coût». Mettant à profit cette manifestation, M. Ferroukhi a annoncé l’organisation du premier Salon international de l’agriculture (SIFIA) qui se tiendra en mai 2010 à Alger. Après son allocution, le responsable, accompagné des organisateurs du SIPSA, a fait le tour des stands où des explications lui ont été fournies sur l’activité des exposants.

    Notons au passage que le stand de la société Bouabid, versée dans l’importation et la vente de génisses pleines, jumelé avec l’entreprise Fleckvieh Austria a attiré un bon nombre de visiteurs. Cet afflux s’explique par les dernières dispositions d’encouragement à l’élevage de vaches laitières prises par le ministère de l’Agriculture. M. Bouabid Kaddour, responsable de la société du même nom, nous confirme qu’«effectivement, notre carnet de commandes est assez fourni et le gros de la demande se fait sur la race autrichienne Fleckvieh (pie rouge), une espèce qui s’adapte très vite aux conditions climatiques de l’Algérie et qui, par ailleurs, donne du lait en quantité (jusqu’à 28 litres/jour lorsque les conditions d’un bon élevage sont réunies, et de la viande d’excellente qualité). Nos éleveurs sont satisfaits des performances des Fleckvieh ce «qui explique l’intérêt porté à cette race de vache laitière», a souligné M. Bouabid. De son côté, le représentant de la société autrichienne dira que la Fleckvieh a vite été adoptée par les éleveurs algériens car cette race possède toutes les caractéristiques recherchées par eux et non sans nous rappeler que l’Algérie a importé entre 2000 et 2008 une quantité importante de bovins de cette race, soit 15 000 bêtes.

    Un chiffre qui va certainement augmenter sensiblement eu égards aux mesures d’encouragement à la production de lait cru. Nous citerons en exemple que pour chaque «vêle» (jeune vache) il est accordé une aide financière de 4,5 millions de centimes. C’est dire l’intérêt d’élever les jeunes vaches et de ne pas les envoyer à l’abattoir.

    Notons enfin que le forum du lait a débuté hier et durera deux jours, au cours desquels des conférences seront données autour de deux thèmes principaux : les expériences dans la filière lait et les aspects économiques de cette filière.

    La Tribune Online

  • #2
    Inauguration du 9e SIPSA: Moderniser les filières lait et aviculture

    La 9e session du Salon international d’élevage et du machinisme agricole (SIPSA), qui se tient les 12 et 13 mai à la Safex, a connu la présence de près de 268 exposants dont 85 nationaux.

    Un Salon qui a spécialement regroupé les professionnels des filières lait et aviculture, mais aussi d’autres filières avoisinantes. En l’absence du ministre de l’Agriculture et du Développement rural, Rachid Benaïssa, qui devait être présent aujourd’hui, l’inauguration de la 9e édition de la SIPSA a été faite par son secrétaire général, M. Feroukhi. Le représentant du ministère, le président de la Fondation Filaha, Amine Bensemmane, et le grand public ont été conviés à visiter les différents stands.

    L’objectif d’une telle manifestation est, selon les organisateurs, «la mise en œuvre de la politique du renouveau de l’économie agricole et du renouveau rural initiée par le président de la République». Dans cette optique, la fondation Filaha Innove, en collaboration avec le ministère de l’Agriculture et du Développement rural (MADR), l’Office national interprofessionnel du lait (ONIL), l’Institut technique des élevages (ITELV), le Centre national d’insémination artificielle et d’amélioration génétique (CNIAAG) et la Société Algérienne de médecine vétérinaire (SAMV) ont inscrit deux forums, à savoir celui du lait (FIPLAIT) et celui de l’aviculture (FIFAVIC). Pour ce qui est du premier, il s’articulera autour de la problématique de la production laitière et son intensification et aura pour ambition d’être le lien entre les producteurs et les transformateurs. Quant au second, consacré à la filière avicole, il préconise une prise de conscience urgente de cette filière, quant à l’organisation interprofessionnelle et la régulation du secteur.

    A long terme, de telles manifestations ambitionnent à sensibiliser les différents acteurs de l’importance du secteur de l’agriculture et notamment la filière lait. Selon les prévisions de l’ONIL, il est attendu que la facture de la poudre de lait importée en Algérie ne dépasse pas 300 millions de dollars, contre 750 millions en 2008. Idem pour le prix de la volaille et des œufs qui a atteint des pics ces derniers mois sur le marché national.

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    • #3
      Ahmed Boudjenah, DG de l’ITELV: «Il faut promouvoir les races locales»

      Le Jour d’Algérie : Au moment où tout le monde parle de la réduction de la facture de l’importation de la poudre de lait, où en est arrivé l’ITELV dans son programme de promotion de la race bovine locale ?

      Ahmed Boudjenah : En fait, ceci est un programme prioritaire du ministère de l’Agriculture et du Développement rural. Il vise à préserver, améliorer et développer les races locales bovines et ovines qui sont un patrimoine national avant tout et s’avèrent de grand intérêt pour l’économie nationale. Nous, en tant qu’institut, cette mission nous a été confiée et nous procédons d’une manière très sérieuse pour la réussir.

      En quoi consiste concrètement la technique ?
      D’abord, nous avons deux volets à traiter. Le premier qui est déjà lancé concerne les races locales ovines. Nous sommes en cours de sélection de trois races, à savoir la race «Hamra» du sud-ouest du pays, la race «Oulad Djellal» de Aïn M’lila et celle de «Rembi» de K’sar Chellala. Nous commençons par les répertorier et définir leurs caractéristiques. Ensuite, nous procédons à la reproduction pour enfin mettre à la disposition des éleveurs les «fehoula» ou géniteurs. Pour ce qui est des races en voie d’extinction, nous avons élaboré un programme de préservation et cela concerne les races «barbarines» du sud-ouest et «Demmane» du Grand Sud. A propos des vaches, nous avons principalement cinq races locales : «chorfa» de Annaba, «chelifienne, sétifienne, guelmoise et kabyle». Là, nous faisons appel à la technique de la génétique moléculaire qu’on développe chez nous. Cela consiste à croiser un mâle de la race Prim’Holstein, par exemple, avec une femelle de la race locale. Une technique qui permet d’avoir une race performante sur le plan rendement en lait et résistance pour les conditions climatiques et autres paramètres locaux. En revanche, cela demande du temps qui peut aller jusqu’à 25 ans. Il faut plusieurs générations de génisses mais c’est très important.

      Cela s’inscrit dans le long terme, qu’en est-il pour le présent ?
      Il faut commencer aujourd’hui pour arriver demain. La sécurité alimentaire ne se réalise pas en une année et une fois atteinte elle dure longtemps. Mais parallèlement aux techniques de sélection génétique, il y a aussi un travail qui se fait en association avec les éleveurs et concerne les techniques alimentaires pour le cheptel.

      Le Jour d'Algérie

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      • #4
        PRODUCTION LAITIÈRE: L’Algérie s’associe à «Bretagne International»

        Ce projet vise à créer des exploitations familiales possédant 30 à 40 vaches laitières, et même plus, pouvant produire quelque 7500 l/an de lait par vache.

        «Un projet de coopération algéro-français pour le développement de la filière lait sera bientôt mis en oeuvre en Algérie», a indiqué mardi à Alger Marc Gillaux, directeur général de l’association française d’entreprises laitières «Bretagne International».

        «Ce projet agroalimentaire, qui se trouve à un stade très avancé, va connaître un début de concrétisation dans les tout prochains jours», a-t-il souligné lors d’une présentation du projet au Forum interprofessionnel du lait et des produits laitiers, en marge du 9e Salon international des productions et de la santé animales d’Alger (Sipsa).

        Le projet sera lancé au niveau des wilayas de Relizane, Blida et Souk Ahras. Cette expérience pourrait être élargie à plusieurs autres wilayas selon une libre adhésion des éleveurs. Un Comité national de pilotage articulera les unités opérationnelles de chaque wilaya appelées «Groupes d’appui aux éleveurs (Gapel).» Animé par cinq ingénieurs ou techniciens spécialisés, le Gapel est chargé d’accompagner environ 300 à 350 éleveurs dans toutes les étapes. L’alimentation du cheptel, la santé animale ou la production et la collecte du lait. Il vise à créer des exploitations familiales possédant 30 à 40 vaches laitières, et même plus, pouvant produire quelque 7500 l/an de lait par vache.

        D’un coût de 1,8 million d’euros sur trois ans, le projet est financé à raison de 60% par des financements publics algériens et de 40% par la partie française. Le réseau de production est constitué de petites exploitations, dont 96% disposent de moins de 6 vaches. Celles disposant de 12 vaches et plus ne représentent qu’une infime proportion estimée à 4%.

        Le représentant de l’Office national interprofessionnel de lait (Onil), M.Soukhal, a indiqué que des subventions sont accordées par l’Etat à l’éleveur - producteur, le collecteur et les laiteries.Pour le premier, elle s’élève à 12 DA/litre, alors qu’une aide de 5 DA/litre est versée au second maillon et une prime d’intégration de 4 DA/litre est attribuée aux laiteries afin d’encourager la collecte auprès des producteurs. Selon M.Soukhal, un prix plancher pour les laiteries a été récemment négocié pour être fixé à 30 DA.

        Le ministère de l’Agriculture et du Développement rural prévoit pour le quinquennat 2009/2014, une production de 3,2 milliards de litres de lait de vache, contre 1,6 md/l en 2008 sur une production totale, toutes origines confondues, de 2,2 mds/l, et une croissance de plus de 7,7% en moyenne annuelle. La production moyenne, enregistrée entre 2004 et 2008, étant de 1,9 md/l.

        Le département de Rachid Benaïssa prévoit aussi un accroissement de l’ordre de 296.000 têtes de vaches laitières, dont 123.000 BLM (bovin laitier moderne). L’Algérie dispose de 900.000 vaches laitières, dont 230.000 BLM. Troisième importateur mondial de lait, soit après l’Italie et le Mexique, l’Algérie achète 22% environ en lait du total de ses importations.

        Le prix du lait, qui ne représente qu’une faible couverture de la consommation nationale, a augmenté moins rapidement que d’autres produits.

        L'Expression

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        • #5
          cest pas juste les vaches quivont permettre daugmenter la production, il faut assurer la traite ; la logistique...

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