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La crise économique débarque officiellement au Maroc

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  • La crise économique débarque officiellement au Maroc

    Ça y est ! Le débarquement de la crise économique en provenance des Etats-Unis d’Amérique est (enfin) reconnu par les autorités étatiques compétentes en matière de gestion de la chose publique et de veille géostratégique.

    Alors que le monde s’affole, que les entreprises – essentiellement des PME / PMI et TPE – voient leur carnet de commande fondre comme neige au soleil, que le tendance haussière du chômage inquiète, que les tensions sociales se multiplient,…Voilà que le Maroc se réveille.

    Et oui ! La crise a réussi à franchir la Méditerranée. A ce jour, on avance le nombre de 150 000 emplois détruits pour le seul secteur du textile, de la baisse substantielle des recettes touristiques (-25%), de celle des transferts des MRE, de la décroissance à deux chiffres des Investissements directs étrangers (IDE).

    Les retards d’investissement dédiés à doter le pays de zones touristiques (Plan Azur avec 4 projets en suspens sur 5), d’équipements (projet TGV), d’activités industrielles (Complexe industriel Renault à Tanger), sont la conséquence directe de la crise financière.

    Au niveau des institutions bancaires, peu / ou plus de dossiers de crédits pour la création d’entreprise à caractère industriel. De facto, peu d’espoir de voir la création de richesses par l’emploi. Une véritable tragédie pour un pays jeune, une économie «fragile» et des attentes (et des besoins) importants.

    Autres indicateurs, celui des dossiers de crédits à la consommation et ceux pour l’acquisition d’un bien immobilier contractés auprès des banques. Sur le premier point, on peut dire que tout va pour le mieux. Le niveau d’endettement (et de surendettement) se porte bien. Les indicateurs sont au vert. La croissance est au rendez-vous. Comme quoi, la crise peut constituer un coup de fouet économique. Du côté de la tendance des crédits immobiliers, la chute des dossiers –et non des prix- est palpable. «C’est le calme plat», indique un banquier Casablancais. Est-ce un calme «relatif» ? Pas si sûr devant la chèreté du foncier, les prix pratiqués sur le marché et le faible réservoir de personnes en capacité d’acheter un bien immobilier d’une valeur minimale de 1 million de dirhams (soit environ 100 000 euros).

    L’activité de la bourse (Casino) de la capitale économique n’est pas en reste. Avec un volume des échanges d’environ 285 millions de dirhams, valeur du jour (mardi 12 mai 2009), son activité a considérablement diminué. Il faut savoir que le volume d’échanges quotidien de la bourse casablancaise est d’environ 650 millions de Dh avec (parfois) des pics à 1 milliard de Dh. Et que dire de l’activité au sein des salles des marchés des banques et de l’activité des traders ?

    Certes les nombreux déficits (logements, BTP, infrastructures,…) peuvent apporter du baume au cœur et constituer un plan anti-crise sous la forme d’un contre argumentaire en argile, mais la réalité de l’impact de la crise sur l’environnement est bel et bien…en béton.

    Et dire que la crise au Maroc pourrait connaître son apogée à partir de fin 2009 pour se diluer à nouveau en 2010.

    Rachid Hallaouy
    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

  • #2
    on avance le nombre de 150 000 emplois détruits pour le seul secteur du textile
    -------------------------

    c'est vrai que la ligne éditoriale est censée être critique mais là je pense qu'il en rajoute, la CNSS n'a pas annoncé TOUT ce chiffre.

    Les retards d’investissement dédiés à doter le pays de zones touristiques (Plan Azur avec 4 projets en suspens sur 5), d’équipements (projet TGV), d’activités industrielles (Complexe industriel Renault à Tanger), sont la conséquence directe de la crise financière.
    ------------------------------------
    Pareil, il en rajoute! j' ai envie de lui dire: wa 3a9ou bik a sat
    Dernière modification par alien, 13 mai 2009, 17h06.

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    • #3
      je me demande si c'ést vraiment un journaliste professionel .

      le mec viens de ce reveiller?, le gouvernement a ete claire depuis le debut et il a bien dit que le maroc n'est pas toucher par la crise de la "finance mondial" mais en meme temp il a dit que cette crise allait toucher les secteurs d'exportation et ce meme gouvernement a deja fait des choses pour 2 de ces secteur qui sont le textile et l'automobile.

      pour ce qui est du chiffre de 150 000 d'emploie perdu c'est du n'importe quoi puiceque le secteur emploie 250 000 personne au total et un chiffre d'exportation de plus de 3 milliard d'euro , et ce qui est encore plus interessant c'est le chiffre de -25% pour le tourisme
      no comment pour ce dernier chiffre puiceque a la fin de 2008, 8 million ont visite le maroc en augmentation et pour les 3 mois de cette anne il y avait une augmentation du nombre de touriste mais une diminution de -7% pour les nuites.

      vraiment je crois qu'en est en avance ici sur FA parcequ'on connait un peus mieux que ces journalistes qui balances des chiffres a MDR.

      le journalisme d'on va tous mourir .

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      • #4
        La crise est bien là.....

        Le textile continue de trinquer..... 13000 emplois perdus rien que depuis janvier.... 70000 en 2008 semble t il...

        De toute façon ce n'est pas grave, c'est un secteur à très faible ajoutée pour l'économie du maroc..

        Le seul malheur c'est les pauvres ouvriers qui perdent leur très faibles revenus.


        Textile: 13.000 emplois perdus depuis janvier · Dont 10.000 attribués à la crise

        · L’évolution des exportations en baisse de 12,9% au 1er trimestre


        · Les importations TH ont progressé de 7,9% en mars


        LE textile-habillement traverse une zone de turbulences. L’évolution des exportations textile-habillement s’est détériorée de 12,9% par rapport au 1er trimestre 2008. Pis encore, les pertes d’emplois depuis le début de l’année s’établissent à 13.000 postes, dont 10.000 seraient directement imputables à la crise économique internationale. Seule note positive, l’indicateur qui renseigne sur les perspectives d’import au cours des deux mois à venir. En effet, il rompt avec la morosité qui sévit dans le secteur puisque les importations textile-habillement au mois de mars dernier ont progressé de 7,9% par rapport au mois précédent (cf. L’Economiste du 11 mai 2009).
        C’est globalement l’état des lieux sur lequel a débouché le 9e conseil d’administration de l’Association marocaine des industries du textile et de l’habillement (Amith). Les professionnels du textile ont passé en revue les indicateurs de veille et de monitoring mis en place par l’Amith pour le suivi de la situation des marchés internationaux et son impact sur l’activité des différentes filières et régions. Le constat est unanime: face au recul de la consommation et à la contraction de la demande, le marché international semble se rabattre sur les produits à bas prix.
        Mais si la déprime s’est installée dans certains pays, d’autres, en revanche, se frottent les mains. A leur tête, la Chine, qui a vu ses exportations d’habillement sur l’UE, hors Allemagne, progresser de plus de 28%. Désormais, l’usine du monde est à l’origine de près de la moitié des importations européennes d’habillement par le Vieux Continent. D’autres pays tirent leur épingle du jeu dans ce contexte de crise internationale. Il s’agit d’autres zones d’approvisionnement, qui se distinguent par les coûts les plus bas au monde, comme le Bangladesh (+10%) et dans une moindre mesure le Vietnam (+1,3%). Mais si des pays tirent profit des déboires de leurs concurrents, dans d’autres régions les importations d’habillement de l’UE à partir de la zone Euromed s’effondrent. Ainsi, les exportations de la Turquie ont baissé de 23,5%. En Tunisie, elles ont reculé de 18,6%. Le Maroc n’est pas mieux loti. Les exportations d’habillement ont connu un recul de 16,8%. L’Egypte, réputée elle aussi pour ses faibles coûts de production, n’a pas trop pâti de la crise internationale puisque ses importations n’ont baissé que de 3,8%.
        Par ailleurs, deux mois après la mise en œuvre du plan de soutien au textile, l’Amith reste préoccupée par le fait que le volet logistique ait été à peine entamé. Autre facteur d’inquiétude des textiliens, leurs doléances relatives au relèvement de taux de financement de créances nées en devises n’ont pas été satisfaites par le gouvernement. Enfin, les entreprises qui ont des problèmes de trésorerie attendent toujours l’accélération du règlement des créances de l’Etat.

        Hassan EL ARI

        L'economiste 13/05/2009
        F
        « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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        • #5
          == MODERATION==
          Soyez constructif et évitez les provocations. Relisez ET respectez la charte.

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          • #6
            == MODERATION==
            Evitez les provocations et respectez le sujet du thread. Relisez et respectez la charte.
            The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

            Commentaire


            • #7
              == MODERATION==
              Evitez les provocations et respectez le sujet du thread. Relisez et respectez la charte.
              Dernière modification par chicha51, 13 mai 2009, 23h17.

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              • #8
                oui la crise debarque au maroc, et le gouvernment va soutenir les entrerpises exportatrice menacés, 60% de leur fond de roulement, et des allegement fiscaux, la crise passera et les entreprises ne seront que plus fortes...

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                • #9
                  simo33 citation

                  le gouvernment va soutenir les entrerpises exportatrice menacés,




                  C'est pour le plaisir que tu dit ça , car pour le moment le gouvernement
                  dit que la crise n'as pas touché le maroc et tout va bien economiquement

                  Commentaire


                  • #10
                    C'est pour le plaisir que tu dit ça , car pour le moment le gouvernement
                    dit que la crise n'as pas touché le maroc et tout va bien economiquement
                    interpretes comme tu veux, le gouvernement aide les entreprises en difficulté, la crise financiere ne touche pas le maroc (pas dactif toxique), ca c'est sur, mais le maroc est touhé par les consequence de la crise.....

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                    • #11
                      De toute façon ce n'est pas grave, c'est un secteur à très faible ajoutée pour l'économie du maroc..
                      ------------------------------


                      Très faux! l'industrie du textile est trés importante pour l'economie marocaine avec un CA "à l'export" de plus de 30 milliards DH
                      C'est parmi les sources les plus importantes de devises avec le tourisme, les MRE et les phosphates
                      Dernière modification par alien, 14 mai 2009, 19h17.

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