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6e «Andaloussiate» d’Alger: Ces gens qui comprennent les signes
Les «andaloussiate» bercent le printemps algérois depuis six années. Cette «nouba printanière» réconcilie les mélomanes avec la belle musique de l’ancienne Andalousie. En ces temps-là, il y avait une nouba pour chaque heure de la journée. Il n’y a que «Ahl El Andalous» qui comprennent «El ichara»…
Comme les hirondelles, les «Andaloussiate El Djazaïr» reviennent à chaque printemps. Cette année, c’est le sixième anniversaire de la manifestation. Cette édition de la «nouba printanière» se tient sous le slogan de «Mémoire, patrimoine, raffinement». Durant presque un mois, elle va réunir «ahl el-andalouss» (les andalous), ceux qui comprennent «el ichara» (les signes), autour de la belle musique. Pour Redouane Mohamedi, directeur de l’Etablissement Arts et Culture, organisateur de l’événement, il s’agit de «parcourir son grand passé pour ne plus douter de son avenir».
Ce glorieux passé, nous allons «le parcourir avec les associations de sauvegarde de la musique andalouse, voire de la culture nationale, avec les peintres, miniaturistes, calligraphes, poètes, chercheurs, musicologues, hommes de culture», précisera-t-il.
Les soirées se déroulent à l’auditorium du Complexe culturel Laâdi-Flici à Alger. Celle d’aujourd’hui sera animée à 19h par l’artiste Zakia Kara Terki, une des plus belles voix de la chanson algérienne. Deux conférences sont en outre prévues durant la matinée (à partir de 10h). Ainsi, Youcef Toualbia parlera de «La rime et des formes poétiques du répertoire». La conférence de Maya Saâdani est intitulée «Le zedjel constantinois, chant d’une Andalousie déchue».
Demain (à la même heure), les mélomanes ont rendez-vous avec les orchestres des associations Nassim El Andalous de la ville d’Oran et Mouhibbine El Fen de Constantine. Outre Zakia Kara Terki, d’autres grands «solistes» participent aux «andaloussiate» d’Alger : Mustapha Belkhodja, Dalila Mekader, Lamia Madini. Les associations, elles, viennent de toutes les régions du pays. Citons à titre d’exemple, Djoudour de la ville de Laghouat, Ahbab Sadek El Bedjaoui (Bejaïa),Errachidia (Cherchell) ou Ibn Badja (Mostaganem). La 6e édition des «Andaloussiate El Djazair» se déroule du 4 au 29 mai 2009 au niveau du Complexe culturel Laâdi-Flici (Théâtre de verdure d’Alger). Des activités sont prévues, parallèlement aux soirées artistiques, notamment des expositions variées et des défilés de mode.
La musique andalouse est un précieux patrimoine que nous devons préserver «au nom de la mémoire». L’Andalousie était le sommet du raffinement de la civilisation humaine. Dans l’art, cela avait donné une musique à vingt-quatre temps, une pour chaque heure de la journée. Jusqu’à nos jours, «ahl El Andalous yef’hamou el ichara…»
Le Jour d'Algérie
Comme les hirondelles, les «Andaloussiate El Djazaïr» reviennent à chaque printemps. Cette année, c’est le sixième anniversaire de la manifestation. Cette édition de la «nouba printanière» se tient sous le slogan de «Mémoire, patrimoine, raffinement». Durant presque un mois, elle va réunir «ahl el-andalouss» (les andalous), ceux qui comprennent «el ichara» (les signes), autour de la belle musique. Pour Redouane Mohamedi, directeur de l’Etablissement Arts et Culture, organisateur de l’événement, il s’agit de «parcourir son grand passé pour ne plus douter de son avenir».
Ce glorieux passé, nous allons «le parcourir avec les associations de sauvegarde de la musique andalouse, voire de la culture nationale, avec les peintres, miniaturistes, calligraphes, poètes, chercheurs, musicologues, hommes de culture», précisera-t-il.
Les soirées se déroulent à l’auditorium du Complexe culturel Laâdi-Flici à Alger. Celle d’aujourd’hui sera animée à 19h par l’artiste Zakia Kara Terki, une des plus belles voix de la chanson algérienne. Deux conférences sont en outre prévues durant la matinée (à partir de 10h). Ainsi, Youcef Toualbia parlera de «La rime et des formes poétiques du répertoire». La conférence de Maya Saâdani est intitulée «Le zedjel constantinois, chant d’une Andalousie déchue».
Demain (à la même heure), les mélomanes ont rendez-vous avec les orchestres des associations Nassim El Andalous de la ville d’Oran et Mouhibbine El Fen de Constantine. Outre Zakia Kara Terki, d’autres grands «solistes» participent aux «andaloussiate» d’Alger : Mustapha Belkhodja, Dalila Mekader, Lamia Madini. Les associations, elles, viennent de toutes les régions du pays. Citons à titre d’exemple, Djoudour de la ville de Laghouat, Ahbab Sadek El Bedjaoui (Bejaïa),Errachidia (Cherchell) ou Ibn Badja (Mostaganem). La 6e édition des «Andaloussiate El Djazair» se déroule du 4 au 29 mai 2009 au niveau du Complexe culturel Laâdi-Flici (Théâtre de verdure d’Alger). Des activités sont prévues, parallèlement aux soirées artistiques, notamment des expositions variées et des défilés de mode.
La musique andalouse est un précieux patrimoine que nous devons préserver «au nom de la mémoire». L’Andalousie était le sommet du raffinement de la civilisation humaine. Dans l’art, cela avait donné une musique à vingt-quatre temps, une pour chaque heure de la journée. Jusqu’à nos jours, «ahl El Andalous yef’hamou el ichara…»
Le Jour d'Algérie