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L’affaire des villas de Club des pins refait surface

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  • L’affaire des villas de Club des pins refait surface

    Dix années après leur cession à de hauts cadres de l’Etat

    L’affaire des villas de Club des pins refait surface

    L’affaire de la cession de villas relevant de la résidence d’Etat du Sahel, située à 20 kilomètres à l’ouest d’Alger, communément appelée Club des pins, refait surface plus de dix années après.

    Un retour à la surface qui a eu lieu à travers l’audience qui s’est tenue hier à la chambre administrative près le tribunal de Chéraga. Des propriétaires de villas situées au Club des pins hautement surveillé et accueillant des cadres supérieurs de l’Etat, dont des ministres, ont esté en justice la direction générale de cette résidence d’Etat.

    Dans une action engagée en référé, ils demandent le rétablissement de l’alimentation en énergie électrique et gaz naturel qui, selon eux, a été coupée «sans aucun justificatif légal». Quarante personnes seraient concernées par cette affaire, selon des plaignants. Trois d’entre elles ont assisté à l’audience d’hier. Les autres attendent la traduction de leurs documents pour se joindre à cette action en justice, apprenons-nous auprès d’un avocat des plaignants.

    C’est hier, dans l’après-midi, que l’audience a eu lieu et le verdict prononcé par la chambre administrative près le tribunal de Chéraga. La justice a ordonné, dans son verdict prononcé hier, le rétablissement de l’alimentation en énergie électrique et en gaz naturel. Une décision confortant les propriétaires de ces villas, en attendant le jugement de cette affaire dans le fond.

    Genèse de l’affaire. En 1998, de hauts cardes de l’Etat, dont des ministres, achètent, au «dinar symbolique», des villas sises dans cette résidence d’Etat. Les contrats de vente ont été signés et avalisés par les domaines. La procédure de vente de ces villas datant de l’époque coloniale a été suivie à terme et finalisée par l’octroi de documents attestant de la qualité de propriétaires au bénéfice de ces acheteurs.

    Récemment, de nouveaux cahiers des charges auraient été, selon des bénéficiaires de ces ventes effectuées dans le cadre de la cession des biens de l’Etat, proposés par la direction générale de cette résidence d’Etat aux propriétaires de ces villas. Certains d’entre eux ont signé ces documents établis dans le cadre de la gestion de la co-propriété.

    D’autres ont refusé de le faire, contestant certains passages contenus dans ces cahiers des charges. L’un de ces passages stipule que la direction générale a le droit d’inspecter les lieux dans le cadre de cette co-propriété. C’est ce qui est contesté par des bénéficiaires, estimant que cette mesure équivaut à une violation de domicile. «Cela constitue une non-reconnaissance de notre qualité de propriétaires», ajoutent-ils. «On m’a coupé l’alimentation en énergie électrique et en gaz naturel, parce que j’ai refusé de signer le nouveau cahier des charges. Ma fille passe son examen à la faculté de Ben Aknoun, mon fils prépare son magister et plusieurs autres parmi ceux qui se trouvent dans cette situation ont des enfants qui passent leur bac cette année. Ils sont, ainsi, déstabilisés et dans le désarroi car ne pouvant même pas disposer de l’énergie électrique pour étudier chez eux», dira un des acheteurs de ces villas, présent hier au tribunal de Chéraga pour l’audience. «La direction générale de la résidence d’Etat aurait du recourir à la justice pour couper l’alimentation en énergie électrique et en gaz naturel, et ne pas prendre seule la décision. D’autant plus que nous nous acquittons des quittances d’électricité et de gaz»,lance-t-il.

    La résidence d’Etat connaît une extension avec la réalisation de plusieurs projets confiés à des partenaires étrangers, note-t-on par ailleurs, à l’image de la chaîne hôtelière américaine Marriott International Inc, spécialisée dans l’hôtellerie de luxe, intéressée par la réalisation d’un grand hôtel de grand standing d’une capacité d’accueil de 394 lits, à Club des pins. La direction générale de la résidence d’Etat qui lance une nouvelle gestion de cet espace et veille à la réalisation de différents projets devant redonner un nouveau look à Club Des Pins, proposerait de nouveaux cahiers des charges aux co-propriétaires. Ces derniers disent craindre que leur qualité de co-propriétaires soit remise en cause.

    Le Jour d'Algérie
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