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Affaire Sophie: Me Benbraham menace de révéler des noms

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  • Affaire Sophie: Me Benbraham menace de révéler des noms

    L’affaire de la petite Sohie de 8 ans n’a pas livré aujourd’hui tous ses secrets et ne semble toujours pas près de connaître son dénouement. Mieux encore, cette bataille judiciaire ne fait que commencer, explique les avocats de la famille Belhocine.

    Hier, lors d’un point de presse organisé au siège d’El Moujahid, la célèbre avocate de droit civil et militante des droits de la femme algérienne, en l’occurrence Maître Benbraham, est allée très loin dans ses déclarations. Elle a même menacé de révéler les noms des personnes qui continuent malheureusement de soutenir les revendications de Jacques Scharbook, notamment la filiation et sa paternité.

    «A partir d’aujourd’hui je ne veux plus entendre parler de Jacques Scharbook. Dans le cas contraire, je suis en mesure de faire des révélations fracassantes. Je vais même donner les noms des personnes qui soutiennent le client français et qui ralentissent pour la même raison le dénouement de l’affaire», a menacé Maître Benbraham.

    Cette avocate chevronnée a présenté également devant une armada de journalistes algériens et étrangers des preuves irréfutables sur cette affaire devenue, aujourd’hui, politique entre deux grandes nations, plutôt qu’une simple affaire inscrite aux annales du droit civil algérien et français comme partout dans le monde.

    Après un court métrage diffusé sur cette affaire, Maître Benbraham n’a pas attendu longtemps pour présenter les preuves qu’elle détient et qui attestent la paternité de Mohamed Yousfi, père biologique de Sophie, contrairement ce que disent la défense et le consulat français à Alger. En effet, plusieurs documents falsifiés utilisés par Jacques Scharbook ont été présentés hier par cette avocate. Des pièces truquées qui enfoncent la défense de ce client, estime Maître Benbraham. «Ce sont en tout trois preuves, trois révélations, trois grandes erreurs commises par Jacques Scharbook et le Consul français, Francis Heude. Des documents de fraude qui nous ont beaucoup servi», a déclaré l’avocate algérienne.

    La première déroute de Jacques Scharbook dans cette affaire a été faite par son ami, Francis Heude, Consul général de France à Alger. Ce dernier, en revendiquant la paternité de son co-citoyen Jacques Scharbook, avait attesté un visa pour la regrettée Belhocine Khadija, c’était le 9 Mai 2001, soit quatre jours seulement après son divorce avec son mari algérien, Mohamed Yousfi. Ce qu’il faut retenir à partir de cette date-là, c’est que primo Khadija n’était pas mariée avec Jacques Scharbook, alors qu’il avait indiqué qu’il s’était marié avec Khadija en mars 2001, ce qui est totalement faux. Secondo, et le plus intéressant, Khadija était enceinte de trois mois et le véritable père était Mohamed Yousfi, d’autant plus que le mariage avec Scharbook n’était pas encore contracté. Le plus grave dans cette affaire c’est que Jacques Scharbook avait bénéficié d’un soutien aveugle de la part du Consul général de France à Alger à cette époque.

    Devant cette situation, Scharbook n’avait d’autre choix que de se marier dans les plus brefs délais avec Khadija, chose qui a été faite dans des circonstances toujours inconnues. En effet, Scharbook dit aujourd’hui qu’il s’est converti à l’Islam et qu’il s’est marié avec Khadija le 2 novembre 2005, en présence de deux témoins en plus de l’imam. Mais le plus étonnant dans ce mariage c’est que finalement aucun nom des témoins n’avait était mentionné dans «l’attestation» de mariage, ni celle du nom de l’imam. Pour vérifier si Jacques Scharbook s’était réellement converti à l’Islam, comme il le revendique à chaque fois, Maître Benbraham s’est rapprochée du ministère des Affaires religieuses. Après des recherches très approfondies, il s’est avéré qu’aucune personne répondant au nom de Scharbook n’est mentionnée dans les fichiers des personnes étrangères converties à l’Islam. «Cet homme ne figurait pas sur la liste des étrangers convertis à l’Islam, donc c’est une pure invention voire une autre fraude utilisée par Scharbook pour tromper le juge d’instruction algérien», dira, Maître Benbraham.

    Le 14 janvier 2007 une correspondance de la tutelle confirme cette information. Aujourd’hui, et face à cette affaire judiciaire pas comme les autres, seuls les tests ADN prouveront sans difficulté aucune la paternité. Sans cette procédure, l’enfant restera en Algérie et ne sera en aucun cas extradée vers le France.

    Le Jour d'Algérie
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